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Auktionsarchiv: Los-Nr. 155

Rare paire de vases en bois et stuc

Schätzpreis
35.000 € - 45.000 €
ca. 43.842 $ - 56.368 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 155

Rare paire de vases en bois et stuc

Schätzpreis
35.000 € - 45.000 €
ca. 43.842 $ - 56.368 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

Rare paire de vases en bois et stuc, sculptés et dorés. Les panses ovoïdes ceinturées d'une frise de postes sur des fonds rainurés. Les anses stylisées à tête de satyre, soulignées de rinceaux à feuillages. Cols à cannelures torses, ornés de feuilles d'acanthe. Bases à piédouche. Les couvercles à prise en forme de graine et feuilles d'acanthe crispées. Fin du XVIIIe siècle (légers éclats) H: 54 - L: 25,5 cm Cette paire de vases couverts peut être considérée comme l'un des témoignages de l'un des domaines les plus méconnus des arts décoratifs français du XVIIIe siècle, puisque le principal matériau employé pour leur élaboration : le bois, est par définition une matière fragile et qui n'était pas enclin à traverser les siècles. Peut-être faut-il y voir le reflet de la volonté éphémère de leur commanditaire qui les destiner à orner un évènement tel un mariage, à célébrer la venue d'un dignitaire ou peut-être également à servir de décor à une scène de théâtre. Quoiqu'il en soit, la qualité de leur sculpture et de leur décor, composé notamment de cannelures torses, de frises de postes et de masques de satyres dont les cornes se terminent en rinceaux et fines feuilles de vigne, leur a certainement permis d'être conservé, voire même sauvegardé, car la plupart de ces décors furent démolis au fil du temps, puis remplacés par d'autres intérieurs dans d'autres matériaux et dans des styles décoratifs différents. L'esprit, à la fois classique et novateur, dans lequel ils furent réalisés permet de les dater de la fin du règne de Louis XIV ou du début des années de la Régence, période au cours de laquelle l'on assiste au développement extraordinaire de l'enrichissement des décors intérieurs privés, dont certains rivalisent à moindre échelle avec les fastes de la Cour de Versailles. Leur composition semble puiser plus ou moins directement leur inspiration dans certains projets élaborés à cette époque, ou quelques années auparavant, par des ornemanistes de renom souvent associés aux grandes réalisations royales tels Lepautre, Marot et Bérain. Ce même répertoire décoratif sera décliné quelques décennies plus tard par certains artistes, particulièrement par le peintre Jean-Baptiste Oudry qui privilégia des modèles de vases similaires dans certaines de ses célèbres natures mortes ; voir notamment une de ses oeuvres intitulée « Nature morte au lièvre et à la grenade » présentée à la Biennale de 2002 par la galerie Moatti dans laquelle figure un vase en marbre de même inspiration. Les inventaires après décès anciens ne semblent jamais mentionner d'objets de ce type, simplement car tout comme les miroirs et consoles en bois doré, ils devaient être considérés comme liés à l'habitation. Quant aux ventes aux enchères anciennes, les mentions sont rarissimes, citons particulièrement les exemplaires peints en bleu lapis montés de figures féminines et de têtes de bélier en cuivre qui apparurent dans la vente d'un célèbre marchand parisien dans le premier tiers du XIXe siècle. Enfin, plus proche de nous, citons parmi les rares exemplaires de vases en bois répertoriés, la paire en bois pétrifié richement montée de bronze ciselé et doré provenant des collections de Marie-Antoinette et actuellement conservé au musée Nissim de Camondo à Paris (illustrée dans N. Gasc et G. Mabille, Le musée Nissim de Camondo, Paris, 1991, p.65) ; le curieux vase en bois peint et veiné servant à la toilette de la Garde-robe de Louis XV à Versailles réalisé par BVRB en 1743 (reproduit dans D. Meyer, Le mobilier de Versailles XVIIe et XVIIIe siècles, Tome 1, Les meubles royaux prestigieux, Faton, Dijon, 2002, p.242, catalogue n°61) ; enfin, mentionnons particulièrement une paire de vases en bois doré et rechampi blanc d'esprit néoclassique qui se trouvait anciennement dans la collection de la comtesse Greffulhe dispersée à Paris en 2000

Auktionsarchiv: Los-Nr. 155
Auktion:
Datum:
11.06.2012
Auktionshaus:
Aguttes
bis avenue Charles de Gaulle 164
92200 Neuilly sur Seine
Frankreich
+33 (0)1 47455555
+33 (0)1 47455431
Beschreibung:

Rare paire de vases en bois et stuc, sculptés et dorés. Les panses ovoïdes ceinturées d'une frise de postes sur des fonds rainurés. Les anses stylisées à tête de satyre, soulignées de rinceaux à feuillages. Cols à cannelures torses, ornés de feuilles d'acanthe. Bases à piédouche. Les couvercles à prise en forme de graine et feuilles d'acanthe crispées. Fin du XVIIIe siècle (légers éclats) H: 54 - L: 25,5 cm Cette paire de vases couverts peut être considérée comme l'un des témoignages de l'un des domaines les plus méconnus des arts décoratifs français du XVIIIe siècle, puisque le principal matériau employé pour leur élaboration : le bois, est par définition une matière fragile et qui n'était pas enclin à traverser les siècles. Peut-être faut-il y voir le reflet de la volonté éphémère de leur commanditaire qui les destiner à orner un évènement tel un mariage, à célébrer la venue d'un dignitaire ou peut-être également à servir de décor à une scène de théâtre. Quoiqu'il en soit, la qualité de leur sculpture et de leur décor, composé notamment de cannelures torses, de frises de postes et de masques de satyres dont les cornes se terminent en rinceaux et fines feuilles de vigne, leur a certainement permis d'être conservé, voire même sauvegardé, car la plupart de ces décors furent démolis au fil du temps, puis remplacés par d'autres intérieurs dans d'autres matériaux et dans des styles décoratifs différents. L'esprit, à la fois classique et novateur, dans lequel ils furent réalisés permet de les dater de la fin du règne de Louis XIV ou du début des années de la Régence, période au cours de laquelle l'on assiste au développement extraordinaire de l'enrichissement des décors intérieurs privés, dont certains rivalisent à moindre échelle avec les fastes de la Cour de Versailles. Leur composition semble puiser plus ou moins directement leur inspiration dans certains projets élaborés à cette époque, ou quelques années auparavant, par des ornemanistes de renom souvent associés aux grandes réalisations royales tels Lepautre, Marot et Bérain. Ce même répertoire décoratif sera décliné quelques décennies plus tard par certains artistes, particulièrement par le peintre Jean-Baptiste Oudry qui privilégia des modèles de vases similaires dans certaines de ses célèbres natures mortes ; voir notamment une de ses oeuvres intitulée « Nature morte au lièvre et à la grenade » présentée à la Biennale de 2002 par la galerie Moatti dans laquelle figure un vase en marbre de même inspiration. Les inventaires après décès anciens ne semblent jamais mentionner d'objets de ce type, simplement car tout comme les miroirs et consoles en bois doré, ils devaient être considérés comme liés à l'habitation. Quant aux ventes aux enchères anciennes, les mentions sont rarissimes, citons particulièrement les exemplaires peints en bleu lapis montés de figures féminines et de têtes de bélier en cuivre qui apparurent dans la vente d'un célèbre marchand parisien dans le premier tiers du XIXe siècle. Enfin, plus proche de nous, citons parmi les rares exemplaires de vases en bois répertoriés, la paire en bois pétrifié richement montée de bronze ciselé et doré provenant des collections de Marie-Antoinette et actuellement conservé au musée Nissim de Camondo à Paris (illustrée dans N. Gasc et G. Mabille, Le musée Nissim de Camondo, Paris, 1991, p.65) ; le curieux vase en bois peint et veiné servant à la toilette de la Garde-robe de Louis XV à Versailles réalisé par BVRB en 1743 (reproduit dans D. Meyer, Le mobilier de Versailles XVIIe et XVIIIe siècles, Tome 1, Les meubles royaux prestigieux, Faton, Dijon, 2002, p.242, catalogue n°61) ; enfin, mentionnons particulièrement une paire de vases en bois doré et rechampi blanc d'esprit néoclassique qui se trouvait anciennement dans la collection de la comtesse Greffulhe dispersée à Paris en 2000

Auktionsarchiv: Los-Nr. 155
Auktion:
Datum:
11.06.2012
Auktionshaus:
Aguttes
bis avenue Charles de Gaulle 164
92200 Neuilly sur Seine
Frankreich
+33 (0)1 47455555
+33 (0)1 47455431
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