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Auktionsarchiv: Los-Nr. 334

Rare paire de consoles à côtés arrondis en

Schätzpreis
600.000 € - 800.000 €
ca. 840.987 $ - 1.121.316 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 334

Rare paire de consoles à côtés arrondis en

Schätzpreis
600.000 € - 800.000 €
ca. 840.987 $ - 1.121.316 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

Rare paire de consoles à côtés arrondis en bronze très finement ciselé et doré à l'or mat, l'or brillant et l'or vermeillé. Elle présente des ceintures ornées d'entrelacs et rosaces à dés arrondis ornés de panaches à feuilles d'acanthe. Elle repose par quatre pieds cambrés formant piédestal pour des amours supportant le plateau, coiffés de coussins à glands. Montants à cannelures torses et pieds griffes réunis par des entretoises à baguettes à fonds amatis supportant au centre des pots pourris stylisés à anses à feuilles d'acanthe ajourées et prises à fleurs et fruits Attribuées à Pierre Philippe Thomire Fin du XVIIIème ou début XIXème siècle N° d'inventaire au vernis rouge 134/93 et ...75... (sur les deux) Plateau de marbre blanc H : 82,2 - L : 108 - P : 31 cm Voir les reproductions pages 1 et 4 de couverture, page 1, 90, 91, 157 à 161 Attribution à Pierre Philippe Thomire : L'attribution à Thomire repose sur deux éléments caractéristiques de ces consoles et récurrents dans l'oeuvre du bronze : les figures d'enfants ailés en Atlas et les pieds en forme de cornes d'abondance à cannelures torses terminés en jarrets reposant sur des griffes de lion. Ces mêmes figures d'enfants ailés se retrouvent sur des meubles estampillés de Guillaume Benneman, ébéniste parisien qui travaillait avec le bronzier Thomire. Ce motif apparaît notamment sur les angles d'un secrétaire conservé au Victoria and Albert Museum de Londres (illustré dans FJB Watson, Louis XVI Furniture, Londres, 1973, fig. 83) ; sur une commode passée en vente chez Sotheby's, à New York, le 21 mai 1992, sur une autre commode, à encoignures, vendue à Paris, Me Ader, le 3 juin 1958, lot 295 ; ainsi que sur un dernier meuble ayant figuré dans la vente Ader, Picard, Tajan, du 17 mars 1988, lot 84. Ces mêmes enfants, traités de façon légèrement différentes, puisqu'ils sont cette fois assis, servent de support à une exceptionnelle garniture attribuée à Thomire composée d'une paire de vases et d'une pendule en porcelaine de Sèvres à décor d'arabesques conservée au Palais de Pavlovsk (illustrée dans A. Kuchumov, Pavlovsk, Palace and Park, Aurora Art Publishers, Leningrad, 1975, p.104, illustration 73). Mentionnons également que Benneman déclina ce modèle de supports pour certains de ses meubles en remplaçant les figures d'enfants par des sphinges (voir une commode et un secrétaire provenant des collections impériales à l'Hermitage illustrés dans A. Pradère, French Furniture Makers, 1989, p.404-405). Des figures de sphinges similaires ornent deux guéridons attribués à Thomire dont le piétement présente des cornes d'abondance à cannelures torses terminés en jarrets identiques aux montants de la paire de consoles proposée. Le premier guéridon, orné de plaques de Sèvres, est passé en vente à Paris, Me Tajan, le 20 juin 2001, lot 146 ; le second de composition identique a fait partie de la vente à Paris du 13 décembre 1962, lot 213 ; il fut probablement commandé à Paris par Paul Ier pour le château Michel, puis par la suite fit partie des collection de Pavlovsk (illustré dans « Trésor des tzars, la Russie de Pierre le Grand à Nicolas Ier, galerie Kugel », Paris, 1998, p.68-71, n°182). Concernant le premier, les archives de la Manufacture de Sèvres ont conservé la date d'enfournement et la description : Micaud - fin 1787- 2 plaques octogonales, l'une à figures, l'autre avec vases et bouquet de fleurs ; elles furent toutes deux livrées à Daguerre. Provenance : Thomire et la cour de Russie. Thomire entretenait des rapports privilégiés avec une clientèle russe particulièrement réceptive à ses créations. C'est ainsi que la plupart des palais impériaux et des grandes collections russes de l'époque comportaient des oeuvres du bronzier. Cette profusion est soulignée dans un passage de l'ouvrage de B. Verestchagine, Pierre-Philippe-Thomire, son époque et son oeuvre. Staryé Gody, 1907 : Il n'est pas un salon qui ne possède un bronze signé Thomire à Paris, et les jeunes dandies de l'empire envoie

Auktionsarchiv: Los-Nr. 334
Auktion:
Datum:
12.06.2009
Auktionshaus:
Thierry de Maigret
5 rue de Montholon
75009 Paris
Frankreich
contact@thierrydemaigret.com
+33 (0)1 4483 9520
+33 (0)1 4483 9521
Beschreibung:

Rare paire de consoles à côtés arrondis en bronze très finement ciselé et doré à l'or mat, l'or brillant et l'or vermeillé. Elle présente des ceintures ornées d'entrelacs et rosaces à dés arrondis ornés de panaches à feuilles d'acanthe. Elle repose par quatre pieds cambrés formant piédestal pour des amours supportant le plateau, coiffés de coussins à glands. Montants à cannelures torses et pieds griffes réunis par des entretoises à baguettes à fonds amatis supportant au centre des pots pourris stylisés à anses à feuilles d'acanthe ajourées et prises à fleurs et fruits Attribuées à Pierre Philippe Thomire Fin du XVIIIème ou début XIXème siècle N° d'inventaire au vernis rouge 134/93 et ...75... (sur les deux) Plateau de marbre blanc H : 82,2 - L : 108 - P : 31 cm Voir les reproductions pages 1 et 4 de couverture, page 1, 90, 91, 157 à 161 Attribution à Pierre Philippe Thomire : L'attribution à Thomire repose sur deux éléments caractéristiques de ces consoles et récurrents dans l'oeuvre du bronze : les figures d'enfants ailés en Atlas et les pieds en forme de cornes d'abondance à cannelures torses terminés en jarrets reposant sur des griffes de lion. Ces mêmes figures d'enfants ailés se retrouvent sur des meubles estampillés de Guillaume Benneman, ébéniste parisien qui travaillait avec le bronzier Thomire. Ce motif apparaît notamment sur les angles d'un secrétaire conservé au Victoria and Albert Museum de Londres (illustré dans FJB Watson, Louis XVI Furniture, Londres, 1973, fig. 83) ; sur une commode passée en vente chez Sotheby's, à New York, le 21 mai 1992, sur une autre commode, à encoignures, vendue à Paris, Me Ader, le 3 juin 1958, lot 295 ; ainsi que sur un dernier meuble ayant figuré dans la vente Ader, Picard, Tajan, du 17 mars 1988, lot 84. Ces mêmes enfants, traités de façon légèrement différentes, puisqu'ils sont cette fois assis, servent de support à une exceptionnelle garniture attribuée à Thomire composée d'une paire de vases et d'une pendule en porcelaine de Sèvres à décor d'arabesques conservée au Palais de Pavlovsk (illustrée dans A. Kuchumov, Pavlovsk, Palace and Park, Aurora Art Publishers, Leningrad, 1975, p.104, illustration 73). Mentionnons également que Benneman déclina ce modèle de supports pour certains de ses meubles en remplaçant les figures d'enfants par des sphinges (voir une commode et un secrétaire provenant des collections impériales à l'Hermitage illustrés dans A. Pradère, French Furniture Makers, 1989, p.404-405). Des figures de sphinges similaires ornent deux guéridons attribués à Thomire dont le piétement présente des cornes d'abondance à cannelures torses terminés en jarrets identiques aux montants de la paire de consoles proposée. Le premier guéridon, orné de plaques de Sèvres, est passé en vente à Paris, Me Tajan, le 20 juin 2001, lot 146 ; le second de composition identique a fait partie de la vente à Paris du 13 décembre 1962, lot 213 ; il fut probablement commandé à Paris par Paul Ier pour le château Michel, puis par la suite fit partie des collection de Pavlovsk (illustré dans « Trésor des tzars, la Russie de Pierre le Grand à Nicolas Ier, galerie Kugel », Paris, 1998, p.68-71, n°182). Concernant le premier, les archives de la Manufacture de Sèvres ont conservé la date d'enfournement et la description : Micaud - fin 1787- 2 plaques octogonales, l'une à figures, l'autre avec vases et bouquet de fleurs ; elles furent toutes deux livrées à Daguerre. Provenance : Thomire et la cour de Russie. Thomire entretenait des rapports privilégiés avec une clientèle russe particulièrement réceptive à ses créations. C'est ainsi que la plupart des palais impériaux et des grandes collections russes de l'époque comportaient des oeuvres du bronzier. Cette profusion est soulignée dans un passage de l'ouvrage de B. Verestchagine, Pierre-Philippe-Thomire, son époque et son oeuvre. Staryé Gody, 1907 : Il n'est pas un salon qui ne possède un bronze signé Thomire à Paris, et les jeunes dandies de l'empire envoie

Auktionsarchiv: Los-Nr. 334
Auktion:
Datum:
12.06.2009
Auktionshaus:
Thierry de Maigret
5 rue de Montholon
75009 Paris
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+33 (0)1 4483 9520
+33 (0)1 4483 9521
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