Rare mobilier composé de quatre fauteuils et huit chaises en acajou mouluré et sculpté; les dossiers «raquette» à gerbes de canaux réunis par une barrette à rangs de perles centrés d'une rosace; les console d'accotoirs à balustres à culots feuillagés; les chaises à assises circulaires détachées et à pieds arrières réunis par un barreau.; dés à rosaces; pieds fuselés à cannelures rudentées. Estampilles de Georges Jacob Epoque Louis XVI (quelques accidents et renforts). La pelote et le sanglage probablement d'origine. Fauteuils: H: 96 - L: 59 - P: 60 cm. Chaises: H: 92 - L: 48 - P: 51 cm Le rare mobilier de salon que nous proposons se distingue par le parfait équilibre des proportions des sièges, l'originalité du traitement des dossiers et la qualité de la sculpture; ces caractéristiques sont révélatrices de l'artisan qui les réalisa dans les années 1780: Georges Jacob De nos jours, parmi les modèles connus de ce menuisier réalisés dans ce même esprit issu de la mode parisienne dite «anglomanie», citons particulièrement: un exemplaire, à pieds cambrés, qui a été proposé aux enchères à Paris, Pierre Bergé et associés, le 25 juin 2008, lot 287; un deuxième qui est conservé au Musée des Arts décoratifs à Paris (illustré dans G. Janneau, Le mobilier français, Les sièges, Les éditions de l'Amateur, Paris, 1993, p.161, n°304); un troisième a été vendu à Paris le 8 décembre 1975, lot 75; enfin, mentionnons un dernier siège, anciennement dans les collections du comte et de la comtesse de Salverte, qui est paru dans Comte François de Salverte, Les ébénistes du XVIIIème siècle, Leurs oeuvres et leurs marques, Editions F. de Nobele, Paris, 1985, planche XXXIV. Georges Jacob (1739-1814) est de toute évidence le plus important artisan en sièges parisien de la seconde moitié du XVIIIème siècle. Son oeuvre se distingue notamment de celles de ses confrères par la quantité de sièges portant son estampille, ainsi que par l'inventivité des compositions et la qualité d'exécution inégalée. A ses débuts, son passage chez Louis Delanois l'un des principaux promoteurs du néoclassicisme dans les sièges, va profondément influencer son style. Après son accession à la maîtrise, le 4 septembre 1765, il s'établit rue de Cléry, puis il transfère rapidement son atelier rue Meslée en 1775. Il connaîtra une carrière exceptionnelle, dépassant même les frontières du royaume. Ainsi, parallèlement à une clientèle de riches particuliers, il travailla activement à la fourniture de sièges et de consoles pour les membres de la famille royale et son entourage, notamment Marie-Antoinette, Louis XVI, les comtes d'Artois et de Provence, le prince de Condé, la marquise de Marbeuf, le prince de Galles et l'Electeur de Bavière. De nos jours ses sièges figurent dans la plupart des grandes collections privées et publiques internationales.
Rare mobilier composé de quatre fauteuils et huit chaises en acajou mouluré et sculpté; les dossiers «raquette» à gerbes de canaux réunis par une barrette à rangs de perles centrés d'une rosace; les console d'accotoirs à balustres à culots feuillagés; les chaises à assises circulaires détachées et à pieds arrières réunis par un barreau.; dés à rosaces; pieds fuselés à cannelures rudentées. Estampilles de Georges Jacob Epoque Louis XVI (quelques accidents et renforts). La pelote et le sanglage probablement d'origine. Fauteuils: H: 96 - L: 59 - P: 60 cm. Chaises: H: 92 - L: 48 - P: 51 cm Le rare mobilier de salon que nous proposons se distingue par le parfait équilibre des proportions des sièges, l'originalité du traitement des dossiers et la qualité de la sculpture; ces caractéristiques sont révélatrices de l'artisan qui les réalisa dans les années 1780: Georges Jacob De nos jours, parmi les modèles connus de ce menuisier réalisés dans ce même esprit issu de la mode parisienne dite «anglomanie», citons particulièrement: un exemplaire, à pieds cambrés, qui a été proposé aux enchères à Paris, Pierre Bergé et associés, le 25 juin 2008, lot 287; un deuxième qui est conservé au Musée des Arts décoratifs à Paris (illustré dans G. Janneau, Le mobilier français, Les sièges, Les éditions de l'Amateur, Paris, 1993, p.161, n°304); un troisième a été vendu à Paris le 8 décembre 1975, lot 75; enfin, mentionnons un dernier siège, anciennement dans les collections du comte et de la comtesse de Salverte, qui est paru dans Comte François de Salverte, Les ébénistes du XVIIIème siècle, Leurs oeuvres et leurs marques, Editions F. de Nobele, Paris, 1985, planche XXXIV. Georges Jacob (1739-1814) est de toute évidence le plus important artisan en sièges parisien de la seconde moitié du XVIIIème siècle. Son oeuvre se distingue notamment de celles de ses confrères par la quantité de sièges portant son estampille, ainsi que par l'inventivité des compositions et la qualité d'exécution inégalée. A ses débuts, son passage chez Louis Delanois l'un des principaux promoteurs du néoclassicisme dans les sièges, va profondément influencer son style. Après son accession à la maîtrise, le 4 septembre 1765, il s'établit rue de Cléry, puis il transfère rapidement son atelier rue Meslée en 1775. Il connaîtra une carrière exceptionnelle, dépassant même les frontières du royaume. Ainsi, parallèlement à une clientèle de riches particuliers, il travailla activement à la fourniture de sièges et de consoles pour les membres de la famille royale et son entourage, notamment Marie-Antoinette, Louis XVI, les comtes d'Artois et de Provence, le prince de Condé, la marquise de Marbeuf, le prince de Galles et l'Electeur de Bavière. De nos jours ses sièges figurent dans la plupart des grandes collections privées et publiques internationales.
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