RARE FACTURE DE BIENNAIS DATÉE DE 1805 POUR LE SERVICE DE L’EMPEREUR ET ROI NAPOLÉON IER CONTENANT NOTAMMENT LA LIVRAISON D’UN FOURREAU D’ÉPÉE ET DE DEUX CROIX DE L’ORDRE DE LA LÉGION D’HONNEUR DESTINÉES À L’EMPEREUR Superbe facture sur papier format in-folio de deux pages, ornée d’une importante en-tête gravée sur fond vert au nom de “Biennais, Au Singe Violet et tient fabrique, Orfèvre de Leurs Majestés Impériales et Royales”, illustrée des spécialités de Biennais, orfèvre, tabletier et ébéniste. Elle détaille les fournitures pour le “Service de S(a) M(ajesté) l’Empereur et Roi”, fourni par ordre de M. Remusat, premier Chambellan, le 15 frimaire de l’an XIV (6 décembre 1805) et le 10 nivôse de l’an XIV (31 décembre 1805), à savoir notamment : - “Un fourreau d’épée en roussette (galuchat) pour S.M. (Napoléon), au fourreau fait une bélière en or pour le haut”. Avec son olive sur laquelle est un aigle, le tout ciselé en relief. Plus la bélière du milieu ornée d’une N, polie avec abeilles et ornements ciselés (...)”. - “Re-fait deux douilles en argent, ciselées au vase à parfum (...). Redoré entièrement ledit vase lequel avait été abimé au voyage de Milan”. - “Fourni deux croix de la Légion d’honneur en argent et leurs rosettes à 33 f. chaque. Fourni quatre claviers en or pour lesdites croix (...)”. Avec signatures autographes de Biennais et Remusat, vérification faite à Mayence, le 31 décembre 1805, pour un total de 1532 francs. H. 40 x L. 24 cm. Historique Martin-Guillaume-BIENNAIS (1764-1843), tabletier reçu maître en 1788, achète la même année le fond modeste du tabletier Claude-Louis Anciaux qu'il développe. Ayant accepté de fournir le Premier Consul à crédit, ce-dernier, une fois Empereur, fait de lui son orfèvre. Biennais en profite pour étendre son activité aux objets de luxe, dont du mobilier, pour toute la Famille impériale et les grands dignitaires. Son entreprise emploie jusqu'à 200 ouvriers. Sous la Restauration, son attachement à l'Empereur le prive de commandes royales mais il reçoit plusieurs commandes de l'étranger. En 1821, il cède son fonds de commerce à Cahier, ce-dernier fermera en 1830.
RARE FACTURE DE BIENNAIS DATÉE DE 1805 POUR LE SERVICE DE L’EMPEREUR ET ROI NAPOLÉON IER CONTENANT NOTAMMENT LA LIVRAISON D’UN FOURREAU D’ÉPÉE ET DE DEUX CROIX DE L’ORDRE DE LA LÉGION D’HONNEUR DESTINÉES À L’EMPEREUR Superbe facture sur papier format in-folio de deux pages, ornée d’une importante en-tête gravée sur fond vert au nom de “Biennais, Au Singe Violet et tient fabrique, Orfèvre de Leurs Majestés Impériales et Royales”, illustrée des spécialités de Biennais, orfèvre, tabletier et ébéniste. Elle détaille les fournitures pour le “Service de S(a) M(ajesté) l’Empereur et Roi”, fourni par ordre de M. Remusat, premier Chambellan, le 15 frimaire de l’an XIV (6 décembre 1805) et le 10 nivôse de l’an XIV (31 décembre 1805), à savoir notamment : - “Un fourreau d’épée en roussette (galuchat) pour S.M. (Napoléon), au fourreau fait une bélière en or pour le haut”. Avec son olive sur laquelle est un aigle, le tout ciselé en relief. Plus la bélière du milieu ornée d’une N, polie avec abeilles et ornements ciselés (...)”. - “Re-fait deux douilles en argent, ciselées au vase à parfum (...). Redoré entièrement ledit vase lequel avait été abimé au voyage de Milan”. - “Fourni deux croix de la Légion d’honneur en argent et leurs rosettes à 33 f. chaque. Fourni quatre claviers en or pour lesdites croix (...)”. Avec signatures autographes de Biennais et Remusat, vérification faite à Mayence, le 31 décembre 1805, pour un total de 1532 francs. H. 40 x L. 24 cm. Historique Martin-Guillaume-BIENNAIS (1764-1843), tabletier reçu maître en 1788, achète la même année le fond modeste du tabletier Claude-Louis Anciaux qu'il développe. Ayant accepté de fournir le Premier Consul à crédit, ce-dernier, une fois Empereur, fait de lui son orfèvre. Biennais en profite pour étendre son activité aux objets de luxe, dont du mobilier, pour toute la Famille impériale et les grands dignitaires. Son entreprise emploie jusqu'à 200 ouvriers. Sous la Restauration, son attachement à l'Empereur le prive de commandes royales mais il reçoit plusieurs commandes de l'étranger. En 1821, il cède son fonds de commerce à Cahier, ce-dernier fermera en 1830.
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