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Auktionsarchiv: Los-Nr. 45

RARE ET SUPERBE STATUE représentant la

Arts Premiers
08.06.2010
Schätzpreis
16.000 € - 20.000 €
ca. 19.533 $ - 24.417 $
Zuschlagspreis:
15.000 €
ca. 18.312 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 45

RARE ET SUPERBE STATUE représentant la

Arts Premiers
08.06.2010
Schätzpreis
16.000 € - 20.000 €
ca. 19.533 $ - 24.417 $
Zuschlagspreis:
15.000 €
ca. 18.312 $
Beschreibung:

RARE ET SUPERBE STATUE représentant la déesse « Chicomecoatl » se tenant debout. Elle porte une large jupe à pans rectangulaires appelée « Axochiacuéyé », ce qui veut dire en langue nahutl : « la jupe de fleur de printemps ».Sa tête est ornée d'une couronne à pans rectangulaires appelée communément « Yyamacal Ynicpac Mani» ce qui signifie « la couronne d'écorce ». Celle-ci symbolise un temple stylisé avec son bouclier orné de la fleur du soleil en son centre. Elle tient dans ses mains des épis de maïs. Son visage, encadré par deux belles nattes rectangulaires aux formes équilibrées, présente une belle expression bienveillante et intériorisée. A l'arrière, sa chevelure s'écoule comme une fontaine le long de son dos pour se terminer au niveau des hanches. Une cavité fut aménagée sur la partie haute pour recevoir des offrandes au cours des cérémonies qui lui étaient dédiées.Elle porte également deux ornements latéraux symbolisant des oiseaux aux formes épurées à l'extrême. A l'origine, cette oeuvre était recouverte de peinture noire et rouge appelée « Yxtlauhxavale ». Cette peinture symbolisait la forme et la coloration de l'épi de maïs ainsi que les sacrifices pratiqués pour la maturation de ce dernier. Chicomecoatl, qui peut se traduire littéralement par « sept serpents », est la déesse des moissons, du maïs et de la nourriture. Elle fait partie des plus importantes divinités du panthéon aztèque. D'après le père Sahagun, cette déesse a pour attribut la couleur rouge. De grandes cérémonies lui étaient consacrées au mois de septembre. Pour s'attirer ses bienfaits, on lui faisait des offrandes de cacao, de fleurs, de roseaux colorés et de copal, ainsi que des sacrifices en temps de disette. Ces offrandes étaient effectuées après d'abondantes libations de vin d'agave, dont la plus grande partie était versée devant le « Tlakuimilolli » : chef et ancien vénéré de tous. Le grand empereur Moctezuma II lui fit élever un temple dans la ville de Mexico Technotitlan à la suite de grandes sécheresses. Les aztèques propagèrent ce culte à tous leurs territoires. La coiffe de l'exemplaire que nous présentons ici symbolise probablement ce temple. Juste après la conquête, le culte voué à cette déesse était encore très vivace sur une grande partie du Mexique. Un procès d'inquisition datant de 1539 parle d'une indienne aztèque du nom de Catalina qui confessa qu'elle avait participé à des cérémonies en l'honneur de Chicomecoatl et évita ainsi les flammes du bûcher. Malgré les persécutions de l'inquisition pourchassant les idolâtres, les indiens continuèrent de la vénérer sous la forme de la Vierge de Guadalupe, attirant encore des centaines de milliers de paysans au cours de ces processions. Pierre volcanique à grain serré, discrets restes de colorants minéraux localisés par endroit. Belles taches d'oxyde de manganèse éparses. Etat de conservation comme tout à fait exceptionnel. Aztèque, époque post classique final, 1400 - 1520 après JC. 39 x 17 cm. Provenance : Collection allemande Bibliographie : Reproduit dans l'ouvrage « Faszination Alt Amerika », Ed. Verlag-Arte-Amerika, Stuttgart. P.46, pl.15 « Costumes et Attributs des divinités du Mexique selon le Père Sahagun » Journal de la Société des Américanistes, tome 5, 1908, pp. 163-220. Pour un exemplaire proche, cf. vente Sotheby's New York, 17 mai 2000, lot 142. Un certificat et une étude de M. Joralemon concluant à l'authenticité de l'oeuvre que nous présentons sera remis à l'acquéreur.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 45
Auktion:
Datum:
08.06.2010
Auktionshaus:
Alain CASTOR • Laurent HARA
25 rue Le Peletier
75009 Paris
Frankreich
etude@castor-hara.com
+33 (0)1 4824 3077
Beschreibung:

RARE ET SUPERBE STATUE représentant la déesse « Chicomecoatl » se tenant debout. Elle porte une large jupe à pans rectangulaires appelée « Axochiacuéyé », ce qui veut dire en langue nahutl : « la jupe de fleur de printemps ».Sa tête est ornée d'une couronne à pans rectangulaires appelée communément « Yyamacal Ynicpac Mani» ce qui signifie « la couronne d'écorce ». Celle-ci symbolise un temple stylisé avec son bouclier orné de la fleur du soleil en son centre. Elle tient dans ses mains des épis de maïs. Son visage, encadré par deux belles nattes rectangulaires aux formes équilibrées, présente une belle expression bienveillante et intériorisée. A l'arrière, sa chevelure s'écoule comme une fontaine le long de son dos pour se terminer au niveau des hanches. Une cavité fut aménagée sur la partie haute pour recevoir des offrandes au cours des cérémonies qui lui étaient dédiées.Elle porte également deux ornements latéraux symbolisant des oiseaux aux formes épurées à l'extrême. A l'origine, cette oeuvre était recouverte de peinture noire et rouge appelée « Yxtlauhxavale ». Cette peinture symbolisait la forme et la coloration de l'épi de maïs ainsi que les sacrifices pratiqués pour la maturation de ce dernier. Chicomecoatl, qui peut se traduire littéralement par « sept serpents », est la déesse des moissons, du maïs et de la nourriture. Elle fait partie des plus importantes divinités du panthéon aztèque. D'après le père Sahagun, cette déesse a pour attribut la couleur rouge. De grandes cérémonies lui étaient consacrées au mois de septembre. Pour s'attirer ses bienfaits, on lui faisait des offrandes de cacao, de fleurs, de roseaux colorés et de copal, ainsi que des sacrifices en temps de disette. Ces offrandes étaient effectuées après d'abondantes libations de vin d'agave, dont la plus grande partie était versée devant le « Tlakuimilolli » : chef et ancien vénéré de tous. Le grand empereur Moctezuma II lui fit élever un temple dans la ville de Mexico Technotitlan à la suite de grandes sécheresses. Les aztèques propagèrent ce culte à tous leurs territoires. La coiffe de l'exemplaire que nous présentons ici symbolise probablement ce temple. Juste après la conquête, le culte voué à cette déesse était encore très vivace sur une grande partie du Mexique. Un procès d'inquisition datant de 1539 parle d'une indienne aztèque du nom de Catalina qui confessa qu'elle avait participé à des cérémonies en l'honneur de Chicomecoatl et évita ainsi les flammes du bûcher. Malgré les persécutions de l'inquisition pourchassant les idolâtres, les indiens continuèrent de la vénérer sous la forme de la Vierge de Guadalupe, attirant encore des centaines de milliers de paysans au cours de ces processions. Pierre volcanique à grain serré, discrets restes de colorants minéraux localisés par endroit. Belles taches d'oxyde de manganèse éparses. Etat de conservation comme tout à fait exceptionnel. Aztèque, époque post classique final, 1400 - 1520 après JC. 39 x 17 cm. Provenance : Collection allemande Bibliographie : Reproduit dans l'ouvrage « Faszination Alt Amerika », Ed. Verlag-Arte-Amerika, Stuttgart. P.46, pl.15 « Costumes et Attributs des divinités du Mexique selon le Père Sahagun » Journal de la Société des Américanistes, tome 5, 1908, pp. 163-220. Pour un exemplaire proche, cf. vente Sotheby's New York, 17 mai 2000, lot 142. Un certificat et une étude de M. Joralemon concluant à l'authenticité de l'oeuvre que nous présentons sera remis à l'acquéreur.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 45
Auktion:
Datum:
08.06.2010
Auktionshaus:
Alain CASTOR • Laurent HARA
25 rue Le Peletier
75009 Paris
Frankreich
etude@castor-hara.com
+33 (0)1 4824 3077
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