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Auktionsarchiv: Los-Nr. 536

Rare et superbe bijou de Dame de la Maison...

Schätzpreis
25.000 € - 35.000 €
ca. 28.081 $ - 39.313 $
Zuschlagspreis:
28.750 €
ca. 32.293 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 536

Rare et superbe bijou de Dame de la Maison...

Schätzpreis
25.000 € - 35.000 €
ca. 28.081 $ - 39.313 $
Zuschlagspreis:
28.750 €
ca. 32.293 $
Beschreibung:

Rare et superbe bijou de Dame de la Maison de l’Impératrice Eugénie, ayant appartenu à Charlotte LEFEBVRE DESNOUETTES, baronne de SANCY DE PARABÈRE, Dame du Palais de l’Impératrice Eugénie. En or, formé d’un écu concave émaillé bleu, enrichi d’un ruban de part et d’autre et surmonté du chiffre « IE » de l’Impératrice Eugénie, rapporté à vis. L’ensemble pavé de diamants taillés à facette (manque un petit à l’un des rubans). L’écu est surmonté de la couronne impériale à coiffe émaillée rouge et branches ciselées en fort relief alternativement d’aigles impériales aux ailes éployées et de feuillages, également pavés de diamants en suite, montée à charnière. Anneau de suspension en or à décor perlé. L’ensemble est serti d’environ 104 diamants. Noeud de ruban en soie moirée blanche à large bande centrale bleu ciel et bandes extérieures noires. 68 x 45 mm. Poids brut : 34 g. T.T.B (Un léger éclat à l’émail bleu) Époque Second Empire (vers 1855). Provenance : - Baronne de SANCY DE PARABÈRE. - Resté depuis dans sa descendance. Ce bijou est unique dans l’histoire de la symbolique des souverains français. En effet, ni la cour de France d’Ancien Régime, ni celles qui lui succédèrent dans la première moitié du XIXe siècle - Empire, Restauration sans reine, puis Monarchie de Juillet sans faste - ne suivirent les grandes cours européennes dans cette luxueuse mode qui consistait à décorer d’un chiffre royal diamanté les nobles dames au service de la souveraine. Créée à la veille du mariage impérial en 1853, la Maison de l’Impératrice fut dirigée tout au long de l’Empire par la princesse d’Essling, Grande Maîtresse de la Maison de l’Impératrice. Elle était assistée par la duchesse de Bassano, Dame d’honneur, qui fut remplacée à sa mort en 1867 par la comtesse Waleswka. Venaient ensuite les Dames du Palais en charge du service d’honneur quotidien de l’Impératrice. Jusqu’à la fin de l’Empire, seules quinze Dames occupèrent cette charge. Les sept premières furent nommées en 1853 : la comtesse de Montebello, la comtesse de Lezay-Marnesia (Dame honoraire du Palais après sa démission en 1866), la baronne de Pierres, la baronne de Malaret, la marquise de las Marismas, la marquise de Latour Maubourg et la comtesse de Feray (fille du général Bugeaud, elle démissionna en janvier 1855 et n’eut donc probablement jamais ce bijou). En 1855, six nouvelles Dames furent nommées : la baronne de Sancy de Parabère, la comtesse de la Bédoyère et sa soeur la comtesse de la Poëze, la comtesse de Lourmel, la comtesse de Rayneval et Mme de Saulcy. Elles furent rejointes en 1861 par la baronne de Viry Cohendier et enfin en 1866 par Mme Carette, ancienne Lectrice de l’Impératrice (sur son portrait réalisé en 1868 et conservé au Château de Compiègne, elle est représentée portant le bijou de sa nouvelle fonction). Toutes ces Dames arboraient quotidiennement ce spectaculaire bijou, insigne de fonction et véritable marque d’honneur. Caractéristique du style de son époque, il fut vraisemblablement créé peu après l’exposition universelle de 1855. En effet, deux chefsd’oeuvre s’y sont côtoyés, l’un témoin de son absence, l’autre l’ayant inspiré. Il s’agit d’une part du célèbre tableau de Franz Xaver Winterhalter « l’Impératrice Eugénie entourée de ses Dames d’honneur », peint dans les premiers mois de 1855, sur lequel l’artiste n’a pas fait figurer ce bijou qui ne devait donc pas encore orner les corsages des Dames de l’Impératrice , d’autre part de la couronne de l’Impératrice réalisée par Alexandre-Gabriel Lemonnier - aujourd’hui conservée au Louvre – qui a directement inspiré l’insigne, puisqu’elle est représentée au-dessus de l’écu chiffré. Attaché aux lumineux souvenirs de l’Impératrice Eugénie et de ses Dames d’honneur, sans doute réalisé à moins de vingt exemplaires, ce bijou constitue un rarissime témoignage des splendeurs impériales. OEuvres en rapport : Les bijoux de Dame de la Maison de l’Impératrice Eugénie sont particulièrement rares. - Celui de la Grande Maîtress

Auktionsarchiv: Los-Nr. 536
Auktion:
Datum:
07.04.2019
Auktionshaus:
Osenat Maison de vente aux enchères
9-11 rue Royale
77300 Fontainebleau
Frankreich
contact@osenat.com
+33 (0)1 64222762
Beschreibung:

Rare et superbe bijou de Dame de la Maison de l’Impératrice Eugénie, ayant appartenu à Charlotte LEFEBVRE DESNOUETTES, baronne de SANCY DE PARABÈRE, Dame du Palais de l’Impératrice Eugénie. En or, formé d’un écu concave émaillé bleu, enrichi d’un ruban de part et d’autre et surmonté du chiffre « IE » de l’Impératrice Eugénie, rapporté à vis. L’ensemble pavé de diamants taillés à facette (manque un petit à l’un des rubans). L’écu est surmonté de la couronne impériale à coiffe émaillée rouge et branches ciselées en fort relief alternativement d’aigles impériales aux ailes éployées et de feuillages, également pavés de diamants en suite, montée à charnière. Anneau de suspension en or à décor perlé. L’ensemble est serti d’environ 104 diamants. Noeud de ruban en soie moirée blanche à large bande centrale bleu ciel et bandes extérieures noires. 68 x 45 mm. Poids brut : 34 g. T.T.B (Un léger éclat à l’émail bleu) Époque Second Empire (vers 1855). Provenance : - Baronne de SANCY DE PARABÈRE. - Resté depuis dans sa descendance. Ce bijou est unique dans l’histoire de la symbolique des souverains français. En effet, ni la cour de France d’Ancien Régime, ni celles qui lui succédèrent dans la première moitié du XIXe siècle - Empire, Restauration sans reine, puis Monarchie de Juillet sans faste - ne suivirent les grandes cours européennes dans cette luxueuse mode qui consistait à décorer d’un chiffre royal diamanté les nobles dames au service de la souveraine. Créée à la veille du mariage impérial en 1853, la Maison de l’Impératrice fut dirigée tout au long de l’Empire par la princesse d’Essling, Grande Maîtresse de la Maison de l’Impératrice. Elle était assistée par la duchesse de Bassano, Dame d’honneur, qui fut remplacée à sa mort en 1867 par la comtesse Waleswka. Venaient ensuite les Dames du Palais en charge du service d’honneur quotidien de l’Impératrice. Jusqu’à la fin de l’Empire, seules quinze Dames occupèrent cette charge. Les sept premières furent nommées en 1853 : la comtesse de Montebello, la comtesse de Lezay-Marnesia (Dame honoraire du Palais après sa démission en 1866), la baronne de Pierres, la baronne de Malaret, la marquise de las Marismas, la marquise de Latour Maubourg et la comtesse de Feray (fille du général Bugeaud, elle démissionna en janvier 1855 et n’eut donc probablement jamais ce bijou). En 1855, six nouvelles Dames furent nommées : la baronne de Sancy de Parabère, la comtesse de la Bédoyère et sa soeur la comtesse de la Poëze, la comtesse de Lourmel, la comtesse de Rayneval et Mme de Saulcy. Elles furent rejointes en 1861 par la baronne de Viry Cohendier et enfin en 1866 par Mme Carette, ancienne Lectrice de l’Impératrice (sur son portrait réalisé en 1868 et conservé au Château de Compiègne, elle est représentée portant le bijou de sa nouvelle fonction). Toutes ces Dames arboraient quotidiennement ce spectaculaire bijou, insigne de fonction et véritable marque d’honneur. Caractéristique du style de son époque, il fut vraisemblablement créé peu après l’exposition universelle de 1855. En effet, deux chefsd’oeuvre s’y sont côtoyés, l’un témoin de son absence, l’autre l’ayant inspiré. Il s’agit d’une part du célèbre tableau de Franz Xaver Winterhalter « l’Impératrice Eugénie entourée de ses Dames d’honneur », peint dans les premiers mois de 1855, sur lequel l’artiste n’a pas fait figurer ce bijou qui ne devait donc pas encore orner les corsages des Dames de l’Impératrice , d’autre part de la couronne de l’Impératrice réalisée par Alexandre-Gabriel Lemonnier - aujourd’hui conservée au Louvre – qui a directement inspiré l’insigne, puisqu’elle est représentée au-dessus de l’écu chiffré. Attaché aux lumineux souvenirs de l’Impératrice Eugénie et de ses Dames d’honneur, sans doute réalisé à moins de vingt exemplaires, ce bijou constitue un rarissime témoignage des splendeurs impériales. OEuvres en rapport : Les bijoux de Dame de la Maison de l’Impératrice Eugénie sont particulièrement rares. - Celui de la Grande Maîtress

Auktionsarchiv: Los-Nr. 536
Auktion:
Datum:
07.04.2019
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