Beschreibung:

Rare et remarquable idole au Bouquetin Pueblos, pré hopi, Arizona, U.S.A Pierre dure, turquoise Longueur 43 cm. H: 25 cm Cette sculpture aux formes très équilibrées, fait appel à la géométrie pure que sont le cercle et le rectangle. Cinq siècles avant le XXème siècle, les artistes amérindiens avaient envisagés puis réalisés des sculptures dont il apparaît qu'elles auraient pu non seulement être aussi l'oeuvre d'artistes cubistes mais aussi provenir de civilisations encore plus lointaines dans le temps et l'espace comme la civilisation yéménite qui nous a laissé pour sa part de beaux bouquetins en albâtre, parfois à taille statuaire comme l'oeuvre considérée ici. On ne peut donc que noter l'ingéniosité de l'artiste anonyme qui nous a légué cette oeuvre du fond des ages. Il sculpte déjà en maîtrisant parfaitement la géométrie des formes, utilise la gravure pour suggérer la queue de l'animal, évide l'enroulement des cornes pour donner de la légèreté et de l'élégance à l'ensemble, et enfin positionne avec génie le sertissage des yeux en turquoise aux angles frontaux même de la tête, concourrant ainsi puissamment à ce que la déité semble regarder non seulement sur le devant mais aussi sur les côtés. Ce sont ces constatations qui nous amène à vérifier le caractère exceptionnel de l'oeuvre, réalisée en outre dans une pierre dure qui est largement supérieure en qualité aux différents grés qui sont habituellement utilisés pour les pièces classiques. Ce petit monument réalisé à l'image stylisée d'un animal est donc une oeuvre universelle et en substance un chef d'oeuvre qui nous permet d'établir un certain nombre d'analogies avec des pièces maîtresses de l'Art Moderne, un travail qui a été réalisé et vous est proposé par Monsieur Fabrice Autané, Historien d'art et Expert en Art Moderne. Beaux dépôts calcaires en partie basse de l'idole et sur les flancs, exceptionnel état. - Publication: « Master Pièces of the Pueblo Art ». OEuvre ayant fait l'objet d'un court métrage de la société de production Biapal et visible sur http://vimeo.com/111406152 Un ensemble de tests scientifiques a été conduit par le CIRAM sur ce chef d'oeuvre pré hopi. Le CIRAM est un laboratoire indépendant ayant produit ses analyses à diverses institutions et présentant comme références le Musée du Louvre - Paris, le Musée du Petit Palais - Paris, le Musée Auguste Rodin - Paris, le Musée Arthur Rimbaud - Charleville Mézières, le Musée des Beaux-Arts - Carcassonne, le Musée des Beaux-Arts - Dijon, le Musée des Beaux-Arts - Libourne, en collaboration avec l'Ambassade des États-Unis de Paris, le Musée des Beaux-Arts - Pau, le Musée Champollion - Figeac, le Musée de l'Histoire Maritime - Nouméa - Nouvelle Calédonie, leMusée Historique de la ville de Strasbourg, le Musée Georges-Labit - Toulouse,,le Musée Lorrain - Nancy, le Musée Toulouse Lautrec - Albi, la Fondation Giacometti - Paris Ces tests confirment scientifiquement l'expertise, sont consultables auprès de la Maison de vente, et seront remis à l'adjudicataire Alors que la similitude avec la sculpture zoomorphe en albâtre de l'Arabie du Sud est évidente, aucun lien civilisationnel n'existe ni dans le temps ni dans l'espace entre les oeuvres du Yémen du premier millénaire avant notre ère et notre bouquetin Pueblo du XIIème XIVème siècle. Seul l'universalité des formes de notre sculpture engendre cette concordance stylistique. Au XXème siècle, dès 1907, André Derain bien que peintre Fauve, sculpte une oeuvre cubiste « Homme accroupi », oeuvre inscrite dans un cube et tout droit sortie de son épannelage, lui conférant du même coup une très grande tension. Derain était en effet, avec son ami et confrère Maurice de Vlaminck l'un des premiers à collecter des oeuvres d'art premier, en l'espèce il s'agissait de masques et des statuettes d'Afrique de l'Ouest. Il a donc été influencé par ce type de sculptures exprimées à partir de simples volumes géométriques. Dans le sillage de Derain, Constantin Brancusi utilise les mêmes