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Auktionsarchiv: Los-Nr. 57

Rare boîte à mouches en écaille piquée d'or...

Schätzpreis
10.000 € - 15.000 €
ca. 12.240 $ - 18.361 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 57

Rare boîte à mouches en écaille piquée d'or...

Schätzpreis
10.000 € - 15.000 €
ca. 12.240 $ - 18.361 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

Rare boîte à mouches en écaille piquée d'or d'époque Louis XV. La monture en or, Paris, 1722-1726. Boîte à plaques d'écaille noire montée et doublée en or jaune, en forme de coquille à bords contournés et moulurés de style rocaille, s'ouvrant à charnière par un poussoir ciselé, la bâte ciselée de rinceaux sur fond sablé. Le couvercle à décor piqué uniquement de points en or jaune figurant une nature morte de fruits exotiques animée par une libellule, le revers à décor également piqué d'or d'un simple fruit exotique entouré de deux insectes volants. L'intérieur est incrusté d'un miroir au mercure au dos du couvercle, nous laissant penser qu'il s'agisse d'une boîte à mouches. Bon état, légères rayures d'usage à l'écaille. Paris, 1722-1726. Poinçon de décharge pour les menus ouvrages (843 millièmes). Poinçons de charge ou de lettre-date incomplet. Poinçon d'orfèvre incomplet (on semble y voir un F, peut-être pour Louis Fasquel?). Numéro d'inventaire gravé : JA 4562 sttt. L. 6,2 x P. 4,5 x H. 1,4 cm. Poids brut : 58,7 g. (lot expertisé en collaboration avec Maxime CHARRON Expert) Provenance Collection privée, France. Œuvres en rapport - Un pommeau de canne avec lorgnette en écaille piquée d'or avec des insectes identiques, Paris, 1720-1730, est conservée au musée de l'Ermitage, inv. Э-3528 (ill. 1). - Un étui à message en écaille piquée d'or avec des insectes identiques, Paris, 1720-1730, est conservée au musée de l'Ermitage, inv. Э-2696 (ill. 2). - Une boîte à mouches rectangulaire en écaille piquée d'or avec un décor plus riche mais ornée d'insectes identiques notamment au revers entourant la scène centrale à rapprocher de la nôtre, Paris, circa 1720, est conservée au musée de l'Ermitage, inv. Э-4194 (ill. 3). - Une tabatière en écaille piquée d'or ornée au revers d'un moulin à rapprocher de notre nature morte, Paris, circa 1720, est conservée au musée de l'Ermitage, inv. Э-4781 (ill. 4). - Une tabatière de présent royal en écaille piquée d'or à décor d'un vellum et au revers d'une tortue à rapprocher de notre nature morte, montée en or par Daniel Govaers, Paris, 1725-1726, est conservée au musée du Louvre, inv. OA-10.670 (ill. 5). Elle était en 1981 la plus ancienne des boîtes en or appartenant au Louvre. - Une tabatière en or de même forme que la nôtre avec un décor similaire sur écaille mais en coulé d'or, par Louis Fasquel, Paris, 1723-1724, est reproduit dans l'ouvrage récent d'Alexis Kugel (collection particulière, voir ci-après, p. 16, ill. 2). Littérature - Serge Grandjean, Catalogue des tabatières, boîtes et étuis des XVIIIe et XIXe siècles du musée du Louvre, Paris, 1981, n° 121 et p. 391 et suivantes. - Alexis Kugel, Complètement piqué. Le fol art de l'écaille à la cour de Naples, éd. Monelle Hayot, 2018. Historique Durant le premier tiers du XVIIIe siècle se perfectionna un procédé d'incrustation en or ou en argent sur écaille quasi simultanément dans plusieurs pays d'Europe occidentale (France, Italie, Allemagne, Angleterre, Hollande), sans que l'on puisse encore en déterminer le centre d'origine, faute de pièces d'archives. Il rappelle le mode utilisé sur certains meubles de la fin du règne de Louis XIV, particulièrement ceux d'André-Charles Boulle. Son emploi donna lieu à des créations souvent raffinées ; l'inspiration en avait été fournie par des recueils d'ornemanistes, ceux des Français Jean Bérain Pierre Bourdon (1703), G. Roberday (1710), Jean Bourguet (1723) ou encore de l'Allemand Paul Decker (vers 1710), etc. La technique ici employée est l'une des variantes du piqué, qui consiste simplement à piquer de trous les parois d'écaille, suivant un modèle, et à mettre verticalement dans ces trous des fils d'or ou d'argent que l'on coupe ensuite à l 'extrémité, d'où le terme de piqué-point ou clouté d'or. On a relevé seulement quatre noms de spécialistes d'écaille en Italie mais aucun en France jusqu'à présent, en dehors des poinçons de maîtres-orfèvres parisiens auteurs des montures, tels que Gouers ou Rémy

Auktionsarchiv: Los-Nr. 57
Auktion:
Datum:
26.05.2021
Auktionshaus:
Delorme & Collin du Bocage
Salle 9 - Hôtel Drouot , 9, rue Drouot 75009 Paris
Beschreibung:

Rare boîte à mouches en écaille piquée d'or d'époque Louis XV. La monture en or, Paris, 1722-1726. Boîte à plaques d'écaille noire montée et doublée en or jaune, en forme de coquille à bords contournés et moulurés de style rocaille, s'ouvrant à charnière par un poussoir ciselé, la bâte ciselée de rinceaux sur fond sablé. Le couvercle à décor piqué uniquement de points en or jaune figurant une nature morte de fruits exotiques animée par une libellule, le revers à décor également piqué d'or d'un simple fruit exotique entouré de deux insectes volants. L'intérieur est incrusté d'un miroir au mercure au dos du couvercle, nous laissant penser qu'il s'agisse d'une boîte à mouches. Bon état, légères rayures d'usage à l'écaille. Paris, 1722-1726. Poinçon de décharge pour les menus ouvrages (843 millièmes). Poinçons de charge ou de lettre-date incomplet. Poinçon d'orfèvre incomplet (on semble y voir un F, peut-être pour Louis Fasquel?). Numéro d'inventaire gravé : JA 4562 sttt. L. 6,2 x P. 4,5 x H. 1,4 cm. Poids brut : 58,7 g. (lot expertisé en collaboration avec Maxime CHARRON Expert) Provenance Collection privée, France. Œuvres en rapport - Un pommeau de canne avec lorgnette en écaille piquée d'or avec des insectes identiques, Paris, 1720-1730, est conservée au musée de l'Ermitage, inv. Э-3528 (ill. 1). - Un étui à message en écaille piquée d'or avec des insectes identiques, Paris, 1720-1730, est conservée au musée de l'Ermitage, inv. Э-2696 (ill. 2). - Une boîte à mouches rectangulaire en écaille piquée d'or avec un décor plus riche mais ornée d'insectes identiques notamment au revers entourant la scène centrale à rapprocher de la nôtre, Paris, circa 1720, est conservée au musée de l'Ermitage, inv. Э-4194 (ill. 3). - Une tabatière en écaille piquée d'or ornée au revers d'un moulin à rapprocher de notre nature morte, Paris, circa 1720, est conservée au musée de l'Ermitage, inv. Э-4781 (ill. 4). - Une tabatière de présent royal en écaille piquée d'or à décor d'un vellum et au revers d'une tortue à rapprocher de notre nature morte, montée en or par Daniel Govaers, Paris, 1725-1726, est conservée au musée du Louvre, inv. OA-10.670 (ill. 5). Elle était en 1981 la plus ancienne des boîtes en or appartenant au Louvre. - Une tabatière en or de même forme que la nôtre avec un décor similaire sur écaille mais en coulé d'or, par Louis Fasquel, Paris, 1723-1724, est reproduit dans l'ouvrage récent d'Alexis Kugel (collection particulière, voir ci-après, p. 16, ill. 2). Littérature - Serge Grandjean, Catalogue des tabatières, boîtes et étuis des XVIIIe et XIXe siècles du musée du Louvre, Paris, 1981, n° 121 et p. 391 et suivantes. - Alexis Kugel, Complètement piqué. Le fol art de l'écaille à la cour de Naples, éd. Monelle Hayot, 2018. Historique Durant le premier tiers du XVIIIe siècle se perfectionna un procédé d'incrustation en or ou en argent sur écaille quasi simultanément dans plusieurs pays d'Europe occidentale (France, Italie, Allemagne, Angleterre, Hollande), sans que l'on puisse encore en déterminer le centre d'origine, faute de pièces d'archives. Il rappelle le mode utilisé sur certains meubles de la fin du règne de Louis XIV, particulièrement ceux d'André-Charles Boulle. Son emploi donna lieu à des créations souvent raffinées ; l'inspiration en avait été fournie par des recueils d'ornemanistes, ceux des Français Jean Bérain Pierre Bourdon (1703), G. Roberday (1710), Jean Bourguet (1723) ou encore de l'Allemand Paul Decker (vers 1710), etc. La technique ici employée est l'une des variantes du piqué, qui consiste simplement à piquer de trous les parois d'écaille, suivant un modèle, et à mettre verticalement dans ces trous des fils d'or ou d'argent que l'on coupe ensuite à l 'extrémité, d'où le terme de piqué-point ou clouté d'or. On a relevé seulement quatre noms de spécialistes d'écaille en Italie mais aucun en France jusqu'à présent, en dehors des poinçons de maîtres-orfèvres parisiens auteurs des montures, tels que Gouers ou Rémy

Auktionsarchiv: Los-Nr. 57
Auktion:
Datum:
26.05.2021
Auktionshaus:
Delorme & Collin du Bocage
Salle 9 - Hôtel Drouot , 9, rue Drouot 75009 Paris
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