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Auktionsarchiv: Los-Nr. 210

Rare assiette à dessert du service

Schätzpreis
200.000 € - 250.000 €
ca. 228.519 $ - 285.649 $
Zuschlagspreis:
306.250 €
ca. 349.920 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 210

Rare assiette à dessert du service

Schätzpreis
200.000 € - 250.000 €
ca. 228.519 $ - 285.649 $
Zuschlagspreis:
306.250 €
ca. 349.920 $
Beschreibung:

Rare assiette à dessert du service particulier dit «des quartiers généraux». «La Frégate La Muiron débarquant à Ajaccio avec le Général Bonaparte en octobre 1799» Rarissime assiette de Sèvres du service particulier de l'Empereur dit «des Quartiers généraux», emmenée par l'empereur NAPOLÉON Ier lors de son exil à Sainte-Hélène. Marli orné d'une frise de glaives reliés par une suite de feuilles de laurier et enrichie d'étoiles, sur fond vert de chrome. Centre peint et signé de Jean François ROBERT représentant l’arrivée de la Frégate La Muiron dans la ville natale de l’Empereur, lors du retour de la Campagne d’Egypte. Dos au chiffre «LL» entrelacés et numéroté «N°45», en creux. Restes de marquages de Sèvres «30-32». Diam.: 23,6 cm. B.E. Travail de la Manufacture impériale de Sèvres. Peint entre Avril et juillet 1808. Historique du service : Payé 65 449 francs, le service particulier de l'Empereur comportait outre un surtout de table en biscuit et un cabaret à café, un service à entrée et dessert dans lequel on retrouve les 72 assiettes à dessert dites «des Quartiers généraux». Celle ci coûte 425 francs, ce qui est un record pour l'époque. Les instructions de NAPOLÉON reprises par Daru étaient que «que parmi ces dessins, il n'y ait point de bataille ni de noms d'hommes mais qu'au contraire, les sujets n'offrent que des allusions très indirectes qui réveillent des souvenirs agréables». Lors de la 1e Restauration en 1814, Louis XVIII prend possession du service, fait disparaître les marquages de la Manufacture Impériale de Sèvres, appose son monogramme (le double L) et fait numéroter les assiettes. Après Waterloo, l'Empereur emporte à Sainte Hélène 70 (ou 60) assiettes de son service, dont la nôtre. Certaines de ces assiettes du service furent données par lui. L'inventaire dressé à la mort de l'Empereur faisait état de «54 assiettes de porcelaine de Sèvres pour dessert» et son testament stipulait: «[...] Je charge le comte de Montholon de garder ces objets et de les remettre à mon fils lorsqu'il aura seize ans...». On connaît les difficultés que Montholon aura à transmettre ces objets au fils de NAPOLÉON. Après le refus de la monarchie autrichienne d'exaucer les volontés du défunt, Montholon conservera ces assiettes puis en donnera certaines, notamment au fils Las Cases. Historique de l’assiette : Le sujet de notre assiette est une volonté de l’Empereur, qui demande que soit reproduit son arrivée à Fréjus « avec une frégate [la Muiron] et deux petits bâtiments qui y arrivent » (cité par Karine Huguenaud). Erreur ou plus probablement modification de la volonté impériale (surtout pour un service de cette importance), c’est l’arrivée à Ajaccio qui sera représenté par Jean François Robert L’inspiration du dessin, comme beaucoup des sujets égyptiens du service, est le « Voyage dans la Basse et la Haute Egypte » de Vivant Denon Nous retrouvons cette vue de la Muiron arrivant en Corse, dessinée par Denon et gravée par Guiseppe Pera. L’assiette est peinte par Jean-François Robert (1778-1855) qui travaille à la manufacture de Sèvres à partir de 1806 avant de créer son propre atelier et de devenir décorateur pour Baccarat, Saint Louis, Bercy et Choisy. L’assiette laissée aux Tuileries durant la Première Restauration est marquée au dos du chiffre royal, et numérotée 45. Emportée à Sainte-Hélène, elle est une des rares assiettes évoquées par les mémorialistes, et faisait partie de celles que l’Empereur aimait montrer à ses proches. Ainsi le Comte Marchand, son valet, évoque : « Chaque pièce (de ce service) représentait des vues de champ de bataille ou de grandes villes. Les regardant un jour avec le comte de Montholon, l’Empereur s’arrêta à l’une d’elles qui représentait la ville d’Ajaccio au moment où la frégate La Muiron, ayant le général Bonaparte à son bord jetait l’ancre dans le port à son arrivée d’Egypte : "Tenez Montholon, voilà ma maison, je suis persuadé que cette barque auprès de la frégate, est celle de ma nourrice (…)" » On note

Auktionsarchiv: Los-Nr. 210
Auktion:
Datum:
02.07.2017
Auktionshaus:
Osenat Maison de vente aux enchères
9-11 rue Royale
77300 Fontainebleau
Frankreich
contact@osenat.com
+33 (0)1 64222762
Beschreibung:

Rare assiette à dessert du service particulier dit «des quartiers généraux». «La Frégate La Muiron débarquant à Ajaccio avec le Général Bonaparte en octobre 1799» Rarissime assiette de Sèvres du service particulier de l'Empereur dit «des Quartiers généraux», emmenée par l'empereur NAPOLÉON Ier lors de son exil à Sainte-Hélène. Marli orné d'une frise de glaives reliés par une suite de feuilles de laurier et enrichie d'étoiles, sur fond vert de chrome. Centre peint et signé de Jean François ROBERT représentant l’arrivée de la Frégate La Muiron dans la ville natale de l’Empereur, lors du retour de la Campagne d’Egypte. Dos au chiffre «LL» entrelacés et numéroté «N°45», en creux. Restes de marquages de Sèvres «30-32». Diam.: 23,6 cm. B.E. Travail de la Manufacture impériale de Sèvres. Peint entre Avril et juillet 1808. Historique du service : Payé 65 449 francs, le service particulier de l'Empereur comportait outre un surtout de table en biscuit et un cabaret à café, un service à entrée et dessert dans lequel on retrouve les 72 assiettes à dessert dites «des Quartiers généraux». Celle ci coûte 425 francs, ce qui est un record pour l'époque. Les instructions de NAPOLÉON reprises par Daru étaient que «que parmi ces dessins, il n'y ait point de bataille ni de noms d'hommes mais qu'au contraire, les sujets n'offrent que des allusions très indirectes qui réveillent des souvenirs agréables». Lors de la 1e Restauration en 1814, Louis XVIII prend possession du service, fait disparaître les marquages de la Manufacture Impériale de Sèvres, appose son monogramme (le double L) et fait numéroter les assiettes. Après Waterloo, l'Empereur emporte à Sainte Hélène 70 (ou 60) assiettes de son service, dont la nôtre. Certaines de ces assiettes du service furent données par lui. L'inventaire dressé à la mort de l'Empereur faisait état de «54 assiettes de porcelaine de Sèvres pour dessert» et son testament stipulait: «[...] Je charge le comte de Montholon de garder ces objets et de les remettre à mon fils lorsqu'il aura seize ans...». On connaît les difficultés que Montholon aura à transmettre ces objets au fils de NAPOLÉON. Après le refus de la monarchie autrichienne d'exaucer les volontés du défunt, Montholon conservera ces assiettes puis en donnera certaines, notamment au fils Las Cases. Historique de l’assiette : Le sujet de notre assiette est une volonté de l’Empereur, qui demande que soit reproduit son arrivée à Fréjus « avec une frégate [la Muiron] et deux petits bâtiments qui y arrivent » (cité par Karine Huguenaud). Erreur ou plus probablement modification de la volonté impériale (surtout pour un service de cette importance), c’est l’arrivée à Ajaccio qui sera représenté par Jean François Robert L’inspiration du dessin, comme beaucoup des sujets égyptiens du service, est le « Voyage dans la Basse et la Haute Egypte » de Vivant Denon Nous retrouvons cette vue de la Muiron arrivant en Corse, dessinée par Denon et gravée par Guiseppe Pera. L’assiette est peinte par Jean-François Robert (1778-1855) qui travaille à la manufacture de Sèvres à partir de 1806 avant de créer son propre atelier et de devenir décorateur pour Baccarat, Saint Louis, Bercy et Choisy. L’assiette laissée aux Tuileries durant la Première Restauration est marquée au dos du chiffre royal, et numérotée 45. Emportée à Sainte-Hélène, elle est une des rares assiettes évoquées par les mémorialistes, et faisait partie de celles que l’Empereur aimait montrer à ses proches. Ainsi le Comte Marchand, son valet, évoque : « Chaque pièce (de ce service) représentait des vues de champ de bataille ou de grandes villes. Les regardant un jour avec le comte de Montholon, l’Empereur s’arrêta à l’une d’elles qui représentait la ville d’Ajaccio au moment où la frégate La Muiron, ayant le général Bonaparte à son bord jetait l’ancre dans le port à son arrivée d’Egypte : "Tenez Montholon, voilà ma maison, je suis persuadé que cette barque auprès de la frégate, est celle de ma nourrice (…)" » On note

Auktionsarchiv: Los-Nr. 210
Auktion:
Datum:
02.07.2017
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