Beschreibung:

Quiqueran de Beaujeu, Pierre de LA NOUVELLE AGRICULTURE, OU INSTRUCTION GÉNÉRALE POUR ENSEMENTER TOUTES SORTES D’ARBRES FRUICTIERS, AVEC L’USAGE & PROPRIETEZ D’ICEUX… AVEC DIVERS TRAICTEZ, DES COULEURS & NATUREL DES ANIMAUX [TRADUIT PAR FRANÇOIS DE CLARET, ARCHIDIACRE D’ARLES]. TOURNON, ROBERT REIGNAUD, 1616. In-8 (177 x 112 mm) de 20 ff.n.ch. et 640 pp. Vélin rigide à rabats, titre à l’encre noire au dos, traces d’attaches (reliure de l’époque). Rousseurs éparses et peu prononcées, auréole claire au bas du titre. Édition originale de la traduction française. Exemplaire de deuxième émission. L’ouvrage a d’abord paru à Lyon, chez le même éditeur, sous le titre de La Provence louée par feu Pierre Quiqueran. La collation et l’examen des signatures semblent prouver que cette édition de 1616 est en fait un réemploi de la précédente sous un titre plus adapté à un public de propriétaires ruraux et de chasseurs. Les chapitres XI à XXIX du livre second (pp. 221 à 303) sont en effet consacrés à la chasse, aux chiens, au gibier et à la pêche. On trouve des digressions sur les taureaux et la tauromachie (Camargue oblige) aux pages 155 à 198 du même livre. L’ouvrage originel, description et éloge de la Provence, a paru à Paris en 1551 sous le titre De laudibus Provinciæ libri tres. L’auteur, Pierre de Quiqueran de Beaujeu (1522-1550), était membre d’une des plus anciennes familles de Provence. Proche du cardinal de Tournon et des Du Bellay, il évolua dans les cours de François Ier – qui lui octroya l’évêché de Senez – et d’Henri II. Un coup d’apoplexie interrompit brutalement l’ascension de ce lettré provençal qui avait reçu une solide éducation humaniste. Plaisant exemplaire de cette édition rare. Provenance : Bibliothèque conventuelle du XVIIe siècle (ex-libris à l’encre brune sur la page de titre). Références : Thiébaud, 764 : n'a pas vu d'exemplaire. – Souhart, 392 : « Fait longuement l’éloge de la chasse et du chien ». – Voir aussi : Brunet, IV, 1033, qui cite d’après Lelong une édition d’Arles, 1613, dont nous n’avons pas trouvé trace.