Beschreibung:

Quatre documents concernant Natalia GONTCHAROVA 1) Carton d’exposition de GONTCHAROVA et de LARIONOW à la galerie de Paul Guillaume du 18 au 30 juin 1914 10,5 x 14 cm 2) Plaquette de l’Exposition des Œuvres de GONTCHAROVA et de LARIONOW L’Art Décoratif Théâtral Moderne Galerie Sauvage. 16 avril au 7 mai 1918 Comporte les reproductions d’un dessin de Larionow et d’un dessin de Gontcharova sur deux feuillets séparés joints. 4 pages et 2 feuillets 27,8 x 16,5 cm 3) Une carte de circulation au nom de GONTCHAROVA du Théâtre Sarah Bernhardt pour les Ballets Russes de Diaghilew en mai et juin 1926 Au dos une date au crayon de couleur bleu 6/6/26 et une esquisse de trois danseuses, ainsi qu’une annotation : lundi à 5 h chez Nabokov 10,5 x 13,5 cm 4) Une lettre de Jacques de Brunoff à Natalia Gontcharova postée le 18 mars 1922 Un feuillet recto à en-tête. Dans une enveloppe à en-tête. « Chère Madame, je crois que nous avons oublié dans la nomenclature les noms de Jean Cocteau auteur de Parade et du Dieu Bleu et peut-être J-L Vaudoyer auteur du Spectre de la Rose. Le premier seul, je crois, importe vraiment. Bien sincèrement à vous Jacques de Brunoff / P. S. Je passerai lundi après déjeuner pour vous apporter votre alphabet et voir votre esquisse ». 21 x 17 cm Larionov – Gontcharova Les lots N° 85 à 94 proviennent de la dispersion de la bibliothèque de Michel HOOG (1932-2000) le 26 juin 2016 à Bayeux. M. Hoog a aidé la veuve de Larionov à transmettre (cf. extraits infra) une partie des documents de Larionov au Musée National d’Art Moderne. Il a reçu de madame Larionov en particulier le dessin (lot N° 78), et les autres pièces ont pu soit lui être données par la veuve de Larionov soit être jugées sans intérêt par le Musée. La plupart de ces documents étaient conservés par Michel Hoog entre les pages d’un ouvrage consacré à Larionov et ainsi ont été sauvés. Les extraits suivants donnent un aperçu des relations entre Larionov et Michel Hoog : « IV. Fonds Larionov : Il s’agit d’un ensemble d’un grand intérêt, réuni au cours de plusieurs années par Michel Hoog, dans des conditions assez particulières. À la mort de Larionov (1964), sa veuve entreprit de « nettoyer » l’appartement, en jetant indistinctement toutes sortes de papiers, dessins, gravures, imprimés, matrices photographiques... Michel Hoog demanda alors et obtint la permission d’emporter ces documents et de les donner au Musée...». Centre Georges Pompidou. Centre National d’Art et de Culture. Note de Pierre Georgel à Pontus Hulten, Germain Viatte, Nicole Barbier, Pierrette Viard. 20 juillet 1976. Copie : Michel Hoog, A. de La Baumelle. « C’est à ce moment-là [début des années 60] que Michel Hoog, nouveau conservateur au Musée national d’art moderne qui s’intéresse particulièrement aux archives, engage de nombreux contacts et recherches avec les artistes russes de l’École de Paris, devenant l’un des meilleurs spécialistes de Larionov dont il publiera plus tard les écrits. Ses relations privilégiées avec Michel Larionov avant sa mort en 1964, puis avec Madame Alexandra Tomilina Larionov lui ont permis de constituer peu à peu au Musée un fonds documentaire important comprenant un ensemble de clichés de verre, de négatifs et tirages sur les œuvres des deux artistes (environ 830 pièces) ainsi qu’un nombre considérable de documents d’archives (cartons d’invitation, manuscrits, correspondances, affiches, programmes de ballet, catalogues et livres, coupures de presse) aujourd’hui intégrés à la réserve de la Documentation générale du Musée (Centre national d’art et de culture Georges-Pompidou). » Sur la constitution du fonds Larionov - Gontcharova, par Germain Viatte, directeur du Musée national d’art moderne - Centre de création industrielle. Texte publié dans le catalogue N. Gontcharova - M. Larionov, collection monographies du Musée national d’art moderne, 1995.