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Auktionsarchiv: Los-Nr. 479

PROUST, Marcel. Deux lettres autographes signées à Robert de Montesquiou. [29 juin et 18 novembre 1905].

Schätzpreis
15.000 € - 20.000 €
ca. 17.776 $ - 23.702 $
Zuschlagspreis:
18.750 €
ca. 22.220 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 479

PROUST, Marcel. Deux lettres autographes signées à Robert de Montesquiou. [29 juin et 18 novembre 1905].

Schätzpreis
15.000 € - 20.000 €
ca. 17.776 $ - 23.702 $
Zuschlagspreis:
18.750 €
ca. 22.220 $
Beschreibung:

PROUST, Marcel. Deux lettres autographes signées à Robert de Montesquiou. [29 juin et 18 novembre 1905]. Importantes lettres sur la perte et le deuil, adressées à Montesquiou, quelques jours avant la mort de Gabriel Yturri et pour l'inauguration du monument à sa mémoire. La première lettre, que Kolb date du 29 juin 1905 au soir, suite à une lettre de Montesquiou reçue par Proust, voit Proust s'excuser de ne pas avoir compris la faiblesse d'Yturri: "(...) J’avais écrit depuis une heure ces deux lettres, l’une pour vous et l’autre pour Yturri, et je voulais renoncer à les faire porter ce soir pour ne pas risquer de fatiguer un malade du tintement d’une sonnette tardive, quand je reçois votre mot. Vous me dites "Yturri, vous le savez etc." Cher Monsieur, j’espère que vous me croyez assez de coeur pour penser qu’au contraire je ne savais rien (…) Je ne me serais pas tu de cela dans mes lettres, je vous aurais mieux manifesté la tristesse et l’inquiétude que je ressens profondément (…)". Yturri devait mourir le 6 juillet 1905. Quelques mois plus tard, le 18 novembre 1905, Proust doit décliner l’inauguration du monument d’Yturri élevé par Robert de Montesquiou, prévue pour le 20 novembre. Il ouvre sa lettre par le premier vers du Cygne de Baudelaire, poème de deuil dédié à Victor Hugo " Andromaque! Je pense à vous! (...) Que j'aurais voulu (...) m'unir à la petite troupe de ceux à qui vous ne pouvez dire les mots de l'Evangile: "J'ai pleuré et vous ne m'avez pas consolé". Il y a un temps où nos exclusions s’adressent à ceux à qui nous pouvons dire les deux premiers versets : "J’ai chanté et vous n’avez pas dansé (…) Mais il vient un jour où, tenant nos pleurs pour plus précieux que nos chants, nous pardonnons à ceux qui n’ont pas dansé quand nous chantons, si ceux-là nous ont consolé quand l’heure de pleurer est venue ". Kolb, V, pp. 272-273 et pp. 371-372. 7 pages (174 x 114 mm) au total, sur papier de deuil, (pliures anciennes, petite déchirure au pli).

Auktionsarchiv: Los-Nr. 479
Auktion:
Datum:
28.11.2017
Auktionshaus:
Christie's
Paris
Beschreibung:

PROUST, Marcel. Deux lettres autographes signées à Robert de Montesquiou. [29 juin et 18 novembre 1905]. Importantes lettres sur la perte et le deuil, adressées à Montesquiou, quelques jours avant la mort de Gabriel Yturri et pour l'inauguration du monument à sa mémoire. La première lettre, que Kolb date du 29 juin 1905 au soir, suite à une lettre de Montesquiou reçue par Proust, voit Proust s'excuser de ne pas avoir compris la faiblesse d'Yturri: "(...) J’avais écrit depuis une heure ces deux lettres, l’une pour vous et l’autre pour Yturri, et je voulais renoncer à les faire porter ce soir pour ne pas risquer de fatiguer un malade du tintement d’une sonnette tardive, quand je reçois votre mot. Vous me dites "Yturri, vous le savez etc." Cher Monsieur, j’espère que vous me croyez assez de coeur pour penser qu’au contraire je ne savais rien (…) Je ne me serais pas tu de cela dans mes lettres, je vous aurais mieux manifesté la tristesse et l’inquiétude que je ressens profondément (…)". Yturri devait mourir le 6 juillet 1905. Quelques mois plus tard, le 18 novembre 1905, Proust doit décliner l’inauguration du monument d’Yturri élevé par Robert de Montesquiou, prévue pour le 20 novembre. Il ouvre sa lettre par le premier vers du Cygne de Baudelaire, poème de deuil dédié à Victor Hugo " Andromaque! Je pense à vous! (...) Que j'aurais voulu (...) m'unir à la petite troupe de ceux à qui vous ne pouvez dire les mots de l'Evangile: "J'ai pleuré et vous ne m'avez pas consolé". Il y a un temps où nos exclusions s’adressent à ceux à qui nous pouvons dire les deux premiers versets : "J’ai chanté et vous n’avez pas dansé (…) Mais il vient un jour où, tenant nos pleurs pour plus précieux que nos chants, nous pardonnons à ceux qui n’ont pas dansé quand nous chantons, si ceux-là nous ont consolé quand l’heure de pleurer est venue ". Kolb, V, pp. 272-273 et pp. 371-372. 7 pages (174 x 114 mm) au total, sur papier de deuil, (pliures anciennes, petite déchirure au pli).

Auktionsarchiv: Los-Nr. 479
Auktion:
Datum:
28.11.2017
Auktionshaus:
Christie's
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