Beschreibung:

PROFIL HUMAIN Région de Guanacaste, Péninsule de Nicoya, Costa Rica 200 à 600 après J.-C. Jade vert translucide à surface brillante Rare représentation d'un personnage assis aux traits stylisés. La coiffure est soulignée par des encoches verticales répétitives. H. 8 cm COLLECTION CONSTITUEE DANS LES ANNES 60 PAR CARLOS BALSER POUR UN AMI PEINTRE D'ORIGINE HOLLANDAISE Dans les années 60, Carlos Balser travaillait au Costa Rica pour la banque centrale où il était chargé de constituer la magnifique collection d'or précolombien de cette institution publique. Archéologue autodidacte et aventurier, il a collaboré aussi à la même époque auprès de Doris Stone pour le Musée National à San José où il était chargé d'acheter auprès des huaqueros les fameux pendentifs en jade provenant du Guanacaste, du Diquis et du versant atlantique du Costa Rica. Plus tard, il fit don de sa collection au Musée National. Les magnifiques jades (colgantes) que nous proposons aux enchères aujourd'hui viennent de la collection privée d'un artiste hollandais, ami de Carlos Balser, au prêt duquel il a réuni cet ensemble unique au début des années 1960. La plupart des pendentifs sont accompagnés d'un certificat de Carlos Balser. Celui-ci écrivit de nombreux ouvrages sur les différentes cultures du Costa Rica qui font toujours autorités aujourd'hui.Les Jades typiques du Costa Rica sont généralement plats, et leur production a été «standardisée» avec la préparation préalable de plaques. Ils étaient portés comme pendentifs (colgantes) grâce à des petits trous forés d'avant en arrière ou, si la pièce était suffisamment épaisse, à une perforation pratiquée d'un côté à l'autre ou dans l'endos.Carte de l'Amérique centrale sur laquelle a été superposée la partie sud de la Mésoamérique (trame orangée). Les flèches indiquent des routes présumées du jade à cette époque précolombienne. On ne connait au monde que quelques sources de ?vrai' jade. La plus proche du Costa Rica reste la vallée de Motagua, au Guatemala; on en trouve aussi près de Copan, au Honduras. En vert, les secteurs où des ?jades' ont été découverts en abondance, d'abord dans la Région de Guanacaste (500 av. notre ère) puis dans la Région centrale (100 av. notre ère).LE JADE PRÉCIEUX ET MYSTÉRIEUX Vers 500 avant notre ère, une pierre verte réputée de grand pouvoir commence à faire briller les yeux des chefs et des caciques du Costa Rica: Le Jade. A preuve, les centaines de parures ainsi fabriquées, découvertes dans de riches tombes. Au sens minéralogique du terme, cette roche presque aussi dure que le quartz et d'autant plus séduisante qu'elle est translucide, se présente sous deux formes extrêmement semblables: la jadéite et la néphrite. Cela dit, les archéologues désignent aussi par «jade» les objets ayant été sculptés dans de belles pierres vert-pâle ou verte. Ces artefacts affichent les mêmes styles que ceux faits de «vrai» jade et ils devaient détenir à l'époque une charge symbolique comparable. Selon toute probabilité, ce sont des olmèques ou des personnes de leur tradition qui ont introduit des «jades» au Costa Rica; depuis de nombreux siècles déjà, de tels objets étaient produits en Mésoamérique. Les artisans costaricains ont vite appris à maitriser les techniques associées: taille, gravure, perçage, polissage. Pourtant un mystère demeure. Si les pierres ne manquent pas au Costa Rica, on ne connait là aucune source de jadéite ou de néphrite. Or, les objets de «vrai» jade abondent. Est-ce à dire qu'ils furent tous importés? Difficile à croire, répondent certains chercheurs, il y en a trop! Peut-être le matériau seulement l'était-il. Peut-être une source locale sera-t-elle découverte un jour