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Auktionsarchiv: Los-Nr. 98

Portrait présumé de Monsieur, comte de

Schätzpreis
1.500 € - 2.000 €
ca. 1.768 $ - 2.357 $
Zuschlagspreis:
1.040 €
ca. 1.225 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 98

Portrait présumé de Monsieur, comte de

Schätzpreis
1.500 € - 2.000 €
ca. 1.768 $ - 2.357 $
Zuschlagspreis:
1.040 €
ca. 1.225 $
Beschreibung:

Portrait présumé de Monsieur, comte de Provence, futur roi Louis XVIII (1755-1824). Miniature ovale peinte sur ivoire, le représentant en buste, de trois-quarts à droite, vêtu d’un habit gris violet et une cravate blanche à jabot de mousseline bordé de dentelle, portant les ordres de la Toison d’or (en bas à droite, ruban rouge) et de Saint-Lazare et de Notre-Dame du Mont-Carmel (en bas au centre, ruban amarante), sur fond gris. Bon état. Porte une signature à gauche en rouge : hall. Le cerclage en or 750 millièmes ciselé d’entrelacs de style Louis XVI. Poids brut : 11.9 g. H. 4.5 x L. 3.5 cm (5.2 x 4.3 cm avec cerclage). Provenance : Théodore Dablin (1781-1861). Puis conservé dans la collection de ses héritiers (étiquette d’inventaire n°261). Le legs au Louvre de 1861 comprenait notamment une tabatière en or émaillé ornée d’un portrait miniature du roi Louis XVI par P.-N. Violet (1749-1819) (inv. OA64), et un portrait miniature de femme par Hall (inv. MI816). Références : - Bien que la physionomie nous fasse penser, à première vue, à son frère aîné Louis XVI, avec qui on le confond souvent, plusieurs éléments nous font pencher pour le comte de Provence. D’abord son embonpoint, qu’il eut très tôt à la différence de son frère aîné (voir annexe 1) ; les yeux marrons, alors que Louis XVI avait les yeux bleu clair ; et surtout la présence de l’ordre de Saint-Lazare qu’il semble porter en cravate, comme toujours à partir de 1773, date à laquelle il devient grand-maître à l’avènement de son frère aîné sur le trône de France. - Notre portrait, bien que signé Hall, semble être une oeuvre plus tardive que la période de 1775-1780 à laquelle il devrait avoir été réalisé. On ne reconnaît que peu la virtuosité de l’artiste suédois, qui signait rarement ses portraits. La source de notre miniature peut-être rapprochée du portrait de Duplessis, dont il existe plu- sieurs versions, réalisé vers 1778 (voir annexe 2). Sur la version en habit rouge, ses décorations sont portées d’ailleurs au même endroit (voir annexe 3). Pierre-Adolphe Hall naît en 1739 à Boras, en Suède. Il se rend à Paris en 1766, où son compatriote Alexandre Roslin l’introduit dans la bonne société, il est admis à l’Académie royale en 1769. En 1771, il se marie avec la fille d’un riche marchand versaillais. Son talent le fait immédiatement remarquer. Par sa touche large et son sens des couleurs, il renouvelle l’art de la miniature, à tel point que Diderot le qualifiera de «Van Dyck de la miniature». Exceptionnellement doué, l’artiste travaille sur des supports variés et révolutionne la technique de la miniature en introduisant l’ivoire comme support. Il attire rapidement l’attention de la Cour, où il réalisera des portraits de différentes personnes, dont les trois princes royaux, Berry, Provence et Artois, respectivement futurs Louis XVI, Louis XVIII et Charles X. Il participe aux Salons de Toulouse et de Paris. La Révolution viendra mettre un terme à cette fulgurante carrière. En effet, sa clientèle se disperse en émigration. Il s’enrôle dans la Garde Nationale. Ensuite, après avoir vainement tenté sa chance auprès du roi de Suède, c’est en Belgique qu’il aboutit. Il meurt à Liège en 1793, à 54 ans, loin des siens restés en France. Pierre Adolphe Hall a donné un beau coup d’envoi à son art. Avec lui commence l’âge d’or de la miniature, qui ne prendra fin qu’avec l’avènement du daguerréotype. Parmi les portraits de la Famille royale, citons celui de la tabatière du Louvre représentant le roi Louis XVI vers 1776-1777 (OA 6850), non signé (voir annexe 4). Egalement sur une tabatière au Louvre le comte d’Artois (RF 5013), non signé (voir annexe 5). Le seul portrait connu du comte de Provence plus jeune, exposé au Salon de 1769 et signé, se trouve à Prague à la Narodni Galerie (inv. NG DK 5841). Bibliographie : PLINVAL de GUILLEBON Régine de, «Pierre-Adolphe Hall (1739- 1

Auktionsarchiv: Los-Nr. 98
Auktion:
Datum:
18.12.2017
Auktionshaus:
LECLERE - Auction Houses
Salle 1 - Drouot-Richelieu, 9, rue Drouot 75009 Paris
Beschreibung:

Portrait présumé de Monsieur, comte de Provence, futur roi Louis XVIII (1755-1824). Miniature ovale peinte sur ivoire, le représentant en buste, de trois-quarts à droite, vêtu d’un habit gris violet et une cravate blanche à jabot de mousseline bordé de dentelle, portant les ordres de la Toison d’or (en bas à droite, ruban rouge) et de Saint-Lazare et de Notre-Dame du Mont-Carmel (en bas au centre, ruban amarante), sur fond gris. Bon état. Porte une signature à gauche en rouge : hall. Le cerclage en or 750 millièmes ciselé d’entrelacs de style Louis XVI. Poids brut : 11.9 g. H. 4.5 x L. 3.5 cm (5.2 x 4.3 cm avec cerclage). Provenance : Théodore Dablin (1781-1861). Puis conservé dans la collection de ses héritiers (étiquette d’inventaire n°261). Le legs au Louvre de 1861 comprenait notamment une tabatière en or émaillé ornée d’un portrait miniature du roi Louis XVI par P.-N. Violet (1749-1819) (inv. OA64), et un portrait miniature de femme par Hall (inv. MI816). Références : - Bien que la physionomie nous fasse penser, à première vue, à son frère aîné Louis XVI, avec qui on le confond souvent, plusieurs éléments nous font pencher pour le comte de Provence. D’abord son embonpoint, qu’il eut très tôt à la différence de son frère aîné (voir annexe 1) ; les yeux marrons, alors que Louis XVI avait les yeux bleu clair ; et surtout la présence de l’ordre de Saint-Lazare qu’il semble porter en cravate, comme toujours à partir de 1773, date à laquelle il devient grand-maître à l’avènement de son frère aîné sur le trône de France. - Notre portrait, bien que signé Hall, semble être une oeuvre plus tardive que la période de 1775-1780 à laquelle il devrait avoir été réalisé. On ne reconnaît que peu la virtuosité de l’artiste suédois, qui signait rarement ses portraits. La source de notre miniature peut-être rapprochée du portrait de Duplessis, dont il existe plu- sieurs versions, réalisé vers 1778 (voir annexe 2). Sur la version en habit rouge, ses décorations sont portées d’ailleurs au même endroit (voir annexe 3). Pierre-Adolphe Hall naît en 1739 à Boras, en Suède. Il se rend à Paris en 1766, où son compatriote Alexandre Roslin l’introduit dans la bonne société, il est admis à l’Académie royale en 1769. En 1771, il se marie avec la fille d’un riche marchand versaillais. Son talent le fait immédiatement remarquer. Par sa touche large et son sens des couleurs, il renouvelle l’art de la miniature, à tel point que Diderot le qualifiera de «Van Dyck de la miniature». Exceptionnellement doué, l’artiste travaille sur des supports variés et révolutionne la technique de la miniature en introduisant l’ivoire comme support. Il attire rapidement l’attention de la Cour, où il réalisera des portraits de différentes personnes, dont les trois princes royaux, Berry, Provence et Artois, respectivement futurs Louis XVI, Louis XVIII et Charles X. Il participe aux Salons de Toulouse et de Paris. La Révolution viendra mettre un terme à cette fulgurante carrière. En effet, sa clientèle se disperse en émigration. Il s’enrôle dans la Garde Nationale. Ensuite, après avoir vainement tenté sa chance auprès du roi de Suède, c’est en Belgique qu’il aboutit. Il meurt à Liège en 1793, à 54 ans, loin des siens restés en France. Pierre Adolphe Hall a donné un beau coup d’envoi à son art. Avec lui commence l’âge d’or de la miniature, qui ne prendra fin qu’avec l’avènement du daguerréotype. Parmi les portraits de la Famille royale, citons celui de la tabatière du Louvre représentant le roi Louis XVI vers 1776-1777 (OA 6850), non signé (voir annexe 4). Egalement sur une tabatière au Louvre le comte d’Artois (RF 5013), non signé (voir annexe 5). Le seul portrait connu du comte de Provence plus jeune, exposé au Salon de 1769 et signé, se trouve à Prague à la Narodni Galerie (inv. NG DK 5841). Bibliographie : PLINVAL de GUILLEBON Régine de, «Pierre-Adolphe Hall (1739- 1

Auktionsarchiv: Los-Nr. 98
Auktion:
Datum:
18.12.2017
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Salle 1 - Drouot-Richelieu, 9, rue Drouot 75009 Paris
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