PONTALIS Jean-Bertrand [Paris, 1924 - id., 2013], philosophe, psychanalyste et écrivain français. Lettre autographe, signée de ses initiales, adressée à Michelle et Boris Vian. « 11 avril » ; 1 page in-4°. En-tête imprimé de la revue mensuelle « Les Temps Modernes ». « Vous voyez mes agneaux, on se décide pas. Tous les matins on met le départ en question, et on se met en question en même temps parce que nous autres on est philosophe et avec notre maître à tous, Descartes, il nous a recommandé cet exercice là. […] On se tâte pour ce qui est d’aller sur l’Atlantique, on se tâte, c’est une mauvaise manière de parler, car depuis que Rydice fréquente ce Boris, je sais pas quoi, je me demande ce qu’il lui a fait, mais elle est d’un distant ! Enfin dites nous vite comment c’est votre bled et s’il y a de l’aussi bon poisson qu’à St-Germain. J’attends votre babillarde. Michèle mon amour, si ton Boris je sais pas quoi te fait trop souffrir, tu vois, je te le cache plus, les Temps Modernes, ça m’appartient, alors toi et moi... enfin tu verras. Pour ça aussi faites pour le mieux ». En post-scriptum, il ajoute : « M. Vian, je n’ai toujours pas reçu le saxophone et le banjo que vous m’annonciez dans votre lettre du 3 courant.
PONTALIS Jean-Bertrand [Paris, 1924 - id., 2013], philosophe, psychanalyste et écrivain français. Lettre autographe, signée de ses initiales, adressée à Michelle et Boris Vian. « 11 avril » ; 1 page in-4°. En-tête imprimé de la revue mensuelle « Les Temps Modernes ». « Vous voyez mes agneaux, on se décide pas. Tous les matins on met le départ en question, et on se met en question en même temps parce que nous autres on est philosophe et avec notre maître à tous, Descartes, il nous a recommandé cet exercice là. […] On se tâte pour ce qui est d’aller sur l’Atlantique, on se tâte, c’est une mauvaise manière de parler, car depuis que Rydice fréquente ce Boris, je sais pas quoi, je me demande ce qu’il lui a fait, mais elle est d’un distant ! Enfin dites nous vite comment c’est votre bled et s’il y a de l’aussi bon poisson qu’à St-Germain. J’attends votre babillarde. Michèle mon amour, si ton Boris je sais pas quoi te fait trop souffrir, tu vois, je te le cache plus, les Temps Modernes, ça m’appartient, alors toi et moi... enfin tu verras. Pour ça aussi faites pour le mieux ». En post-scriptum, il ajoute : « M. Vian, je n’ai toujours pas reçu le saxophone et le banjo que vous m’annonciez dans votre lettre du 3 courant.
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