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Auktionsarchiv: Los-Nr. 123

PLAQUE de RELIURE en ivoire sculpté en bas-relief…

Schätzpreis
0 €
Zuschlagspreis:
2.850.000 €
ca. 3.379.143 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 123

PLAQUE de RELIURE en ivoire sculpté en bas-relief…

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0 €
Zuschlagspreis:
2.850.000 €
ca. 3.379.143 $
Beschreibung:

PLAQUE de RELIURE en ivoire sculpté en bas-relief sur deux registres. Registre supérieur, de gauche à droite : scène représentant les trois Résurrections, celles du fils de la veuve de Naïn, de la fille de Jaïre et de Lazare : le Christ debout bénit de la main droite trois personnages dont n’apparaissent que les têtes ; les trois ressuscités semblent comme émerger d’un édicule au mur appareillé percé d’une fenêtre aux volets ouverts. Cette scène est séparée de la suivante par un châtelet à la porte fermée flanquée de deux tours aux toits coniques reliées par des créneaux, le tout est surmonté de deux tourelles de défense insérées dans une muraille. Sur la droite est représenté un sujet rare servant de prélude à l’entrée du Christ dans Jérusalem que seul l’Evangile de saint Mathieu relate (Mat., 21) : Deux apôtres vont chercher l’ânesse et l’ânon pour l’entrée du Christ. Registre inférieur : l’Entrée du Christ à Jérusalem. Au centre, Jésus est à califourchon sur l’ânesse et bénit les apôtres qui l’entourent de la main droite. Ceux-ci sont au nombre de douze, un a la tête encapuchonnée, cinq sont munis d’une palme, trois autres tiennent dans leur main des couvertures destinées à être étendues sous les pas de l’animal. Une suite de vagues, sous les Résurrections et le châtelet, vient séparer les sujets représentés.Tétramorphe aux quatre angles dont les pattes, les ailes ou les phylactères débordent en partie sur la bordure à décor de feuilles d’acanthe qui encadre l’ensemble des scènes bibliques.Trou de fixation aux quatre angles.Art carolingien, seconde école de Metz ou sa suite, vers 880/910Hauteur : 20,1 cm – Largeur : 13,3 cm – Epaisseur : 0,7 cm(angle supérieur droit recollé, manque le pouce droit du Christ au registre supérieur, traces de colle au dos) Provenance : Collection privée de l’ouest de la France, dans la famille depuis plusieurs générations.Un rapport scientifique du Laboratoire CIRAM en date du 25 septembre 2020 indique une datation de l’ivoire par la méthode du carbone 14 se situant à 95,4 % de confiance entre 688 et 884 après J.C., avec une probabilité de 74,3 % pour la période couvrant 771 à 884.L’Occident a connu un renouveau de la sculpture sur ivoire à partir de la fin du VIIIe siècle jusqu’au début du Xe. C’est ainsi que l’on dispose de plusieurs dizaines de plaques de cette époque qui étaient destinées à enrichir les reliures d’évangéliaires, psautiers ou autres manuscrits. Cet art aulique par excellence – c’est-à-dire proche de la cour – était élaboré à l’ombre des abbayes et des chapitres épiscopaux, dans les milieux intellectuels et lettrés de théologiens. De la reliure du Psautier de Dagulf conservée au Louvre - que l’on peut dater des années 783-795- aux œuvres qui annoncent le passage à l’art ottonien du premier quart du Xe siècle, on observe une diversité de factures et d’interprétations qui sont le reflet de la multiplicité des sources iconographiques et de la localisation des ateliers. Durant ce siècle et demi, nombre d’ateliers ont travaillé en effet l’ivoire dans la vaste aire géographique où s’exerçait le pouvoir des fils et petits-fils de Charlemagne, de la cour septentrionale germanique à celle pontificale romaine en passant par la Lotharingie. Les historiens de l’art ont ainsi tenté de regrouper certaines œuvres en différentes écoles entre les Première et Seconde écoles de Metz, le Groupe Liuthard - du nom d’un peintre enlumineur de Charles le Chauve - et leurs suites allant jusqu’à la dislocation de l’Empire. La plaque présentée ici semble pouvoir être rattachée à la Seconde école de Metz ou école lotharingienne correspondant au royaume de Lothaire II qui s’étendait de l’actuelle Lorraine à Aix-la-Chapelle. Elle réunit en effet les éléments qui caractérisent cette production tels que définis par Danielle Gaborit-Chopin, historienne de l’art, spécialiste des ivoires médiévaux et ancienne conservatrice générale au département des objets d’art du musée du Louvre : une composition dense ainsi

Auktionsarchiv: Los-Nr. 123
Auktion:
Datum:
22.11.2020
Auktionshaus:
ENGHIEN HÔTEL DES VENTES
Enghien-les-Bains, 2, rue du Docteur-Leray 95880 Enghien-les-Bains
Beschreibung:

PLAQUE de RELIURE en ivoire sculpté en bas-relief sur deux registres. Registre supérieur, de gauche à droite : scène représentant les trois Résurrections, celles du fils de la veuve de Naïn, de la fille de Jaïre et de Lazare : le Christ debout bénit de la main droite trois personnages dont n’apparaissent que les têtes ; les trois ressuscités semblent comme émerger d’un édicule au mur appareillé percé d’une fenêtre aux volets ouverts. Cette scène est séparée de la suivante par un châtelet à la porte fermée flanquée de deux tours aux toits coniques reliées par des créneaux, le tout est surmonté de deux tourelles de défense insérées dans une muraille. Sur la droite est représenté un sujet rare servant de prélude à l’entrée du Christ dans Jérusalem que seul l’Evangile de saint Mathieu relate (Mat., 21) : Deux apôtres vont chercher l’ânesse et l’ânon pour l’entrée du Christ. Registre inférieur : l’Entrée du Christ à Jérusalem. Au centre, Jésus est à califourchon sur l’ânesse et bénit les apôtres qui l’entourent de la main droite. Ceux-ci sont au nombre de douze, un a la tête encapuchonnée, cinq sont munis d’une palme, trois autres tiennent dans leur main des couvertures destinées à être étendues sous les pas de l’animal. Une suite de vagues, sous les Résurrections et le châtelet, vient séparer les sujets représentés.Tétramorphe aux quatre angles dont les pattes, les ailes ou les phylactères débordent en partie sur la bordure à décor de feuilles d’acanthe qui encadre l’ensemble des scènes bibliques.Trou de fixation aux quatre angles.Art carolingien, seconde école de Metz ou sa suite, vers 880/910Hauteur : 20,1 cm – Largeur : 13,3 cm – Epaisseur : 0,7 cm(angle supérieur droit recollé, manque le pouce droit du Christ au registre supérieur, traces de colle au dos) Provenance : Collection privée de l’ouest de la France, dans la famille depuis plusieurs générations.Un rapport scientifique du Laboratoire CIRAM en date du 25 septembre 2020 indique une datation de l’ivoire par la méthode du carbone 14 se situant à 95,4 % de confiance entre 688 et 884 après J.C., avec une probabilité de 74,3 % pour la période couvrant 771 à 884.L’Occident a connu un renouveau de la sculpture sur ivoire à partir de la fin du VIIIe siècle jusqu’au début du Xe. C’est ainsi que l’on dispose de plusieurs dizaines de plaques de cette époque qui étaient destinées à enrichir les reliures d’évangéliaires, psautiers ou autres manuscrits. Cet art aulique par excellence – c’est-à-dire proche de la cour – était élaboré à l’ombre des abbayes et des chapitres épiscopaux, dans les milieux intellectuels et lettrés de théologiens. De la reliure du Psautier de Dagulf conservée au Louvre - que l’on peut dater des années 783-795- aux œuvres qui annoncent le passage à l’art ottonien du premier quart du Xe siècle, on observe une diversité de factures et d’interprétations qui sont le reflet de la multiplicité des sources iconographiques et de la localisation des ateliers. Durant ce siècle et demi, nombre d’ateliers ont travaillé en effet l’ivoire dans la vaste aire géographique où s’exerçait le pouvoir des fils et petits-fils de Charlemagne, de la cour septentrionale germanique à celle pontificale romaine en passant par la Lotharingie. Les historiens de l’art ont ainsi tenté de regrouper certaines œuvres en différentes écoles entre les Première et Seconde écoles de Metz, le Groupe Liuthard - du nom d’un peintre enlumineur de Charles le Chauve - et leurs suites allant jusqu’à la dislocation de l’Empire. La plaque présentée ici semble pouvoir être rattachée à la Seconde école de Metz ou école lotharingienne correspondant au royaume de Lothaire II qui s’étendait de l’actuelle Lorraine à Aix-la-Chapelle. Elle réunit en effet les éléments qui caractérisent cette production tels que définis par Danielle Gaborit-Chopin, historienne de l’art, spécialiste des ivoires médiévaux et ancienne conservatrice générale au département des objets d’art du musée du Louvre : une composition dense ainsi

Auktionsarchiv: Los-Nr. 123
Auktion:
Datum:
22.11.2020
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Enghien-les-Bains, 2, rue du Docteur-Leray 95880 Enghien-les-Bains
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