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Auktionsarchiv: Los-Nr. 131

Plaque de métal émaillée en bichromie du

Schätzpreis
800 € - 1.000 €
ca. 976 $ - 1.220 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 131

Plaque de métal émaillée en bichromie du

Schätzpreis
800 € - 1.000 €
ca. 976 $ - 1.220 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

Plaque de métal émaillée en bichromie du quai de la station "ÉTOILE" du métropolitain. Émail Ed. JEAN. (quelques accidents, rouille) 34 x 120 cm Réseau ferré métropolitain La détérioration des conditions de circulation dans Paris, l'exemple de capitales étrangères et l'approche de l'exposition universelle de 1900, qui devait être la plus exceptionnelle jamais organisée, décidèrent l'État et la ville de Paris, après des querelles interminables, à lancer la construction du réseau ferré métropolitain. Il fut construit en un temps record entre 1898 et 1914, pour devenir l'un des réseaux les plus prestigieux au monde. Les travaux de la ligne n° 1 Porte de Vincennes - PorteMaillot durèrent 20 mois, furent conduits sous la direction de l'ingénieur des Ponts et Chaussées Fulgence Bienvenüe et financés par la Ville de Paris. La ligne, livrée le 15 juin 1900, par la Ville de Paris à son exploitant la Compagnie du Chemin de Fer Métropolitain de Paris (CMP), fut ouverte au public le 19 juillet 1900 à 13 heures, afin de desservir les épreuves des Jeux Olympiques d'été au Bois de Vincennes Elle fut inaugurée de manière très discrète car la CMP souhaitait une montée en charge progressive. Seuls quelques drapeaux tricolores accrochés aux entrées des stations terminées (8 stations sur les 18 construites) indiquaient au public que la ligne était ouverte. À la première heure, très peu de voyageurs se sont présentés (à la station "Porte de Vincennes" il ne fut vendu qu'un seul billet entre 13 heures et 14 heures). Peu à peu, ce fut l'affluence, le bouche-à-oreille ayant fonctionné. En fin d'après-midi, les trains roulaient bondés. Les parisiens furent immédiatement séduits par ce nouveau moyen de transport qui permettait des gains substantiels de temps dans des conditions de confort meilleures que celles des moyens de transport disponibles en surface. Il fallut rapidement augmenter les fréquences et allonger les rames qui passèrent en deux ans de trois à huit voitures sur les sections les plus fréquentées. Dès le mois de décembre 1900, le métropolitain avait transporté quatre millions de voyageurs, ce qui poussa très vite à mettre en oeuvre les autres lignes prévues. Les lignes 2 Nord et 3 furent mises en chantier, puis rapidement les lignes 2 Sud, 5 et 4. La Société du Chemin de Fer Électrique souterrain Nord-Sud de Paris, plus simplement Nord-Sud, société privée fondée en 1905, eut en charge, comme la CMP, de créer plusieurs de ces lignes. Les deux compagnies coexisteront jusqu'en 1929, date à laquelle la CMP absorba la Compagnie Nord-Sud, qui ne parvint jamais à équilibrer ses comptes. Le réseau entier fut nationalisé en 1948. Au delà de l'efficacité du réseau, l'aménagement, la décoration des stations et des voitures ne furent pas étrangers au succès du métropolitain parisien. En 1899, Hector Guimard seul à représenter l'art Nouveau, avait remporté le concours organisé par la CMP pour la création des édicules et des balustrades d'entrée des stations. Ces créations de Guimard, tout comme les plaques de fer émaillé bleu et blanc annonçant les stations, les carreaux de faïence des couloirs et des quais des stations sont rapidement devenus de symboles de Paris Les premières voituresWestinghouse, inspirées des trains de luxe européens, étaient toutes en bois. En 1903, l'incendie d'une voiture à la station Couronnes, qui provoqua la panique et coûta la vie à 83 personnes, conduisit, en 1908, à l'introduction de la première rame en métal Sprague Thomson, dont les voitures de première classe de couleur rouge et les voitures de première classe de couleur verte restent légendaires, tant elles furent représentées au cinéma. Ces voitures, utilisées par les deux compagnies, étaient équipées, en seconde classe, d'un mobilier de banquettes en lattes de bois verni, de portes coulissantes en bois verni, répondant aux potelets, porte-chapeaux, armatures diverses de laiton et plaques émaillées au chiffre de la compagnie. En première classe, les banquettes étai

Auktionsarchiv: Los-Nr. 131
Auktion:
Datum:
14.06.2010
Auktionshaus:
Lucien-Paris
17 rue du Port
94130 NOGENT SUR MARNE
Frankreich
contact@lucienparis.com
+33 (0)1 48720733
+33 (0)1 48726471
Beschreibung:

Plaque de métal émaillée en bichromie du quai de la station "ÉTOILE" du métropolitain. Émail Ed. JEAN. (quelques accidents, rouille) 34 x 120 cm Réseau ferré métropolitain La détérioration des conditions de circulation dans Paris, l'exemple de capitales étrangères et l'approche de l'exposition universelle de 1900, qui devait être la plus exceptionnelle jamais organisée, décidèrent l'État et la ville de Paris, après des querelles interminables, à lancer la construction du réseau ferré métropolitain. Il fut construit en un temps record entre 1898 et 1914, pour devenir l'un des réseaux les plus prestigieux au monde. Les travaux de la ligne n° 1 Porte de Vincennes - PorteMaillot durèrent 20 mois, furent conduits sous la direction de l'ingénieur des Ponts et Chaussées Fulgence Bienvenüe et financés par la Ville de Paris. La ligne, livrée le 15 juin 1900, par la Ville de Paris à son exploitant la Compagnie du Chemin de Fer Métropolitain de Paris (CMP), fut ouverte au public le 19 juillet 1900 à 13 heures, afin de desservir les épreuves des Jeux Olympiques d'été au Bois de Vincennes Elle fut inaugurée de manière très discrète car la CMP souhaitait une montée en charge progressive. Seuls quelques drapeaux tricolores accrochés aux entrées des stations terminées (8 stations sur les 18 construites) indiquaient au public que la ligne était ouverte. À la première heure, très peu de voyageurs se sont présentés (à la station "Porte de Vincennes" il ne fut vendu qu'un seul billet entre 13 heures et 14 heures). Peu à peu, ce fut l'affluence, le bouche-à-oreille ayant fonctionné. En fin d'après-midi, les trains roulaient bondés. Les parisiens furent immédiatement séduits par ce nouveau moyen de transport qui permettait des gains substantiels de temps dans des conditions de confort meilleures que celles des moyens de transport disponibles en surface. Il fallut rapidement augmenter les fréquences et allonger les rames qui passèrent en deux ans de trois à huit voitures sur les sections les plus fréquentées. Dès le mois de décembre 1900, le métropolitain avait transporté quatre millions de voyageurs, ce qui poussa très vite à mettre en oeuvre les autres lignes prévues. Les lignes 2 Nord et 3 furent mises en chantier, puis rapidement les lignes 2 Sud, 5 et 4. La Société du Chemin de Fer Électrique souterrain Nord-Sud de Paris, plus simplement Nord-Sud, société privée fondée en 1905, eut en charge, comme la CMP, de créer plusieurs de ces lignes. Les deux compagnies coexisteront jusqu'en 1929, date à laquelle la CMP absorba la Compagnie Nord-Sud, qui ne parvint jamais à équilibrer ses comptes. Le réseau entier fut nationalisé en 1948. Au delà de l'efficacité du réseau, l'aménagement, la décoration des stations et des voitures ne furent pas étrangers au succès du métropolitain parisien. En 1899, Hector Guimard seul à représenter l'art Nouveau, avait remporté le concours organisé par la CMP pour la création des édicules et des balustrades d'entrée des stations. Ces créations de Guimard, tout comme les plaques de fer émaillé bleu et blanc annonçant les stations, les carreaux de faïence des couloirs et des quais des stations sont rapidement devenus de symboles de Paris Les premières voituresWestinghouse, inspirées des trains de luxe européens, étaient toutes en bois. En 1903, l'incendie d'une voiture à la station Couronnes, qui provoqua la panique et coûta la vie à 83 personnes, conduisit, en 1908, à l'introduction de la première rame en métal Sprague Thomson, dont les voitures de première classe de couleur rouge et les voitures de première classe de couleur verte restent légendaires, tant elles furent représentées au cinéma. Ces voitures, utilisées par les deux compagnies, étaient équipées, en seconde classe, d'un mobilier de banquettes en lattes de bois verni, de portes coulissantes en bois verni, répondant aux potelets, porte-chapeaux, armatures diverses de laiton et plaques émaillées au chiffre de la compagnie. En première classe, les banquettes étai

Auktionsarchiv: Los-Nr. 131
Auktion:
Datum:
14.06.2010
Auktionshaus:
Lucien-Paris
17 rue du Port
94130 NOGENT SUR MARNE
Frankreich
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+33 (0)1 48720733
+33 (0)1 48726471
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