Pierre MIGNARD (Troyes 1612 – Paris 1695) Portrait dit du marquis de Pomponne Toile ovale 73 x 59,5 cm Restaurations Dans son cadre d’origine (accidenté et redoré) Élève de Jean Boucher et de Simon Vouet Pierre Mignard se rend en Italie en 1635 et reste vingt ans à Rome où il devient célèbre grâce à ses nombreuses Vierges à l’Enfant. Dès son retour en France en 1657, ses portraits suscitent l’admiration mais il réalise également de nombreux plafonds pour les hôtels parisiens ainsi que la décoration de la coupole de l’église du Val de Grâce. Il se pose alors en rival de Le Brun qu’il supplante seulement à la mort de celui-ci en 1690. Notre portrait est typique de l’art raffiné de Mignard : une présentation du modèle légèrement tournée vers la gauche qui met en valeur l’étoffe précieuse de la manche droite, le soin apporté à l’exécution de la dentelle de la lavallière et la pénétration psychologique du caractère du modèle. L’artiste a voulu montrer un homme raffiné et autoritaire, probablement un homme de pouvoir, pour l’instant inconnu bien que dans le passé on ait voulu y voir le marquis de Pomponne, ambassadeur et ministre de Louis XIV. Nous remercions Jean-Claude Boyer qui après examen de notre tableau en a confirmé l’authenticité. Estimation
Pierre MIGNARD (Troyes 1612 – Paris 1695) Portrait dit du marquis de Pomponne Toile ovale 73 x 59,5 cm Restaurations Dans son cadre d’origine (accidenté et redoré) Élève de Jean Boucher et de Simon Vouet Pierre Mignard se rend en Italie en 1635 et reste vingt ans à Rome où il devient célèbre grâce à ses nombreuses Vierges à l’Enfant. Dès son retour en France en 1657, ses portraits suscitent l’admiration mais il réalise également de nombreux plafonds pour les hôtels parisiens ainsi que la décoration de la coupole de l’église du Val de Grâce. Il se pose alors en rival de Le Brun qu’il supplante seulement à la mort de celui-ci en 1690. Notre portrait est typique de l’art raffiné de Mignard : une présentation du modèle légèrement tournée vers la gauche qui met en valeur l’étoffe précieuse de la manche droite, le soin apporté à l’exécution de la dentelle de la lavallière et la pénétration psychologique du caractère du modèle. L’artiste a voulu montrer un homme raffiné et autoritaire, probablement un homme de pouvoir, pour l’instant inconnu bien que dans le passé on ait voulu y voir le marquis de Pomponne, ambassadeur et ministre de Louis XIV. Nous remercions Jean-Claude Boyer qui après examen de notre tableau en a confirmé l’authenticité. Estimation
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