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Auktionsarchiv: Los-Nr. 25

Pierre-Henri de VALENCIENNES (Toulouse 1750- Paris 1819)

Schätzpreis
100.000 € - 150.000 €
ca. 111.983 $ - 167.974 $
Zuschlagspreis:
292.800 €
ca. 327.887 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 25

Pierre-Henri de VALENCIENNES (Toulouse 1750- Paris 1819)

Schätzpreis
100.000 € - 150.000 €
ca. 111.983 $ - 167.974 $
Zuschlagspreis:
292.800 €
ca. 327.887 $
Beschreibung:

Œdipe trouvé par le berger Toile 116,5 x 151,5 cm Signé et daté en bas à gauche : P. de Valenciennes 1788 Inscription en grec en bas à droite sur la pierre Cadre d'origine en chêne mouluré et doré d'époque Louis XVI Historique : - Commandé par Charles-Nicolas Duclos-Dufresnoy à Valenciennes. - Salon de 1789, n°118 : "Oedipe trouvé par le berger. Laïus, Roi de Thèbes, apprit de l'Oracle qu'il seroit tué par son fils , mais Jocaste, sa mère, au lieu de faire tuer son fils, chargea un de ses serviteurs de l'exposer sur le mont Citheron. Ce serviteur, touché de la beauté de l'enfant, se contenta de lui percer les talons, & le suspendit à un arbre. Un berger, conduit par hasard dans ce lieu, en eut pitié & le porta à la femme de Polybe, qui l'adopta. Ce tableau, de 3 pieds 7 pouces de haut sur 4 pieds 7 pouces de large, appartient à M. Dufresnoy". - Vente du cabinet de feu le citoyen Duclos-Dufresnoy, le 1er fructidor an III (18 août 1795), n°83. Bibliographie : - Robert Mesuret, catalogue de l'exposition "Pierre-Henri de Valenciennes", Toulouse, musée Paul Dupuy, 1956, p.30 ; - Catalogue de l'exposition "Pierre-Henri de Valenciennes - La nature l'avait créé peintre", Toulouse, musée Paul Dupuy, 2003, p.90 et p. 251 (comme perdu), avec des extraits des commentaires des critiques de l'époque ; - Colin Bailey, Patriotic Taste - collecting Modern Art in Pre-Revolutionary Paris, New Haven, Yale University Press, 2002, p. 131 et p. 150 (comme perdu). Notaire royal au Châtelet de Paris et conseiller privé du roi, Charles-Nicolas Duclos-Dufresnoy (1733-1794) est l'un des principaux mécènes de la fin de l'Ancien Régime. Il est le notaire de Greuze, à qui il achète une vingtaine d'œuvres et demande son portrait. En 1785, il quitte son hôtel particulier de la rue Vivienne et s'installe dans une ancienne demeure au 89 Faubourg Poissonnière (aujourd'hui lycée Lamartine). Il la fait agrandir par une galerie en façade pour sa collection, décorée d’arabesques néo-pompéiennes, conformément au goût néoclassique qu'il défend. Il y expose des tableaux de Chardin, quatre Fragonard (parmi les plus célèbres : l'Ile d'Amour, aujourd'hui à Lisbonne, musée Calouste Gulbenkian ; La Fontaine d'Amour, Londres, Wallace collection), Hubert Robert de Francesco Casanova (Cavalier sur un cheval blanc, musée du Louvre) et des marines de Joseph Vernet Il encourage de jeunes talents comme Taillasson (Virgile lisant l'Eneïde, 1787, Londres, National Gallery), Taunay et Fabre, protège Charles-François-Nivart et Jean-François-Hüe dont il garde plusieurs toiles de grands formats, notamment des paysages d'Italie. Notre tableau a été commandé à Valenciennes en pendant d'un tableau de Hüe, exposé un an auparavant au Salon de 1787, "la vue d'Alabano avec Bélissaire". Reconnu par ses contemporains comme le plus grand paysagiste de son époque, Pierre Henri de Valenciennes est formé à l’Académie de Toulouse par Jean-Baptiste Despax et le miniaturiste Guillaume Bouton. Le jeune artiste parcourt alors la Gascogne et les Pyrénées en quête de sites pittoresques. Son intéret précoce pour les ruines tient à la fois à la présence du hollandais Henry Ferguson à Toulouse au début du XVIIIème siècle, à son premier séjour en Italie en 1769 et à sa rencontre avec Hubert Robert à Chanteloup. Après un passage dans l'atelier de Gabriel Doyen, Valenciennes repart en Italie : il séjourne à Rome, à Naples et en Sicile. De retour à Paris, il rencontre Joseph Vernet Après un troisième et dernier voyage en Italie, Valenciennes s’installe définitivement à Paris où il est reçu à l’Académie (1807). Dès lors, il présente régulièrement aux Salons des « paysages historiques ». En 1812 il est nommé professeur de perspective à l’École des Beaux-Arts de Paris, où il crée le prix « Paysage Historique » dont le premier lauréat sera son élève Michallon, le futur maître de Corot. Estimation : 100 / 150 000 €

Auktionsarchiv: Los-Nr. 25
Auktion:
Datum:
24.06.2017
Auktionshaus:
Briscadieu
12-14 rue Peyronnet
33800 Bordeaux
Frankreich
contact@briscadieu-bordeaux.com
+33 (0)5 56 31 32 33
Beschreibung:

Œdipe trouvé par le berger Toile 116,5 x 151,5 cm Signé et daté en bas à gauche : P. de Valenciennes 1788 Inscription en grec en bas à droite sur la pierre Cadre d'origine en chêne mouluré et doré d'époque Louis XVI Historique : - Commandé par Charles-Nicolas Duclos-Dufresnoy à Valenciennes. - Salon de 1789, n°118 : "Oedipe trouvé par le berger. Laïus, Roi de Thèbes, apprit de l'Oracle qu'il seroit tué par son fils , mais Jocaste, sa mère, au lieu de faire tuer son fils, chargea un de ses serviteurs de l'exposer sur le mont Citheron. Ce serviteur, touché de la beauté de l'enfant, se contenta de lui percer les talons, & le suspendit à un arbre. Un berger, conduit par hasard dans ce lieu, en eut pitié & le porta à la femme de Polybe, qui l'adopta. Ce tableau, de 3 pieds 7 pouces de haut sur 4 pieds 7 pouces de large, appartient à M. Dufresnoy". - Vente du cabinet de feu le citoyen Duclos-Dufresnoy, le 1er fructidor an III (18 août 1795), n°83. Bibliographie : - Robert Mesuret, catalogue de l'exposition "Pierre-Henri de Valenciennes", Toulouse, musée Paul Dupuy, 1956, p.30 ; - Catalogue de l'exposition "Pierre-Henri de Valenciennes - La nature l'avait créé peintre", Toulouse, musée Paul Dupuy, 2003, p.90 et p. 251 (comme perdu), avec des extraits des commentaires des critiques de l'époque ; - Colin Bailey, Patriotic Taste - collecting Modern Art in Pre-Revolutionary Paris, New Haven, Yale University Press, 2002, p. 131 et p. 150 (comme perdu). Notaire royal au Châtelet de Paris et conseiller privé du roi, Charles-Nicolas Duclos-Dufresnoy (1733-1794) est l'un des principaux mécènes de la fin de l'Ancien Régime. Il est le notaire de Greuze, à qui il achète une vingtaine d'œuvres et demande son portrait. En 1785, il quitte son hôtel particulier de la rue Vivienne et s'installe dans une ancienne demeure au 89 Faubourg Poissonnière (aujourd'hui lycée Lamartine). Il la fait agrandir par une galerie en façade pour sa collection, décorée d’arabesques néo-pompéiennes, conformément au goût néoclassique qu'il défend. Il y expose des tableaux de Chardin, quatre Fragonard (parmi les plus célèbres : l'Ile d'Amour, aujourd'hui à Lisbonne, musée Calouste Gulbenkian ; La Fontaine d'Amour, Londres, Wallace collection), Hubert Robert de Francesco Casanova (Cavalier sur un cheval blanc, musée du Louvre) et des marines de Joseph Vernet Il encourage de jeunes talents comme Taillasson (Virgile lisant l'Eneïde, 1787, Londres, National Gallery), Taunay et Fabre, protège Charles-François-Nivart et Jean-François-Hüe dont il garde plusieurs toiles de grands formats, notamment des paysages d'Italie. Notre tableau a été commandé à Valenciennes en pendant d'un tableau de Hüe, exposé un an auparavant au Salon de 1787, "la vue d'Alabano avec Bélissaire". Reconnu par ses contemporains comme le plus grand paysagiste de son époque, Pierre Henri de Valenciennes est formé à l’Académie de Toulouse par Jean-Baptiste Despax et le miniaturiste Guillaume Bouton. Le jeune artiste parcourt alors la Gascogne et les Pyrénées en quête de sites pittoresques. Son intéret précoce pour les ruines tient à la fois à la présence du hollandais Henry Ferguson à Toulouse au début du XVIIIème siècle, à son premier séjour en Italie en 1769 et à sa rencontre avec Hubert Robert à Chanteloup. Après un passage dans l'atelier de Gabriel Doyen, Valenciennes repart en Italie : il séjourne à Rome, à Naples et en Sicile. De retour à Paris, il rencontre Joseph Vernet Après un troisième et dernier voyage en Italie, Valenciennes s’installe définitivement à Paris où il est reçu à l’Académie (1807). Dès lors, il présente régulièrement aux Salons des « paysages historiques ». En 1812 il est nommé professeur de perspective à l’École des Beaux-Arts de Paris, où il crée le prix « Paysage Historique » dont le premier lauréat sera son élève Michallon, le futur maître de Corot. Estimation : 100 / 150 000 €

Auktionsarchiv: Los-Nr. 25
Auktion:
Datum:
24.06.2017
Auktionshaus:
Briscadieu
12-14 rue Peyronnet
33800 Bordeaux
Frankreich
contact@briscadieu-bordeaux.com
+33 (0)5 56 31 32 33
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