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Auktionsarchiv: Los-Nr. 153

Philippe-Frédéric de DIETRICH (1748-guillotiné 1793) ingénieur des mines, géologue et chimiste, maire de Strasbourg (chez qui Rouget de Lisle chanta la Marseillaise).

Schätzpreis
0 €
Zuschlagspreis:
3.000 €
ca. 4.097 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 153

Philippe-Frédéric de DIETRICH (1748-guillotiné 1793) ingénieur des mines, géologue et chimiste, maire de Strasbourg (chez qui Rouget de Lisle chanta la Marseillaise).

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3.000 €
ca. 4.097 $
Beschreibung:

Philippe-Frédéric de DIETRICH (1748-guillotiné 1793) ingénieur des mines, géologue et chimiste, maire de Strasbourg (chez qui Rouget de Lisle chanta la Marseillaise). L.A.S., Strasbourg 1er mars 1776 ; 12 pages in-4. LONGUE LETTRE OUVERTE POUR EXPOSER UNE ERREUR DANS LA MINÉRALOGIE DE VALMONT DE BOMARE (2e éd., 1774). Étant occupé à ranger sa collection de minéraux, il a relu tous les traités : celui de VALMONT DE BOMARE est l’un des » plus accrédités en France. Par cela meme il est essentiel de relever les erreurs qui peuvent s’y etre glissées « … Dietrich commence par un extrait rapprochant » la mine d’or proprement dite, scavoir la mine d’or pyriteuse Gold Kiess des Allemands « , ou » pyrite d’or ou pyrite orifère » (Monnet), du sinople hongrois : » Cette conjecture n’est pas fondée « , mais Valmont de Bomare n’est pas le seul qui ait pensé qu’il y avait un rapport entre ces minéraux : on trouve la même idée dans les Grundriss des Mineralreichs de JUSTI, et Dietrich adresse à son correspondant des échantillons à soumettre à l’Académie, et qui prouvent » la difference prodigieuse de ces deux mineraux « . » La mine d’or pyriteuse est une vraie pyrite qui ressemble aux pyrites les plus communes « , et non sujette à tomber en efflorescence, constate MONNET ; Dietrich se réfère aussi à DELIUS (traité sur l’origine des montagnes), BRIMNICH (la Mineralogie de Cronstedt), et aux Suédois (qui mettent la pyrite aurifère d’Aedelfors, en Smolande, » au rang des mines d’or « )… Puis il s’attaque à la question de savoir » si le sinople est une pyrite, si c’est en qualité de pyrite qu’il renferme de l’or, et si l’or y est aussi mineralisé » : il décrit le sinople, cite l’étude récente de SCOPOLI, et les travaux de WALLERIUS, CRONSTEDT et SAGE, pour conclure que le sinople n’est point une pyrite. » Le sinople differe donc autant de la pyrite orifere, que tout autre jaspe differe d’une pyrite quelconque. Il suit de tout ce qui précede que Mr de JUSTI ne pouvoit conclure de la presence de l’or dans le sinople a celle de ce métal dans la pyrite et que Mr VALMONT DE BOMARRE devoit encore bien moins regarder la mine d’or pyriteuse comme la même que le sinople des Hongrois « … Il conteste aussi l’affirmation de HENCKEL (Pyritologie) pour qui l’or contenu dans les pyrites est trop rare pour en valoir l’extraction : la mine de Nagyag en Transylvanie pourrait détruire ce préjugé répandu parmi les minéralogistes français et allemands ; Delius » nous assure que la manipulation est poussée à un si haut degré de perfection en Hongrie et en Transilvanie que si mille quintaux de mine ne renferment qu’un seul loth de molécules d’or vierge on parvient à les extraire de leur mineral « … Enfin il termine en signalant dans le nouveau système minéralogique de WALLERIUS une confusion entre des mots suédois et allemands qui a pu marquer la minéralogie : » Vous ne trouverez Monsieur dans aucune mineralogie a l’exception de celle de M. Vallerius le mot de Gneiss rouge employé comme synonyme de celui de sinople

Auktionsarchiv: Los-Nr. 153
Auktion:
Datum:
27.02.2014
Auktionshaus:
Daguerre
5bis rue du Cirque
75008 Paris
Frankreich
infos@daguerre.fr
+33 (0)1 45630260
+33 (0)1 45630261
Beschreibung:

Philippe-Frédéric de DIETRICH (1748-guillotiné 1793) ingénieur des mines, géologue et chimiste, maire de Strasbourg (chez qui Rouget de Lisle chanta la Marseillaise). L.A.S., Strasbourg 1er mars 1776 ; 12 pages in-4. LONGUE LETTRE OUVERTE POUR EXPOSER UNE ERREUR DANS LA MINÉRALOGIE DE VALMONT DE BOMARE (2e éd., 1774). Étant occupé à ranger sa collection de minéraux, il a relu tous les traités : celui de VALMONT DE BOMARE est l’un des » plus accrédités en France. Par cela meme il est essentiel de relever les erreurs qui peuvent s’y etre glissées « … Dietrich commence par un extrait rapprochant » la mine d’or proprement dite, scavoir la mine d’or pyriteuse Gold Kiess des Allemands « , ou » pyrite d’or ou pyrite orifère » (Monnet), du sinople hongrois : » Cette conjecture n’est pas fondée « , mais Valmont de Bomare n’est pas le seul qui ait pensé qu’il y avait un rapport entre ces minéraux : on trouve la même idée dans les Grundriss des Mineralreichs de JUSTI, et Dietrich adresse à son correspondant des échantillons à soumettre à l’Académie, et qui prouvent » la difference prodigieuse de ces deux mineraux « . » La mine d’or pyriteuse est une vraie pyrite qui ressemble aux pyrites les plus communes « , et non sujette à tomber en efflorescence, constate MONNET ; Dietrich se réfère aussi à DELIUS (traité sur l’origine des montagnes), BRIMNICH (la Mineralogie de Cronstedt), et aux Suédois (qui mettent la pyrite aurifère d’Aedelfors, en Smolande, » au rang des mines d’or « )… Puis il s’attaque à la question de savoir » si le sinople est une pyrite, si c’est en qualité de pyrite qu’il renferme de l’or, et si l’or y est aussi mineralisé » : il décrit le sinople, cite l’étude récente de SCOPOLI, et les travaux de WALLERIUS, CRONSTEDT et SAGE, pour conclure que le sinople n’est point une pyrite. » Le sinople differe donc autant de la pyrite orifere, que tout autre jaspe differe d’une pyrite quelconque. Il suit de tout ce qui précede que Mr de JUSTI ne pouvoit conclure de la presence de l’or dans le sinople a celle de ce métal dans la pyrite et que Mr VALMONT DE BOMARRE devoit encore bien moins regarder la mine d’or pyriteuse comme la même que le sinople des Hongrois « … Il conteste aussi l’affirmation de HENCKEL (Pyritologie) pour qui l’or contenu dans les pyrites est trop rare pour en valoir l’extraction : la mine de Nagyag en Transylvanie pourrait détruire ce préjugé répandu parmi les minéralogistes français et allemands ; Delius » nous assure que la manipulation est poussée à un si haut degré de perfection en Hongrie et en Transilvanie que si mille quintaux de mine ne renferment qu’un seul loth de molécules d’or vierge on parvient à les extraire de leur mineral « … Enfin il termine en signalant dans le nouveau système minéralogique de WALLERIUS une confusion entre des mots suédois et allemands qui a pu marquer la minéralogie : » Vous ne trouverez Monsieur dans aucune mineralogie a l’exception de celle de M. Vallerius le mot de Gneiss rouge employé comme synonyme de celui de sinople

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Datum:
27.02.2014
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