Premium-Seiten ohne Registrierung:

Auktionsarchiv: Los-Nr. 217

Pendule dite «au taureau» en bronze finement

Schätzpreis
30.000 € - 50.000 €
ca. 40.777 $ - 67.961 $
Zuschlagspreis:
48.000 €
ca. 65.243 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 217

Pendule dite «au taureau» en bronze finement

Schätzpreis
30.000 € - 50.000 €
ca. 40.777 $ - 67.961 $
Zuschlagspreis:
48.000 €
ca. 65.243 $
Beschreibung:

Pendule dite «au taureau» en bronze finement ciselé, doré ou patiné, le cadran indique les heures en chiffres romains et les minutes en chiffres arabes par tranches de cinq. Il est signé Jean-Baptiste BAILLON, ainsi que le mouvement, ce dernier numéroté 4114. Elle est à décor, à l'amortissement, d'un chien sur un tertre à guirlandes latérales ornées de fleurs. L'ensemble est soutenu par un taureau. Base rocaille à feuillages et fleurettes. Attribuée à Robert OSMOND Epoque Louis XV. (Quelques restaurations au cadran). H: 40 - L: 32 - P: 19 cm pages 77 à 79 Provenance: Collection de Madame G. à Bruxelles Le milieu du XVIIIème siècle est une période particulièrement féconde pour les arts décoratifs français. En effet, tout était mis en oeuvre pour assister à l'émergence de talents exceptionnels et pour attirer les meilleurs artistes et artisans européens de l'époque désireux de travailler pour les grands amateurs de la capitale. La pendule que nous proposons fut réalisée dans ce contexte particulier, sa composition originale est une simplification élégante d'un modèle figurant l'enlèvement d'Europe créé vers le milieu du XVIIIème par le bronzier Robert Osmond l'un des plus importants créateurs de modèles de caisses de pendules et de cartels de l'époque; de nos jours, quelques exemplaires du type à l'enlève­ment d'Europe, signés ou attribués au bronzier, sont connus; notamment une pendule conservée au château d'Aschaffenburg illustrée dans H. Ottomeyer et P. Pröschel, Vergoldete Bronzen, Band I, Munich, 1986, p.125, fig.2.8.7. Immédiatement, la pendule à l'enlèvement d'Europe rencontra un immense succès auprès des grands collectionneurs et nul doute que Robert Osmond peut-être aidé par son neveu Jean-Baptiste, pour concurrencer les réalisations à thématiques animalières de son confrère Jean-Joseph de Saint-Germain décida d'épurer le modèle pour parvenir à une création parfaitement équilibrée composée d'une caisse circulaire renfermant le cadran et le mouvement, le tout supporté par un superbe taureau en bronze patiné «à l'antique»; parfois, Osmond y apporta quelques variantes dans certains détails ornementaux, mais tout en conservant la composition générale. Parmi les quelques rares autres pendules de ce modèle connues, mentionnons notamment une première, le cadran de Jean-Baptiste Baillon, vendue chez Christie's, à Monaco, le 15 décembre 1996, lot 44; une deuxième, le cadran de Causard, a été proposée aux enchères à Zurich, Galerie Koller, le 4 décembre 2007, lot 1165; enfin, une dernière, le cadran une nouvelle fois de Jean-Baptiste Baillon qui semble avoir régulièrement collaboré sur ce modèle, est passée récemment sur le marché de l'art français (vente à Paris, Me Kohn, le 5 mars 2013, lot 37). Robert Osmond (1711-1789) peut être considéré comme l'un des plus importants bronziers parisiens de la seconde moitié du XVIIIème siècle. En 1746, il est reçu «maître-fondeur en terre et sable», puis il est nommé juré de la corporation des fondeurs une décennie plus tard. Influencé par l'oeuvre de son confrère bronzier Caffieri, Osmond fut l'un des précurseurs du renouveau des arts décoratifs français à partir du milieu des années 1760 et du développement de certains nouveaux modèles néoclassiques. Ses réalisations, particulièrement appréciées par les grands collectionneurs, lui permirent de développer rapidement son atelier. Assisté par son neveu Jean-Baptiste Osmond, reçu maître-fondeur en 1764 et qui lui succédera à sa mort en 1789, Osmond comptait parmi sa clientèle toute l'élite avant-gardiste parisienne de l'époque. Jean-Baptiste III Baillon (mort à Paris le 8 avril 1772): Fils d'artisan parisien, Jean-Baptiste III Baillon est probable­ment le plus important horloger parisien du règne de Louis XV. Après son accession à la maîtrise en juillet 1727, il ins­talle son atelier place Dauphine, puis rue Dauphine après 1751. Il acquiert rapidement une très grande notoriété et reçoit successivement les titres de Valet de Chambre-Hor­log

Auktionsarchiv: Los-Nr. 217
Auktion:
Datum:
04.06.2014
Auktionshaus:
Thierry de Maigret
5 rue de Montholon
75009 Paris
Frankreich
contact@thierrydemaigret.com
+33 (0)1 4483 9520
+33 (0)1 4483 9521
Beschreibung:

Pendule dite «au taureau» en bronze finement ciselé, doré ou patiné, le cadran indique les heures en chiffres romains et les minutes en chiffres arabes par tranches de cinq. Il est signé Jean-Baptiste BAILLON, ainsi que le mouvement, ce dernier numéroté 4114. Elle est à décor, à l'amortissement, d'un chien sur un tertre à guirlandes latérales ornées de fleurs. L'ensemble est soutenu par un taureau. Base rocaille à feuillages et fleurettes. Attribuée à Robert OSMOND Epoque Louis XV. (Quelques restaurations au cadran). H: 40 - L: 32 - P: 19 cm pages 77 à 79 Provenance: Collection de Madame G. à Bruxelles Le milieu du XVIIIème siècle est une période particulièrement féconde pour les arts décoratifs français. En effet, tout était mis en oeuvre pour assister à l'émergence de talents exceptionnels et pour attirer les meilleurs artistes et artisans européens de l'époque désireux de travailler pour les grands amateurs de la capitale. La pendule que nous proposons fut réalisée dans ce contexte particulier, sa composition originale est une simplification élégante d'un modèle figurant l'enlèvement d'Europe créé vers le milieu du XVIIIème par le bronzier Robert Osmond l'un des plus importants créateurs de modèles de caisses de pendules et de cartels de l'époque; de nos jours, quelques exemplaires du type à l'enlève­ment d'Europe, signés ou attribués au bronzier, sont connus; notamment une pendule conservée au château d'Aschaffenburg illustrée dans H. Ottomeyer et P. Pröschel, Vergoldete Bronzen, Band I, Munich, 1986, p.125, fig.2.8.7. Immédiatement, la pendule à l'enlèvement d'Europe rencontra un immense succès auprès des grands collectionneurs et nul doute que Robert Osmond peut-être aidé par son neveu Jean-Baptiste, pour concurrencer les réalisations à thématiques animalières de son confrère Jean-Joseph de Saint-Germain décida d'épurer le modèle pour parvenir à une création parfaitement équilibrée composée d'une caisse circulaire renfermant le cadran et le mouvement, le tout supporté par un superbe taureau en bronze patiné «à l'antique»; parfois, Osmond y apporta quelques variantes dans certains détails ornementaux, mais tout en conservant la composition générale. Parmi les quelques rares autres pendules de ce modèle connues, mentionnons notamment une première, le cadran de Jean-Baptiste Baillon, vendue chez Christie's, à Monaco, le 15 décembre 1996, lot 44; une deuxième, le cadran de Causard, a été proposée aux enchères à Zurich, Galerie Koller, le 4 décembre 2007, lot 1165; enfin, une dernière, le cadran une nouvelle fois de Jean-Baptiste Baillon qui semble avoir régulièrement collaboré sur ce modèle, est passée récemment sur le marché de l'art français (vente à Paris, Me Kohn, le 5 mars 2013, lot 37). Robert Osmond (1711-1789) peut être considéré comme l'un des plus importants bronziers parisiens de la seconde moitié du XVIIIème siècle. En 1746, il est reçu «maître-fondeur en terre et sable», puis il est nommé juré de la corporation des fondeurs une décennie plus tard. Influencé par l'oeuvre de son confrère bronzier Caffieri, Osmond fut l'un des précurseurs du renouveau des arts décoratifs français à partir du milieu des années 1760 et du développement de certains nouveaux modèles néoclassiques. Ses réalisations, particulièrement appréciées par les grands collectionneurs, lui permirent de développer rapidement son atelier. Assisté par son neveu Jean-Baptiste Osmond, reçu maître-fondeur en 1764 et qui lui succédera à sa mort en 1789, Osmond comptait parmi sa clientèle toute l'élite avant-gardiste parisienne de l'époque. Jean-Baptiste III Baillon (mort à Paris le 8 avril 1772): Fils d'artisan parisien, Jean-Baptiste III Baillon est probable­ment le plus important horloger parisien du règne de Louis XV. Après son accession à la maîtrise en juillet 1727, il ins­talle son atelier place Dauphine, puis rue Dauphine après 1751. Il acquiert rapidement une très grande notoriété et reçoit successivement les titres de Valet de Chambre-Hor­log

Auktionsarchiv: Los-Nr. 217
Auktion:
Datum:
04.06.2014
Auktionshaus:
Thierry de Maigret
5 rue de Montholon
75009 Paris
Frankreich
contact@thierrydemaigret.com
+33 (0)1 4483 9520
+33 (0)1 4483 9521
LotSearch ausprobieren

Testen Sie LotSearch und seine Premium-Features 7 Tage - ohne Kosten!

  • Auktionssuche und Bieten
  • Preisdatenbank und Analysen
  • Individuelle automatische Suchaufträge
Jetzt einen Suchauftrag anlegen!

Lassen Sie sich automatisch über neue Objekte in kommenden Auktionen benachrichtigen.

Suchauftrag anlegen