Pendule dite » à La Douceur » en bronze ciselé et doré, marbre Turquin, par François Rémond d’époque Louis XVI à décor d’un mouton, d’une femme, tenant un médaillon peint et une colombe, acoudée à une colonne. Sur la base sont inscrits le mouvement et le cadran signés Sotiau. Socle en marbre orné d’une frise à décor de griffons et feuillages, terminé par des pieds toupie. (petits accidents et manques). H. 41,5 L. 27 P. 16,5 cm Nicolas Sotiau reçu maître en 1782. Le modèle de cette pendule intitulée « à la Douceur » fut créé par François Rémond à la fin de l’année 1786 et apparaît dans ses livres de comptes. Le 14 juin 1787, Dominique Daguerre achète le premier exemplaire au ciseleur-doreur ; en effet, le marchand doit 650 livres « pour fourniture d’une pendule à figure d’un mouton dont le sujet est la Douceur tenant une colombe et un médaillon sur une colonne élevée d’un piédestal doré d’or mat » ; Rémond rajoute dans son registre : « Pour fonte et façon des modèles de ladite pendule et monture dudit modèle 312 livres ». Le mois suivant, Daguerre achète un deuxième modèle ; puis, le 24 août 1787, il doit 156 livres « pour fourniture de trois camées peints pour les pendules la Douceur … ». Entre 1787 et 1788, Daguerre achètera quatre pendules « à la Douceur » ; l’exemplaire que nous présentons correspond très certainement à l’une des deux pendules vendues par François Rémond en 1787. Quelques années plus tard, vers 1795-1798, une pendule de ce modèle, confisquée à la Révolution chez Jean Joseph de Laborde, est décrite lors de la restitution des biens du banquier à ses héritiers : « Une pendule représentant la douceur en bronze doré au mat, sur socle de marbre, de Sotiau, portant 15 pouces de haut, 10 pouces de long, 6 pouces 6 lignes d’épaisseur, avec sa clef » (AN o/2/486). Cette pendule figurera dans le catalogue raisonné consacré à François Rémond en cours de réalisation par Monsieur Christian Baulez.
Pendule dite » à La Douceur » en bronze ciselé et doré, marbre Turquin, par François Rémond d’époque Louis XVI à décor d’un mouton, d’une femme, tenant un médaillon peint et une colombe, acoudée à une colonne. Sur la base sont inscrits le mouvement et le cadran signés Sotiau. Socle en marbre orné d’une frise à décor de griffons et feuillages, terminé par des pieds toupie. (petits accidents et manques). H. 41,5 L. 27 P. 16,5 cm Nicolas Sotiau reçu maître en 1782. Le modèle de cette pendule intitulée « à la Douceur » fut créé par François Rémond à la fin de l’année 1786 et apparaît dans ses livres de comptes. Le 14 juin 1787, Dominique Daguerre achète le premier exemplaire au ciseleur-doreur ; en effet, le marchand doit 650 livres « pour fourniture d’une pendule à figure d’un mouton dont le sujet est la Douceur tenant une colombe et un médaillon sur une colonne élevée d’un piédestal doré d’or mat » ; Rémond rajoute dans son registre : « Pour fonte et façon des modèles de ladite pendule et monture dudit modèle 312 livres ». Le mois suivant, Daguerre achète un deuxième modèle ; puis, le 24 août 1787, il doit 156 livres « pour fourniture de trois camées peints pour les pendules la Douceur … ». Entre 1787 et 1788, Daguerre achètera quatre pendules « à la Douceur » ; l’exemplaire que nous présentons correspond très certainement à l’une des deux pendules vendues par François Rémond en 1787. Quelques années plus tard, vers 1795-1798, une pendule de ce modèle, confisquée à la Révolution chez Jean Joseph de Laborde, est décrite lors de la restitution des biens du banquier à ses héritiers : « Une pendule représentant la douceur en bronze doré au mat, sur socle de marbre, de Sotiau, portant 15 pouces de haut, 10 pouces de long, 6 pouces 6 lignes d’épaisseur, avec sa clef » (AN o/2/486). Cette pendule figurera dans le catalogue raisonné consacré à François Rémond en cours de réalisation par Monsieur Christian Baulez.
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