Beschreibung:

Pendule allégorique en bronze ciselé et doré représentant le triomphe du Temps sur l'Amour et les Arts. La figure du Temps symbolisée par un vieillard tenant dans sa main droite une faux et de l'autre main une draperie est assise sur le cadran entouré de nuées retombant jusque sur le socle. Le cadran émaillé signé «Barancourt à Paris» indique les heures en chiffres romains, les minutes par tranche de cinq et les secondes. La borne soutenant le mouvement est ajourée d'un pan­neau percé à motif de treillage avec des quatre feuilles aux intersections, orné d'une guirlande de feuilles de laurier. La partie basse terminée par une frise canaux et de feuilles d'acanthe. Sur le socle rectangulaire à décrochement et ressaut central sont posés à droite un putti ailé sur un chapiteau ionique tenant dans sa main droite un burin, puis une sculpture représentant un buste de femme posé sur un piédouche, au centre une palette de peintre encadrée par des feuilles de laurier et sur la gauche une colonne cannelée renversée surmontée d'un chapiteau dorique. La partie centrale est décorée de feuilles d'acanthe ainsi que chaque rectangle latéral. La pendule repose sur cinq pieds rectangulaires. Vers 1770. (Petits accidents au cadran) H: 60 - L: 50 - P: 23 cm Provenance: Vente M. X, Paris, 27 février 1918, n°63 Puis par descendance jusqu'à ce jour Pierre-Michel Barancourt (1745-1804) reçu maître en 1779, habitait 9 rue d'Angoulême, puis en 1785 nous le retrouvons rue du Petit Lyon Saint Sauveur. Un an avant d'être reçu maître horloger, il est cité parmi les créanciers de Noel, maître doreur fondeur rue Jean Robert il est alors domicilié Cour de la Trinité et sa créance s'élève à 1032 livres (arch.nat. Y 12478). Ses clients comptent parmi les personnages les plus illustres: le comte de Bavière, le marquis de Breteuil, la duchesse de Saxe-Teschen, le banquier Nicolas Beaujon.