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Auktionsarchiv: Los-Nr. 18

Paul SIGNAC (1863-1935) ETUDE POUR "LA SALLE A MANGER", circa 1886-1887

Schätzpreis
0 €
Zuschlagspreis:
43.910 €
ca. 57.301 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 18

Paul SIGNAC (1863-1935) ETUDE POUR "LA SALLE A MANGER", circa 1886-1887

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43.910 €
ca. 57.301 $
Beschreibung:

Paul SIGNAC (1863-1935) ETUDE POUR "LA SALLE A MANGER", circa 1886-1887 Dessin à l'encre et lavis d'encre sur papier vergé crême signé du cachet en bas à droite Hauteur : 18,50 Largeur : 23,70 cm Provenance : Collection particulière, France Commentaire : Etude du tableau éponyme (n° 136 du Catalogue Raisonné de l'oeuvre peint), aujourd'hui dans les collections du Kröller-Müller Museum, Otterloo (n°710-13) Signac à travers ce dessin à l'encre décide d'évoquer la bourgeoisie dans une de ses activités de prédilection: Le déjeuner. Il s'agit d'un dessin préparatoire pour la " Salle à manger " exécutée vers 1886-1887 et conservée au Kröller Museum à Otterloo. Comme dans la toile, on retrouve la femme à contre-jour buvant son café, le vieil homme qui est sûrement le grand-père de l'artiste et la bonne qui apporte le journal. La plupart des éléments présents dans la toile sont présents dans ce dessin tel que la carafe, les assiettes au mur, la boîte sur la table ou encore le journal dans les mains de la bonne. Le tableau issu de cette étude illustre les recherches de Signac commencées avec Seurat sur le divisionnisme, technique à travers laquelle ils cherchent à s'assurer de tous les bénéfices de la luminosité, de la coloration et de l'harmonie par un mélange optique de pigments uniquement purs. Le sujet de cette œuvre rappelle également un tableau de Caillebotte intitulé " Le Déjeuner " et exécuté en 1876. S'il s'agit chez Signac d'un intérieur plus modeste qui est celui d'une famille issue de la classe moyenne et non pas de la grande bourgeoisie comme chez Caillebotte, il y a cependant de nombreuses similitudes comme l'importance des objets sur la table, les deux personnages assis, la bonne et le maître d'hôtel debout. Le tableau a été exposé au Salon des Indépendants en 1887 et retient l'attention de critiques plutôt favorables comme Jules Christophe qui remarque que : " La Salle à manger évoque, dans une lumière excellemment distribuée, la vie bourgeoise avec un esprit d'observation digne d'un très bon romancier. Dans ce genre, est peut-être, la vraie voie de ce jeune et remarquablement intelligent artiste ". Jules Christophe, " Les évolutionnistes du pavillon de la ville de Paris ", Journal des artistes, 4 avril 1887, page 123

Auktionsarchiv: Los-Nr. 18
Auktion:
Datum:
23.03.2009
Auktionshaus:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
Frankreich
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

Paul SIGNAC (1863-1935) ETUDE POUR "LA SALLE A MANGER", circa 1886-1887 Dessin à l'encre et lavis d'encre sur papier vergé crême signé du cachet en bas à droite Hauteur : 18,50 Largeur : 23,70 cm Provenance : Collection particulière, France Commentaire : Etude du tableau éponyme (n° 136 du Catalogue Raisonné de l'oeuvre peint), aujourd'hui dans les collections du Kröller-Müller Museum, Otterloo (n°710-13) Signac à travers ce dessin à l'encre décide d'évoquer la bourgeoisie dans une de ses activités de prédilection: Le déjeuner. Il s'agit d'un dessin préparatoire pour la " Salle à manger " exécutée vers 1886-1887 et conservée au Kröller Museum à Otterloo. Comme dans la toile, on retrouve la femme à contre-jour buvant son café, le vieil homme qui est sûrement le grand-père de l'artiste et la bonne qui apporte le journal. La plupart des éléments présents dans la toile sont présents dans ce dessin tel que la carafe, les assiettes au mur, la boîte sur la table ou encore le journal dans les mains de la bonne. Le tableau issu de cette étude illustre les recherches de Signac commencées avec Seurat sur le divisionnisme, technique à travers laquelle ils cherchent à s'assurer de tous les bénéfices de la luminosité, de la coloration et de l'harmonie par un mélange optique de pigments uniquement purs. Le sujet de cette œuvre rappelle également un tableau de Caillebotte intitulé " Le Déjeuner " et exécuté en 1876. S'il s'agit chez Signac d'un intérieur plus modeste qui est celui d'une famille issue de la classe moyenne et non pas de la grande bourgeoisie comme chez Caillebotte, il y a cependant de nombreuses similitudes comme l'importance des objets sur la table, les deux personnages assis, la bonne et le maître d'hôtel debout. Le tableau a été exposé au Salon des Indépendants en 1887 et retient l'attention de critiques plutôt favorables comme Jules Christophe qui remarque que : " La Salle à manger évoque, dans une lumière excellemment distribuée, la vie bourgeoise avec un esprit d'observation digne d'un très bon romancier. Dans ce genre, est peut-être, la vraie voie de ce jeune et remarquablement intelligent artiste ". Jules Christophe, " Les évolutionnistes du pavillon de la ville de Paris ", Journal des artistes, 4 avril 1887, page 123

Auktionsarchiv: Los-Nr. 18
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Datum:
23.03.2009
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7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
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