Paul Gauguin (1848-1903) Les Laveuses. 1889. Zincographie. 260 x 208. Mongan, Kornfeld et Joachim 10. Très belle épreuve du 1er tirage effectué par Ancourt, sur vélin jaune canari. Deux rousseurs claires marginales. Un petit enfoncement fracturé en marge supérieure. Courte déchirure au bord droit. Toutes marges [630 x 478]. Tirage indéterminé (30 ou 50 épreuves). Timbre R. T. Cette épreuve a figuré dans les expositions suivantes : Cent ans d’estampes en Bretagne, Le Faouët, 1998 (reproduite au catalogue sous le n° 160) ; Before and After Gauguin, Atlanta, 2008. « A son retour à Paris [après le séjour en Arles avec Van Gogh], Gauguin entreprend une série d'estampes destinées à la publication. A la mi-février 1889, il retourne à Pont-Aven et y demeure jusqu'à la mi-avril : il revient alors à Paris préparer l'exposition impressionniste et symboliste du café Volpini. Il y présente dix-sept toiles, ainsi qu'un album de zincographies en commun avec Emile Bernard, « visible sur demande ». Dès le mois de juin, il retourne à Pont-Aven… » (M. Grivel, dir., Gauguin et l’École de Pont-Aven, catalogue d’exposition, Paris, Bibliothèque nationale, 1989, p. 29). « La parution de l'album de lithographies, exposé « sur demande » au café Volpini, en 1889, est à rapprocher dans sa conception même de la remise à l’honneur de « l’album », dans les années 1880-1900, à la manière des albums lithographiques des années 1820-1830. A la suite d’Odilon Redon et de sa Tentation de saint Antoine (1888), Gauguin présente une suite de onze Dessins lithographiques. Il explique très bien son but dans une lettre écrite à Vincent Van Gogh le 20 janvier (?) 1889, trois semaines après le drame d’Arles : « Maintenant que j’ai un atelier dans lequel je couche [25, avenue de Montsouris] je vais me mettre au travail. J’ai commencé une série de lithographies pour être publiées afin de me faire connaître. C’est du reste d’après le conseil et sous les auspices de votre frère ». […] : il considère ainsi l’estampe comme un moyen de faire passer ses idées et non comme une œuvre originale en soi. Vers le 20 février, il a terminé son album […] C’est Edward Ancourt, né en 1842 et installé 8, rue du Faubourg Saint-Denis, qui en a effectué l’impression : le tirage en est de cinquante épreuves environ. Gauguin a choisi un papier éclatant d’un brillant jaune canari. On a rapproché le choix de ce support assez voyant des affiches commerciales publiées dans les années 1870-1880. Et peut-être y a-t-il en effet une volonté publicitaire chez Gauguin qui reprend dans ses zincographies des dessins ou des tableaux antérieurs afin manifestement de faire connaître son œuvre… » (M. Grivel, dir., Gauguin et l’École de Pont-Aven, catalogue d’exposition, Paris, Bibliothèque nationale, 1989, p. 31).
Paul Gauguin (1848-1903) Les Laveuses. 1889. Zincographie. 260 x 208. Mongan, Kornfeld et Joachim 10. Très belle épreuve du 1er tirage effectué par Ancourt, sur vélin jaune canari. Deux rousseurs claires marginales. Un petit enfoncement fracturé en marge supérieure. Courte déchirure au bord droit. Toutes marges [630 x 478]. Tirage indéterminé (30 ou 50 épreuves). Timbre R. T. Cette épreuve a figuré dans les expositions suivantes : Cent ans d’estampes en Bretagne, Le Faouët, 1998 (reproduite au catalogue sous le n° 160) ; Before and After Gauguin, Atlanta, 2008. « A son retour à Paris [après le séjour en Arles avec Van Gogh], Gauguin entreprend une série d'estampes destinées à la publication. A la mi-février 1889, il retourne à Pont-Aven et y demeure jusqu'à la mi-avril : il revient alors à Paris préparer l'exposition impressionniste et symboliste du café Volpini. Il y présente dix-sept toiles, ainsi qu'un album de zincographies en commun avec Emile Bernard, « visible sur demande ». Dès le mois de juin, il retourne à Pont-Aven… » (M. Grivel, dir., Gauguin et l’École de Pont-Aven, catalogue d’exposition, Paris, Bibliothèque nationale, 1989, p. 29). « La parution de l'album de lithographies, exposé « sur demande » au café Volpini, en 1889, est à rapprocher dans sa conception même de la remise à l’honneur de « l’album », dans les années 1880-1900, à la manière des albums lithographiques des années 1820-1830. A la suite d’Odilon Redon et de sa Tentation de saint Antoine (1888), Gauguin présente une suite de onze Dessins lithographiques. Il explique très bien son but dans une lettre écrite à Vincent Van Gogh le 20 janvier (?) 1889, trois semaines après le drame d’Arles : « Maintenant que j’ai un atelier dans lequel je couche [25, avenue de Montsouris] je vais me mettre au travail. J’ai commencé une série de lithographies pour être publiées afin de me faire connaître. C’est du reste d’après le conseil et sous les auspices de votre frère ». […] : il considère ainsi l’estampe comme un moyen de faire passer ses idées et non comme une œuvre originale en soi. Vers le 20 février, il a terminé son album […] C’est Edward Ancourt, né en 1842 et installé 8, rue du Faubourg Saint-Denis, qui en a effectué l’impression : le tirage en est de cinquante épreuves environ. Gauguin a choisi un papier éclatant d’un brillant jaune canari. On a rapproché le choix de ce support assez voyant des affiches commerciales publiées dans les années 1870-1880. Et peut-être y a-t-il en effet une volonté publicitaire chez Gauguin qui reprend dans ses zincographies des dessins ou des tableaux antérieurs afin manifestement de faire connaître son œuvre… » (M. Grivel, dir., Gauguin et l’École de Pont-Aven, catalogue d’exposition, Paris, Bibliothèque nationale, 1989, p. 31).
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