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Auktionsarchiv: Los-Nr. 15

PAUL-ÉLIE GERNEZ (1888-1948)

Schätzpreis
3.000 € - 5.000 €
ca. 3.346 $ - 5.577 $
Zuschlagspreis:
5.850 €
ca. 6.525 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 15

PAUL-ÉLIE GERNEZ (1888-1948)

Schätzpreis
3.000 € - 5.000 €
ca. 3.346 $ - 5.577 $
Zuschlagspreis:
5.850 €
ca. 6.525 $
Beschreibung:

Nu allongé de dos dans un paysage, 1938 Pastel sur papier, signé en bas à droite 35 x 60 cm Un certificat rédigé par René Courdille, beau-fils de l'artiste, en date du 12 juin 1989 sera remis à l'acquéreur PROVENANCE Collection privée, région parisienne PAUL-ÉLIE GERNEZ Paul-Élie Gernez est né en 1888 à Onnaing, près de Valenciennes dans un milieu paysan modeste. De 13 à 22 ans, il est élève à l'École des Beaux-Arts de Valenciennes et suit les enseignements de Fortuné Layraud (1833-1913). Grand admirateur des peintres du Nord dont il étudie les oeuvres aux cimaises des musées septentrionaux, sa formation artistique ancre profondément son goût pour l'académisme. En 1911, Gernez est nommé professeur de dessin au collège d'Honfleur, poste qu'il pendant plus d'une décennie. C'est dans cette ville du Calvados que se déroulera l'ensemble de sa carrière, partageant son temps entre sa résidence au bord de l'estuaire de la Seine et de fréquents séjours à Paris. Il entretient ainsi dans la capitale française une grande visibilité artistique grâce à ses expositions dans les galeries: chez Bernheim-Jeune, Berthe Weill, Armand Drouant, Eugène Druet et les salons Société des Artistes Indépendants, Salon d'Automne, Salon des Tuileries. Gernez fréquente également un monde restreint d'amitiés artistiques dans lequel l'introduit notamment Félix Vallotton Après s'être confronté aux sujets religieux dans sa jeunesse, l'oeuvre de Paul-Élie Gernez va se décliner principalement en quatre genres, dont il puisera ponctuellement des exemples dans les siècles passés. Les paysages: les marines en particulier, les natures mortes, les nus et enfin les portraits confinant presque à la scène de genre. Ces quelques genres vont donc constituer l'essentiel d'une production abondante, dont on estime le nombre à quelques milliers d'oeuvres. A la différence d'un Henri de Saint-Delis, par exemple, Gernez n'est pas à Honfleur le peintre des activités ouvrières du port ni le chroniqueur de la vie quotidienne, il tâche plutôt de fixer un ressenti, examinant le paysage d'une manière bien plus atmosphérique qu'anecdotique. A l'instar d'Eugène Boudin, il se livre à de nombreuses études de ciel, où il excelle. Sa première phase de création, des années 1910 au début des années 1920, est clairement marquée par le néo-impressionnisme et les Nabis puis par le cubisme. L'année 1922 signe le retour progressif à une figuration plus réaliste et le développement d'une sensibilité plus personnelle dans son travail. La forme s'assouplit. L'affirmation d'un «style» propre ne se produit clairement qu'à partir des années 1925. Sa touche se morcelle, se hachure et s'affranchit du contour, les formes semblent se brouiller. Cette première phase de recherche stylistique se caractérise par une gamme de couleurs allant du gris des paysages à l'abondance chromatique des nus et des bouquets de fleurs. Les oeuvres graphiques à la pierre noire se distinguent quant à elles par une exécution plus enlevée. Les années suivantes sont alors celles de la maturité, le «style Gernez» est bien né. Par ailleurs, sa renommée lui permet de recevoir la commande d'une huile sur panneau pour le paquebot Normandie de la Compagnie Générale Transatlantique. Gernez est un utilisateur assidu du pastel. Il en acquit une maîtrise particulièrement remarquable faisant de lui l'un de ses utilisateurs les plus accomplis dans la première moitié du XXe siècle. Sa technique repose avant tout sur l'utilisation du pastel gras, qu'il emploie de diverses manières: la pointe lui permettant par exemple d'avoir un trait fin pour la précision des contours et les rehauts, tandis qu'appuyé voire écrasé sur le support au grain variable il produit cette matière riche et dense qui pourrait faire songer à l'huile. L'estompage au doigt donne encore ces effets de brume et de velouté, en particulier pour les carnations. Il arrive également à Gernez d'utiliser la détrempe comme préparation de ses pastels, voire de certaines huiles. L'impress

Auktionsarchiv: Los-Nr. 15
Auktion:
Datum:
20.10.2019
Auktionshaus:
Aguttes
bis avenue Charles de Gaulle 164
92200 Neuilly sur Seine
Frankreich
+33 (0)1 47455555
+33 (0)1 47455431
Beschreibung:

Nu allongé de dos dans un paysage, 1938 Pastel sur papier, signé en bas à droite 35 x 60 cm Un certificat rédigé par René Courdille, beau-fils de l'artiste, en date du 12 juin 1989 sera remis à l'acquéreur PROVENANCE Collection privée, région parisienne PAUL-ÉLIE GERNEZ Paul-Élie Gernez est né en 1888 à Onnaing, près de Valenciennes dans un milieu paysan modeste. De 13 à 22 ans, il est élève à l'École des Beaux-Arts de Valenciennes et suit les enseignements de Fortuné Layraud (1833-1913). Grand admirateur des peintres du Nord dont il étudie les oeuvres aux cimaises des musées septentrionaux, sa formation artistique ancre profondément son goût pour l'académisme. En 1911, Gernez est nommé professeur de dessin au collège d'Honfleur, poste qu'il pendant plus d'une décennie. C'est dans cette ville du Calvados que se déroulera l'ensemble de sa carrière, partageant son temps entre sa résidence au bord de l'estuaire de la Seine et de fréquents séjours à Paris. Il entretient ainsi dans la capitale française une grande visibilité artistique grâce à ses expositions dans les galeries: chez Bernheim-Jeune, Berthe Weill, Armand Drouant, Eugène Druet et les salons Société des Artistes Indépendants, Salon d'Automne, Salon des Tuileries. Gernez fréquente également un monde restreint d'amitiés artistiques dans lequel l'introduit notamment Félix Vallotton Après s'être confronté aux sujets religieux dans sa jeunesse, l'oeuvre de Paul-Élie Gernez va se décliner principalement en quatre genres, dont il puisera ponctuellement des exemples dans les siècles passés. Les paysages: les marines en particulier, les natures mortes, les nus et enfin les portraits confinant presque à la scène de genre. Ces quelques genres vont donc constituer l'essentiel d'une production abondante, dont on estime le nombre à quelques milliers d'oeuvres. A la différence d'un Henri de Saint-Delis, par exemple, Gernez n'est pas à Honfleur le peintre des activités ouvrières du port ni le chroniqueur de la vie quotidienne, il tâche plutôt de fixer un ressenti, examinant le paysage d'une manière bien plus atmosphérique qu'anecdotique. A l'instar d'Eugène Boudin, il se livre à de nombreuses études de ciel, où il excelle. Sa première phase de création, des années 1910 au début des années 1920, est clairement marquée par le néo-impressionnisme et les Nabis puis par le cubisme. L'année 1922 signe le retour progressif à une figuration plus réaliste et le développement d'une sensibilité plus personnelle dans son travail. La forme s'assouplit. L'affirmation d'un «style» propre ne se produit clairement qu'à partir des années 1925. Sa touche se morcelle, se hachure et s'affranchit du contour, les formes semblent se brouiller. Cette première phase de recherche stylistique se caractérise par une gamme de couleurs allant du gris des paysages à l'abondance chromatique des nus et des bouquets de fleurs. Les oeuvres graphiques à la pierre noire se distinguent quant à elles par une exécution plus enlevée. Les années suivantes sont alors celles de la maturité, le «style Gernez» est bien né. Par ailleurs, sa renommée lui permet de recevoir la commande d'une huile sur panneau pour le paquebot Normandie de la Compagnie Générale Transatlantique. Gernez est un utilisateur assidu du pastel. Il en acquit une maîtrise particulièrement remarquable faisant de lui l'un de ses utilisateurs les plus accomplis dans la première moitié du XXe siècle. Sa technique repose avant tout sur l'utilisation du pastel gras, qu'il emploie de diverses manières: la pointe lui permettant par exemple d'avoir un trait fin pour la précision des contours et les rehauts, tandis qu'appuyé voire écrasé sur le support au grain variable il produit cette matière riche et dense qui pourrait faire songer à l'huile. L'estompage au doigt donne encore ces effets de brume et de velouté, en particulier pour les carnations. Il arrive également à Gernez d'utiliser la détrempe comme préparation de ses pastels, voire de certaines huiles. L'impress

Auktionsarchiv: Los-Nr. 15
Auktion:
Datum:
20.10.2019
Auktionshaus:
Aguttes
bis avenue Charles de Gaulle 164
92200 Neuilly sur Seine
Frankreich
+33 (0)1 47455555
+33 (0)1 47455431
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