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Auktionsarchiv: Los-Nr. 171

Paire d'encoignures en placage de bois indigène

Schätzpreis
6.000 € - 10.000 €
ca. 8.768 $ - 14.613 $
Zuschlagspreis:
8.800 €
ca. 12.859 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 171

Paire d'encoignures en placage de bois indigène

Schätzpreis
6.000 € - 10.000 €
ca. 8.768 $ - 14.613 $
Zuschlagspreis:
8.800 €
ca. 12.859 $
Beschreibung:

Paire d'encoignures en placage de bois indigène anciennement frisé, marqueté en plein d'un panier chargé de fleurs sur des fonds de palissandre dans des encadrements chantournés à filets de buis. Elle ouvre par deux vantaux. Montants et pieds cambrés. Plinthe en arbalète Estampilles de DUBOIS Epoque Louis XV (renforts d'usage) Chutes et entrées de serrure de bronze ciselé et doré à masques, rinceaux et feuillages Plateau de marbre rouge Languedoc H : 91 - L : 73 - P : 53 cm Voir la reproduction DUBOIS (Jacques) reçu Maître le 5 Septembre 1742 Jacques Dubois figure parmi les plus importants ébénistes du règne de Louis XV. Il s'essaya à de nombreuses techniques : vernis Martin, laque de la Chine et du Japon, placage et marqueterie, dont il enrichit ses meubles du plus simple au plus élaboré. Dans le domaine plus précis des meubles de coins, dits encoignures, l'ébéniste resta fidèle à ses principes de raffinement et de simplicité. Cela se remarque notamment sur certaines réalisations en laque ou en vernis européen : voir une paire d'encoignures passée en vente chez Sotheby's, à Monaco, le 3 mai 1997, lot 46 ; ainsi qu'une seconde en vernis européen vert vendu chez Christie's, à Paris, le 25 juin 2008, lot 232. Parfois, Dubois limita son décor marqueté aux différences de teintes entre les bois de rose et de violette (vente Christie's, Monaco, le 13 décembre 1998, lot 9) ; parfois encore, à l'instar des meubles présentés, il rehausse son fond de délicates fleurs ou de branchages (vente Me Mercier, Lille, le 8 novembre 1981). Jacques Dubois (1693-1763), ébéniste parisien reçu maître le 5 septembre 1742. A l'instar de ses confrères, Joseph Baumhauer et Bernard Van Risenburgh il a dû travailler pour certains marchands-merciers. Il semble qu'il ait développé une clientèle internationale, probablement russe et polonaise, comme le laisse supposer l'apparition de son estampille sur une exceptionnelle encoignure livrée pour le comte Barnicki à Varsovie, de nos jours conservée au J. Paul Getty Museum. Après sa mort sa veuve et son fils, René Dubois conservent l'atelier de la rue de Charenton. De nos jours les meubles de Dubois font partie des plus importantes collections privées et publiques, notamment celles du Musée des Arts décoratifs et du Musée du Louvre à Paris, de la Wallace Collection et de Waddesdon Manor à Londres, du Rijksmuseum d'Amsterdam et du Museum of Fine Arts de Cleveland.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 171
Auktion:
Datum:
04.12.2009
Auktionshaus:
Thierry de Maigret
5 rue de Montholon
75009 Paris
Frankreich
contact@thierrydemaigret.com
+33 (0)1 4483 9520
+33 (0)1 4483 9521
Beschreibung:

Paire d'encoignures en placage de bois indigène anciennement frisé, marqueté en plein d'un panier chargé de fleurs sur des fonds de palissandre dans des encadrements chantournés à filets de buis. Elle ouvre par deux vantaux. Montants et pieds cambrés. Plinthe en arbalète Estampilles de DUBOIS Epoque Louis XV (renforts d'usage) Chutes et entrées de serrure de bronze ciselé et doré à masques, rinceaux et feuillages Plateau de marbre rouge Languedoc H : 91 - L : 73 - P : 53 cm Voir la reproduction DUBOIS (Jacques) reçu Maître le 5 Septembre 1742 Jacques Dubois figure parmi les plus importants ébénistes du règne de Louis XV. Il s'essaya à de nombreuses techniques : vernis Martin, laque de la Chine et du Japon, placage et marqueterie, dont il enrichit ses meubles du plus simple au plus élaboré. Dans le domaine plus précis des meubles de coins, dits encoignures, l'ébéniste resta fidèle à ses principes de raffinement et de simplicité. Cela se remarque notamment sur certaines réalisations en laque ou en vernis européen : voir une paire d'encoignures passée en vente chez Sotheby's, à Monaco, le 3 mai 1997, lot 46 ; ainsi qu'une seconde en vernis européen vert vendu chez Christie's, à Paris, le 25 juin 2008, lot 232. Parfois, Dubois limita son décor marqueté aux différences de teintes entre les bois de rose et de violette (vente Christie's, Monaco, le 13 décembre 1998, lot 9) ; parfois encore, à l'instar des meubles présentés, il rehausse son fond de délicates fleurs ou de branchages (vente Me Mercier, Lille, le 8 novembre 1981). Jacques Dubois (1693-1763), ébéniste parisien reçu maître le 5 septembre 1742. A l'instar de ses confrères, Joseph Baumhauer et Bernard Van Risenburgh il a dû travailler pour certains marchands-merciers. Il semble qu'il ait développé une clientèle internationale, probablement russe et polonaise, comme le laisse supposer l'apparition de son estampille sur une exceptionnelle encoignure livrée pour le comte Barnicki à Varsovie, de nos jours conservée au J. Paul Getty Museum. Après sa mort sa veuve et son fils, René Dubois conservent l'atelier de la rue de Charenton. De nos jours les meubles de Dubois font partie des plus importantes collections privées et publiques, notamment celles du Musée des Arts décoratifs et du Musée du Louvre à Paris, de la Wallace Collection et de Waddesdon Manor à Londres, du Rijksmuseum d'Amsterdam et du Museum of Fine Arts de Cleveland.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 171
Auktion:
Datum:
04.12.2009
Auktionshaus:
Thierry de Maigret
5 rue de Montholon
75009 Paris
Frankreich
contact@thierrydemaigret.com
+33 (0)1 4483 9520
+33 (0)1 4483 9521
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