Auktionsarchiv: Los-Nr. 123

Paire de Scènes de batailles Huiles sur

Schätzpreis
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 123

Paire de Scènes de batailles Huiles sur

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n. a.
Beschreibung:

Paire de Scènes de batailles Huiles sur toile, une paire: 36 x 60 cm chacune. Cadre en bois doré 53 x 79 cm chacun XVIIe siècle Il est né en Franche-Comté (qui appartenait alors à l'Espagne) et reçut de son père, Jean Courtois, ses premières leçons de peinture. Arrivé vers l'âge de quinze ans en Italie, en 1636, à Milan, il s'engage dans un régiment comtois au service des Espagnols. Ces trois années (1636-1639) eurent une profonde influence sur le thème de ses tableaux: les marches militaires, les sièges, les campements. Ses tableaux sont d'une vérité frappante. Il étudie ensuite la peinture sous des maîtres obscurs, passe à Bologne, où il rencontre le Guide et l'Albane, à Florence, où il travaille avec Asselijn, puis à Sienne, où les sources le disent élève d'Astolfo Petrazzi. Vers 1640, il arrive à Rome, où il peint à fresque un plafond au couvent de S. Croce in Gerusalemme. Il fréquente le milieu des "" Bamboccianti ""; sous l'influence de Cerquozzi et probablement de Salvator Rosa dont la première Bataille connue est datée 1637, Courtois se spécialise dans la peinture de batailles, dont il deviendra le plus célèbre représentant en Europe, alors que son frère Guillaume, dans l'orbite de Pierre de Cortone, se consacrera plutôt à la peinture religieuse. Bien que la chronologie soit peu sûre (Courtois n'a presque jamais signé ou daté ses oeuvres), ses premiers tableaux connus (Rome, Gal. Doria Pamphili et Gal. Capitoline) le montrent très proche des Bamboccianti comme Van Laer, Miel ou Cerquozzi, peignant avec timidité et précision, dans des mises en page traditionnelles où le groupe principal est placé sur un premier plan surélevé et la bataille reléguée au fond. Dans les années 1650, Courtois voyage; il est employé à deux reprises (1652 et 1656-57) par Mathias de Médicis, gouverneur de Sienne (quatre grandes Batailles, Florence, Pitti), séjourne à Fribourg (1654-55), à Venise (peintures pour le palais Sagredo, en partie conservées dans la coll. Derby et à la Gg de Dresde). De retour à Rome, il entre dans l'ordre des Jésuites (décembre 1657) et continue à peindre des oeuvres religieuses (fresques au Collegio Romano, 1658-1660; Martyre des quarante pères jésuites, Rome, Quirinal) et surtout des batailles (plusieurs à Munich, Alte Pin.). On lui doit la formule nouvelle du genre: au lieu des vues à vol d'oiseau minutieusement topographiques, au lieu des combats en frise, que la Renaissance avait empruntés aux bas-reliefs antiques et qu'affectionnaient encore A. Falcone et même S. Rosa c'est une marche militaire avec sa cavalerie ou un siège à l'intérieur de laquelle le spectateur est entraîné. Courtois excelle à placer ces combats dans de larges paysages qui peuvent même devenir le véritable sujet du tableau (Paysage avec voyageurs, Vaduz, coll. Liechtenstein). Il est aussi l'auteur de quelques estampes, de beaux dessins à la plume et au lavis de bistre (Louvre, British Museum, presque tous signés d'une croix). Si le nom de Courtois, à cause de son influence sur le développement du genre en France (Joseph Parrocel et en Italie (Monti, Simonini), est facilement accolé à toute peinture de bataille, ses oeuvres authentiques sont d'une haute qualité et justifient l'immense réputation qu'il eut de son temps et qu'attestent encore ses biographes du XVIIIe siècle, Pascoli et Dezallier d'Argenville. Parmi ses oeuvres: Le Miracle des pains et des poissons (1640), Sainte-Croix, Rome La bataille de Mongiovino, une oeuvre maîtresse, maintenant à la galerie palatine de Florence. La bataille de Moise et Josué arrêtant le soleil au musée du Louvre.

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Paire de Scènes de batailles Huiles sur toile, une paire: 36 x 60 cm chacune. Cadre en bois doré 53 x 79 cm chacun XVIIe siècle Il est né en Franche-Comté (qui appartenait alors à l'Espagne) et reçut de son père, Jean Courtois, ses premières leçons de peinture. Arrivé vers l'âge de quinze ans en Italie, en 1636, à Milan, il s'engage dans un régiment comtois au service des Espagnols. Ces trois années (1636-1639) eurent une profonde influence sur le thème de ses tableaux: les marches militaires, les sièges, les campements. Ses tableaux sont d'une vérité frappante. Il étudie ensuite la peinture sous des maîtres obscurs, passe à Bologne, où il rencontre le Guide et l'Albane, à Florence, où il travaille avec Asselijn, puis à Sienne, où les sources le disent élève d'Astolfo Petrazzi. Vers 1640, il arrive à Rome, où il peint à fresque un plafond au couvent de S. Croce in Gerusalemme. Il fréquente le milieu des "" Bamboccianti ""; sous l'influence de Cerquozzi et probablement de Salvator Rosa dont la première Bataille connue est datée 1637, Courtois se spécialise dans la peinture de batailles, dont il deviendra le plus célèbre représentant en Europe, alors que son frère Guillaume, dans l'orbite de Pierre de Cortone, se consacrera plutôt à la peinture religieuse. Bien que la chronologie soit peu sûre (Courtois n'a presque jamais signé ou daté ses oeuvres), ses premiers tableaux connus (Rome, Gal. Doria Pamphili et Gal. Capitoline) le montrent très proche des Bamboccianti comme Van Laer, Miel ou Cerquozzi, peignant avec timidité et précision, dans des mises en page traditionnelles où le groupe principal est placé sur un premier plan surélevé et la bataille reléguée au fond. Dans les années 1650, Courtois voyage; il est employé à deux reprises (1652 et 1656-57) par Mathias de Médicis, gouverneur de Sienne (quatre grandes Batailles, Florence, Pitti), séjourne à Fribourg (1654-55), à Venise (peintures pour le palais Sagredo, en partie conservées dans la coll. Derby et à la Gg de Dresde). De retour à Rome, il entre dans l'ordre des Jésuites (décembre 1657) et continue à peindre des oeuvres religieuses (fresques au Collegio Romano, 1658-1660; Martyre des quarante pères jésuites, Rome, Quirinal) et surtout des batailles (plusieurs à Munich, Alte Pin.). On lui doit la formule nouvelle du genre: au lieu des vues à vol d'oiseau minutieusement topographiques, au lieu des combats en frise, que la Renaissance avait empruntés aux bas-reliefs antiques et qu'affectionnaient encore A. Falcone et même S. Rosa c'est une marche militaire avec sa cavalerie ou un siège à l'intérieur de laquelle le spectateur est entraîné. Courtois excelle à placer ces combats dans de larges paysages qui peuvent même devenir le véritable sujet du tableau (Paysage avec voyageurs, Vaduz, coll. Liechtenstein). Il est aussi l'auteur de quelques estampes, de beaux dessins à la plume et au lavis de bistre (Louvre, British Museum, presque tous signés d'une croix). Si le nom de Courtois, à cause de son influence sur le développement du genre en France (Joseph Parrocel et en Italie (Monti, Simonini), est facilement accolé à toute peinture de bataille, ses oeuvres authentiques sont d'une haute qualité et justifient l'immense réputation qu'il eut de son temps et qu'attestent encore ses biographes du XVIIIe siècle, Pascoli et Dezallier d'Argenville. Parmi ses oeuvres: Le Miracle des pains et des poissons (1640), Sainte-Croix, Rome La bataille de Mongiovino, une oeuvre maîtresse, maintenant à la galerie palatine de Florence. La bataille de Moise et Josué arrêtant le soleil au musée du Louvre.

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