Beschreibung:

PAIRE D'APPLIQUES D'EPOQUE LOUIS XVI En bronze ciselé et doré, à trois lumières, la plaque à motif de flambeau retenu par un ruban noué, les bras ornés d'agrafes de feuillage et de guirlandes de fleurs, les binets ceints d'une frise de perles, les bobèches à canaux et asperges, montée mais non percée l'électricité Hauteur : 69 cm. (27 1/4 in.), Largeur : 39 cm. (15 1/4 in.) A PAIR OF LOUIS XVI ORMOLU THREE-BRANCH WALL-LIGHTS Provenance : Collection du vicomte Beuret au château de Dampierre (Aube), vente à Paris, Galerie Georges Petit, 25 novembre 1924, lot 60 (estimées 40 100 frs et vendues pour 50 000 frs). Collection de M. Founès Vente à Paris, Galerie Georges Petit, 28 novembre 1932, lot 43 Exposition : Fragonard, Pavillon de Marsan, Paris, 1921 Attribuée au bronzier Pierre Gouthière (1732-1813) lors de la vente de 1924, cette paire d'appliques présente des similitudes avec plusieurs bras de lumière dont l'un vendu par Sotheby's, New York, 20 novembre 1993, n°137, quatre autres à New York, Metropolitan Museum of Art (don de M. et Mme Charles Wrightsmann, inv. 1979.172.11-14), enfin avec deux paires, chacune d'un modèle un peu différent (Petit Trianon et Sotheby's, Monaco, 24 juin 2000, n°178). Egalement, plusieurs appliques à trois lumières en bronze doré figurant dans les ventes du XVIIIème siècle évoquent notre modèle, sans en permettre toutefois l'identification irréfutable : le 10 avril 1782, à la vente de Mlle de Laguerre, sous le n°36 était décrite une paire de bras à trois branches à larges rinceaux d'ornements, le corps forme de carquois à cannaus et fleurons, terminé du haut d'une flamme ; dans la vente Leroy de Senneville, le 26 avril 1784, sous le n°171 figurait une forte paire de bras à trois branches, de forme de carquois surmonté d'une flamme ; enfin chez Marchal de Syncy, le 29 avril 1789, se retrouvaient sous le n°108 deux paire de bras de cheminée à trois branches avec guirlandes de fleurs et autres ornements, le tout doré d'or moulu. Descendant d'une lignée de généraux de l'Empire - son arrière grand-père était Georges-Emmanuel Beuret (1772-1828), créé baron en 1810 et nommé général de brigade en 1811, et son fils Eugène-Georges-Jacques (1806-1868), fut également général de division - le vicomte Jean-Eugène Chalanqui-Beuret naquit en 1871. Il était le fils de Victor-Antoine-Joseph Chalanqui (1836-1886) qui avait épousé en 1861 Sarah-Fanny-Flavie-Emilie (1841-1921), fille d'Eugène-Georges-Jacques Beuret, et qui avait demandé le 20 juin 1869 à ajouter à son nom celui de son épouse. Jean-Eugène, qui avait commencé sa carrière dans les finances, devint ingénieur et fut admis membre de la Société des Ingénieurs civils de France en mai 1898. Il avait réuni pendant les premières années du XXème siècle une importante collection de tableaux et d'objets d'art dans son château de Dampierre, dans l'Aube, dont il était devenu propriétaire en 1908. La plupart de celle-ci fut dispersée en 1924 et la presse du temps consigna que lors de la vente poursuivie à la Galerie Georges Petit par Mes Lair Dubreuil et Baudoin, furent adjugés hormis des dessins de Fragonard, des gouaches de Mallet et de Moreau, un groupe de Clodion, Leda et le Cygne (35 000 fr) et des meubles de Weisweiller, Dubois, Œben, etc. qui se disputèrent entre MM Edouard Jonas, Stettiner, Arnold Seligmann, Jansen et autres grands seigneurs de la brocante qui n'ont pas accoutumé de se déranger pour rien (La Revue hebdomadaire, vol. 33, n°12, 1924, p.375) Résidence des Picot de Dampierre, descendantes de Louis Picot, premier président de la Cour des aides qui avait acheté la terre de Dampierre en 1526, le château du même nom, précédé par un " châtelet " de la fin du XVIe siècle, fut reconstruit vers 1660 pour François Picot, marquis de Dampierre, sur des plans qui sont attribués à François Mansart (1598-1666). Cette belle demeure classique dont la grande façade en pierre blanche est surmontée d'une haute toiture d'ardoise, conserve encore l'ancien escalier monu