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Auktionsarchiv: Los-Nr. 275

Pablo PICASSO (1881-1973)

Schätzpreis
20.000 € - 30.000 €
ca. 26.377 $ - 39.566 $
Zuschlagspreis:
23.000 €
ca. 30.334 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 275

Pablo PICASSO (1881-1973)

Schätzpreis
20.000 € - 30.000 €
ca. 26.377 $ - 39.566 $
Zuschlagspreis:
23.000 €
ca. 30.334 $
Beschreibung:

Tête de Faune, oeuvre originale exécutée par l’artiste. Céramique réalisée Pour Charles Neveux et Madame à Vallauris le 10.2.54. Plat circulaire légèrement creux. Terre de faïence blanche tournée. Décor gravé au couteau sous couverte, blanc, vert et aux engobes sous couverte partielle au pinceau. Le marli formant envoi manuscrit Pour Charles Neveux et Madame est signé PICASSO, situé Vallauris et daté 10.2.54. Porte au dos le cachet CÉRENNE Vallauris (Atelier fondé par Charles Neveux) en creux. Diamètre: 25,1 cm. Important:. Un certificat de Claude Ruiz Picasso sera remis à l’acquéreur L’histoire d’un plat ou La rencontre entre Pablo Picasso et Charles Neveux Même si on a coutume de dire que seules les montagnes ne se rencontrent pas, celles-ci se sont croisées, côtoyées et fréquentées. Pouvait-il en être réellement autrement? D’un côté, Pablo Picasso un artiste d’une stature hors-normes, à l’aura exceptionnelle, qui pèse de tout son poids décennie après décennie, travaille jour après jour à construire et poursuivre son oeuvre, l’Oeuvre du vingtième siècle, et qui, dès qu’il veut travailler la céramique, plus férocement encore que lors de ses précédentes tentatives sporadiques, parvient à la transcender, lui donner cette dimension que nul autre n’avait soupçonnée, voire imaginée. Aussitôt il révolutionne cet art du feu, l’inscrit dans les arts majeurs, donne naissance à toute une kyrielle de potiers, certains très talentueux, d’autres moins, et envoûte de son image, si proche et si éloignée à la fois, la petite cité méridionale de Vallauris. Dès lors l’attirance pour le personnage est plus que palpable dans les rues du village, la fascination pour l’oeuvre submerge même les plus humbles et les moins sensibles aux (r)évolutions artistiques. De l’autre, le fondateur de la Poterie Cérenne, Charles Neveux, une personnalité attachante, curieuse, charmeuse, un homme plein d’audace et d’entrain, ambitieux au sens le plus noble du terme, un entrepreneur doublé d’un humaniste, toujours à l’écoute de ceux qui l’entouraient, toujours à les considérer, à les aimer, sachant aussi réserver une place de choix à ses hôtes et, afin d’immortaliser leur passage*, tenant toujours prêt, à leur disposition, un plat, suffisamment humide et raisonnablement sec, engobé ou non, pour qu’ils y gravent un souvenir ému. Il prenait soin ensuite d’accrocher ces témoignages potiers sur les murs de son bureau, situé au-dessus des ateliers et de la galerie de l’avenue Georges Clemenceau. Sans compter le respect mutuel que devaient se porter ces deux personnages et cet amour partagé pour le travail de l’argile, ils avaient en commun cette sensibilité si particulière à la gent animale. On connaît bien la relation de Pablo Picasso avec ses animaux domestiques, les ayant toujours vénérés, leur conférant une place de choix dans sa vie, même aux heures les plus noires, les plus miséreuses de son existence car, contrairement à la légende, il connut des années de vaches maigres, même très maigres, surtout les premières passées en France, jalonnées de retours épisodiques en Espagne, dont certains ont failli être définitifs (l’aventure de l’art au XXe siècle en aurait été bien différente alors), ses premiers temps aussi passés avec Fernande. Jamais le peintre ne céda aux sirènes du confort, refusant de travailler pour les journaux, alors que le maître du trait qu’il était aurait pu facilement lui permettre de leur livrer des dessins. Travailleur féroce et acharné, sachant intimement qu’il possédait en lui ce qui allait être l’avenir de l’art, il ne fit jamais de concessions pour rendre sa vie plus facile, se remettant à l’ouvrage, jour après jour, nuit après nuit, jusqu’à trouver la voie de sa propre expression; cette expression d’une telle intensité qu’elle bouleversera la peinture à tout jamais et sera le fondement d’une nouvelle articulation universelle de l’art. En cette année 1954, l’artiste avait un boxer appelé Yan, âgé de cinq ans, que rejoindra le teckel Lump en

Auktionsarchiv: Los-Nr. 275
Auktion:
Datum:
14.06.2013
Auktionshaus:
La Maison de Vente Ader
3, rue Favart
75002 Paris
Frankreich
contact@ader-paris.fr
+33 (0)1 53407710
+33 (0)1 53407720
Beschreibung:

Tête de Faune, oeuvre originale exécutée par l’artiste. Céramique réalisée Pour Charles Neveux et Madame à Vallauris le 10.2.54. Plat circulaire légèrement creux. Terre de faïence blanche tournée. Décor gravé au couteau sous couverte, blanc, vert et aux engobes sous couverte partielle au pinceau. Le marli formant envoi manuscrit Pour Charles Neveux et Madame est signé PICASSO, situé Vallauris et daté 10.2.54. Porte au dos le cachet CÉRENNE Vallauris (Atelier fondé par Charles Neveux) en creux. Diamètre: 25,1 cm. Important:. Un certificat de Claude Ruiz Picasso sera remis à l’acquéreur L’histoire d’un plat ou La rencontre entre Pablo Picasso et Charles Neveux Même si on a coutume de dire que seules les montagnes ne se rencontrent pas, celles-ci se sont croisées, côtoyées et fréquentées. Pouvait-il en être réellement autrement? D’un côté, Pablo Picasso un artiste d’une stature hors-normes, à l’aura exceptionnelle, qui pèse de tout son poids décennie après décennie, travaille jour après jour à construire et poursuivre son oeuvre, l’Oeuvre du vingtième siècle, et qui, dès qu’il veut travailler la céramique, plus férocement encore que lors de ses précédentes tentatives sporadiques, parvient à la transcender, lui donner cette dimension que nul autre n’avait soupçonnée, voire imaginée. Aussitôt il révolutionne cet art du feu, l’inscrit dans les arts majeurs, donne naissance à toute une kyrielle de potiers, certains très talentueux, d’autres moins, et envoûte de son image, si proche et si éloignée à la fois, la petite cité méridionale de Vallauris. Dès lors l’attirance pour le personnage est plus que palpable dans les rues du village, la fascination pour l’oeuvre submerge même les plus humbles et les moins sensibles aux (r)évolutions artistiques. De l’autre, le fondateur de la Poterie Cérenne, Charles Neveux, une personnalité attachante, curieuse, charmeuse, un homme plein d’audace et d’entrain, ambitieux au sens le plus noble du terme, un entrepreneur doublé d’un humaniste, toujours à l’écoute de ceux qui l’entouraient, toujours à les considérer, à les aimer, sachant aussi réserver une place de choix à ses hôtes et, afin d’immortaliser leur passage*, tenant toujours prêt, à leur disposition, un plat, suffisamment humide et raisonnablement sec, engobé ou non, pour qu’ils y gravent un souvenir ému. Il prenait soin ensuite d’accrocher ces témoignages potiers sur les murs de son bureau, situé au-dessus des ateliers et de la galerie de l’avenue Georges Clemenceau. Sans compter le respect mutuel que devaient se porter ces deux personnages et cet amour partagé pour le travail de l’argile, ils avaient en commun cette sensibilité si particulière à la gent animale. On connaît bien la relation de Pablo Picasso avec ses animaux domestiques, les ayant toujours vénérés, leur conférant une place de choix dans sa vie, même aux heures les plus noires, les plus miséreuses de son existence car, contrairement à la légende, il connut des années de vaches maigres, même très maigres, surtout les premières passées en France, jalonnées de retours épisodiques en Espagne, dont certains ont failli être définitifs (l’aventure de l’art au XXe siècle en aurait été bien différente alors), ses premiers temps aussi passés avec Fernande. Jamais le peintre ne céda aux sirènes du confort, refusant de travailler pour les journaux, alors que le maître du trait qu’il était aurait pu facilement lui permettre de leur livrer des dessins. Travailleur féroce et acharné, sachant intimement qu’il possédait en lui ce qui allait être l’avenir de l’art, il ne fit jamais de concessions pour rendre sa vie plus facile, se remettant à l’ouvrage, jour après jour, nuit après nuit, jusqu’à trouver la voie de sa propre expression; cette expression d’une telle intensité qu’elle bouleversera la peinture à tout jamais et sera le fondement d’une nouvelle articulation universelle de l’art. En cette année 1954, l’artiste avait un boxer appelé Yan, âgé de cinq ans, que rejoindra le teckel Lump en

Auktionsarchiv: Los-Nr. 275
Auktion:
Datum:
14.06.2013
Auktionshaus:
La Maison de Vente Ader
3, rue Favart
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+33 (0)1 53407710
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