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Auktionsarchiv: Los-Nr. 133

Ossip ZADKINE (1890-1967)

Schätzpreis
10.000 € - 15.000 €
ca. 11.287 $ - 16.930 $
Zuschlagspreis:
10.160 €
ca. 11.467 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 133

Ossip ZADKINE (1890-1967)

Schätzpreis
10.000 € - 15.000 €
ca. 11.287 $ - 16.930 $
Zuschlagspreis:
10.160 €
ca. 11.467 $
Beschreibung:

Epée d'académicien de Monsieur René Huyghe (Arras 1906-Paris 1997). Monture en bronze sculpté, doré. Fusée symbolisant Athéna. Branche de garde formée d'un serpent ondulant. Garde à deux quillons droits à section carrée, marquée «Arthus Bertrand edit» et signée «Zadkine Sc». Clavier ciselé de deux feuilles croisées en fort relief. Lame droite à arête médiane. Fourreau recouvert de chagrin noir à deux garnitures en laiton doré. Chape gravée d'une fleur de lys. Bouton de chape orné d'une «citrine» taillé à pans. Bouterole et dard en boule. B.E. Biographie: Ossip Zadkine (1890-1967) D'abord attiré par le cubisme lors de son arrivée à Paris (1909), il a donné progressivement libre cours aux tendances baroques et expressionnistes de sa personnalité. Reliefs et évidements, courbes et droites, ombres et lumières organisent ses oeuvres selon des rythmes inventifs (Orphée, 1930, musée des Arques; la Ville détruite, 1947-1953, Rotterdam). Son atelier parisien, rue d'Assas, et sa résidence d'été des Arques (Lot) sont aujourd'hui musées Zadkine. Historique: Huyghe considérait Zadkine comme le plus grand sculpteur de son temps, et lui demanda de réaliser son épée d'académicien. Les discussions entre les deux hommes sur la conception de l'épée sont consignées dans l'autobiographie de René Huyghe «Une vie pour l'art». Le 15 mars 1961, l'épée fut remise dans la salle des Etats du Louvre. Messieurs Paul Léon et Bataillon prononcèrent des allocutions. Bibliographie: René Huyghe, «Une vie pour l'art: de Léonard à Picasso», Editions de Fallois, 1994, Paris, p.102 et s. René HUYGHE (1906-1997) Après des études classiques aux lycées Montaigne et Michelet, puis une année d’hypokhâgne à Louis-le-Grand, René Huyghe suivit à la Sorbonne des cours de philosophie et d’esthétique et prépara l’École du Louvre. Licencié ès lettres, il devint à vingt-quatre ans, en 1930, conservateur adjoint des Peintures au musée du Louvre, puis, conservateur en chef, en 1937. Cette même année, il obtenait également un poste de professeur à l’école du Louvre. Il exerça au cours de ces années son activité dans de multiples directions, parcourant l’Europe, dans le cadre d’une vaste enquête sur l’organisation des musées, commissaire lui-même de nombreuses expositions, rédacteur en chef enfin des revues L’Amour de l’Art et Quadrige. Jean Mistler, sous-secrétaire d’État aux Beaux-Arts et futur secrétaire perpétuel de l’Académie française, lui proposa en 1932 un poste dans son cabinet ; René Huyghe devait le suivre au ministère du Travail, puis à celui des Postes et Télécommunications, au ministère des Travaux publics enfin. Lorsqu’éclata la Seconde Guerre mondiale, il eut en charge de mener à bien l’évacuation des tableaux du Louvre. Replié dans le Lot, il rejoignait la Résistance. Nommé professeur au collège de France, en 1950, il occupa la chaire de psychologie des arts plastiques. Ce disciple de Bergson allait s’attacher dans ses cours, ainsi que dans les nombreux ouvrages qu’il publia, à expliquer sa conception de l’art comme « un monde de révélation de l’indicible directement perçu au travers des images représentatives de nos sensations ». Outre les ouvrages qu’il consacre à Cézanne, Millet, Théodore Rousseau Watteau, Chardin, Van Gogh, Gauguin, Delacroix, il faut encore citer dans son importante bibliographie les titres suivants : Histoire de l’art contemporain (1935), Dialogue avec le visible (1955), L’Art et l’Homme (1957-1961), L’Art et l’âme (1960), La Peinture française des XVIIe et XVIIIe siècles (1962), Les Puissances de l’image (1965), Sens et destin de l’art (1967), Formes et forces (1971), La Relève du Réel, la peinture française au XIXe siècle, impressionnisme, symbolisme (1974), La Relève de l’Imaginaire, la peinture française au XIXe siècle, réalisme et romantisme (1976), Les Signes du temps et l’Art moderne (1985). La somme, enfin, que constitue sa Psychologie de l’art, rassemble l’essentiel de ses cours au collège de France entre 1951 et 1976. René Huyghe a

Auktionsarchiv: Los-Nr. 133
Auktion:
Datum:
05.06.2019
Auktionshaus:
Tessier-Sarrou & Associés
8 rue Saint-Marc
6ème étage gauche
75002 Paris
Frankreich
mail@tessier-sarrou.com
+33 (0)1 40130779
+33 (0)1 42336194
Beschreibung:

Epée d'académicien de Monsieur René Huyghe (Arras 1906-Paris 1997). Monture en bronze sculpté, doré. Fusée symbolisant Athéna. Branche de garde formée d'un serpent ondulant. Garde à deux quillons droits à section carrée, marquée «Arthus Bertrand edit» et signée «Zadkine Sc». Clavier ciselé de deux feuilles croisées en fort relief. Lame droite à arête médiane. Fourreau recouvert de chagrin noir à deux garnitures en laiton doré. Chape gravée d'une fleur de lys. Bouton de chape orné d'une «citrine» taillé à pans. Bouterole et dard en boule. B.E. Biographie: Ossip Zadkine (1890-1967) D'abord attiré par le cubisme lors de son arrivée à Paris (1909), il a donné progressivement libre cours aux tendances baroques et expressionnistes de sa personnalité. Reliefs et évidements, courbes et droites, ombres et lumières organisent ses oeuvres selon des rythmes inventifs (Orphée, 1930, musée des Arques; la Ville détruite, 1947-1953, Rotterdam). Son atelier parisien, rue d'Assas, et sa résidence d'été des Arques (Lot) sont aujourd'hui musées Zadkine. Historique: Huyghe considérait Zadkine comme le plus grand sculpteur de son temps, et lui demanda de réaliser son épée d'académicien. Les discussions entre les deux hommes sur la conception de l'épée sont consignées dans l'autobiographie de René Huyghe «Une vie pour l'art». Le 15 mars 1961, l'épée fut remise dans la salle des Etats du Louvre. Messieurs Paul Léon et Bataillon prononcèrent des allocutions. Bibliographie: René Huyghe, «Une vie pour l'art: de Léonard à Picasso», Editions de Fallois, 1994, Paris, p.102 et s. René HUYGHE (1906-1997) Après des études classiques aux lycées Montaigne et Michelet, puis une année d’hypokhâgne à Louis-le-Grand, René Huyghe suivit à la Sorbonne des cours de philosophie et d’esthétique et prépara l’École du Louvre. Licencié ès lettres, il devint à vingt-quatre ans, en 1930, conservateur adjoint des Peintures au musée du Louvre, puis, conservateur en chef, en 1937. Cette même année, il obtenait également un poste de professeur à l’école du Louvre. Il exerça au cours de ces années son activité dans de multiples directions, parcourant l’Europe, dans le cadre d’une vaste enquête sur l’organisation des musées, commissaire lui-même de nombreuses expositions, rédacteur en chef enfin des revues L’Amour de l’Art et Quadrige. Jean Mistler, sous-secrétaire d’État aux Beaux-Arts et futur secrétaire perpétuel de l’Académie française, lui proposa en 1932 un poste dans son cabinet ; René Huyghe devait le suivre au ministère du Travail, puis à celui des Postes et Télécommunications, au ministère des Travaux publics enfin. Lorsqu’éclata la Seconde Guerre mondiale, il eut en charge de mener à bien l’évacuation des tableaux du Louvre. Replié dans le Lot, il rejoignait la Résistance. Nommé professeur au collège de France, en 1950, il occupa la chaire de psychologie des arts plastiques. Ce disciple de Bergson allait s’attacher dans ses cours, ainsi que dans les nombreux ouvrages qu’il publia, à expliquer sa conception de l’art comme « un monde de révélation de l’indicible directement perçu au travers des images représentatives de nos sensations ». Outre les ouvrages qu’il consacre à Cézanne, Millet, Théodore Rousseau Watteau, Chardin, Van Gogh, Gauguin, Delacroix, il faut encore citer dans son importante bibliographie les titres suivants : Histoire de l’art contemporain (1935), Dialogue avec le visible (1955), L’Art et l’Homme (1957-1961), L’Art et l’âme (1960), La Peinture française des XVIIe et XVIIIe siècles (1962), Les Puissances de l’image (1965), Sens et destin de l’art (1967), Formes et forces (1971), La Relève du Réel, la peinture française au XIXe siècle, impressionnisme, symbolisme (1974), La Relève de l’Imaginaire, la peinture française au XIXe siècle, réalisme et romantisme (1976), Les Signes du temps et l’Art moderne (1985). La somme, enfin, que constitue sa Psychologie de l’art, rassemble l’essentiel de ses cours au collège de France entre 1951 et 1976. René Huyghe a

Auktionsarchiv: Los-Nr. 133
Auktion:
Datum:
05.06.2019
Auktionshaus:
Tessier-Sarrou & Associés
8 rue Saint-Marc
6ème étage gauche
75002 Paris
Frankreich
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+33 (0)1 40130779
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