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Auktionsarchiv: Los-Nr. 319

Office de la Semaine Sainte ayant accompagné Marie-Antoinette et la Famille Royale au Temple 28 novembre 2017

Schätzpreis
20.000 € - 25.000 €
ca. 23.702 $ - 29.627 $
Zuschlagspreis:
22.000 €
ca. 26.072 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 319

Office de la Semaine Sainte ayant accompagné Marie-Antoinette et la Famille Royale au Temple 28 novembre 2017

Schätzpreis
20.000 € - 25.000 €
ca. 23.702 $ - 29.627 $
Zuschlagspreis:
22.000 €
ca. 26.072 $
Beschreibung:

Office de la Semaine Sainte en Latin & en François à l'usage de Rome et de Paris. (…) Dédié à la Reine pour l'usage de sa Maison. Paris, Veuve Mazières & J. B. Garnier, 1728. In-8 de (4) ff., xxvi, 729, (1) pp. Titre gravé et 3 figures H/T. par J. B. Scotin. Maroquin rouge de l'époque, dos à nerfs aux caissons ornés de fleurs de lys, titre doré, plats orné d'un beau décor doré à la fanfare avec armes dorées en leur centre, roulette dorée sur les coupes et les chasses, tranches dorées (conservée dans un coffret XIXe s.). Aux armes de Marie Leszczynska (1703-1768), Reine de France, épouse de Louis XV, grand-mère de Louis XVI et de Madame Elizabeth. Coiffes, mors et coupes frottés ; lég. rousseurs éparses. PRÉCIEUX EXEMPLAIRE AYANT ACCOMPAGNÉ MARIE-ANTOINETTE ET LA FAMILLE ROYALE AU TEMPLE, émouvant et très rare souvenir de leur captivité. Note manuscrite (c. 1850) d'Anatole de Coëtlogon (1820-1870) sur le premier feuillet de garde : "Ce livre a été donné à Madame la Vicomtesse de Clugny par Monsieur de La Garde, qui étant de service au temple (garde national) lorsque la Reine Marie-Antoinette fut conduite à l'échafaud[,] conserva ce livre dont elle s'était servie pendant sa captivité." Cachet ex-libris à l'encre rouge avec couronne comtale d'Anatole de Coëtlogon sous cette note manuscrite et en haut du titre gravé. Le comte Anatole de COËTLOGON (1820-1869) était un généalogiste, héraldiste et historien reconnu (on lui doit notamment un ouvrage de référence sur les armoiries de la ville de Paris). On retrouve ce même cachet ex-libris sur les ouvrages provenant de sa bibliothèque et sur les archives de la famille qu’il étudia de façon approfondie. La Vicomtesse de Clugny mentionnée dans sa note n’était autre que la propre grand-mère maternelle d’Anatole de Coëtlogon ; l’époux de cette dernière, le Vicomte Charles Antoine de CLUGNY (1755-1829) était un ardent défenseur de la Couronne pendant les troubles révolutionnaires : il fit partie de la société des chevaliers des poignards (qui organisèrent plusieurs tentatives d’évasion de la famille royale des Tuileries) et se vit contraint d’émigrer fin 1791. Cette Semaine Sainte fut offerte par Anatole de Coëtlogon au comte de CHAMBORD (Henri d’Artois, 1820-1883, petit-neveu de Louis XVI, prétendant légitimiste au Trône), comme l’atteste une lettre du duc de Lévis, conseiller du comte de Chambord, remerciant, au nom de ce dernier, le comte de Coëtlogon pour l’envoi du « si précieux souvenir » (lettre datée de Venise, le 22 janvier 1853) : « Le duc de Lévis fait ici allusion à une Semaine Sainte ayant appartenu à la Reine Marie-Antoinette, qui servit à cette Princesse pendant son séjour au Temple et que Mr de la Garde de service à cette prison comme garde national le jour où elle la quitta pour aller à la Conciergerie, donna plus tard à Mme la Vicomtesse de Cluny, aïeule de Mr de Coëtlogon. Celui-ci l'offrit au comte de Chambord en même temps que la Brochure qu'il venait de faire paraître. Cette Semaine Sainte dont la reliure est en maroquin rouge et semée de fleurs de lys d'or, portant les armes de France accolées de Lezinski (famille de la Reine, femme de Louis XV) présentait cette particularité remarquable qu'abandonnée à elle-même elle s'ouvrait toujours aux pages 138, 310, 364 et ces pages par leur contenu montrent qu'elles devaient être celles que la Reine lisait en effet le plus souvent. » Archives de l'Histoire de la Maison de Coëtlogon, chap. XVII, p. 582-593). Cette dernière particularité a en partie disparu avec le temps (le livre ayant été conservé près de deux siècles, fermé, dans son écrin), à l’exception de la page 310, dans laquelle Marie-Antoinette et sa famille semblent avoir particulièrement et pertinemment trouvé refuge : « Triste état où Jésus-Christ passe trois heures ! (…) À peine est-il élevé à la vue de tout ce peuple, qu'il est insulté, & chargé de toutes parts de malédictions et de reproches. Dans cette extrêmité, Jésus fait un dernier effort pour lever les yeux

Auktionsarchiv: Los-Nr. 319
Auktion:
Datum:
28.11.2017
Auktionshaus:
Millon - Maison de ventes aux enchères
rue Grange Batelière 19
75009 Paris
Frankreich
contact@millon.com
+33 (0)1 48009944
Beschreibung:

Office de la Semaine Sainte en Latin & en François à l'usage de Rome et de Paris. (…) Dédié à la Reine pour l'usage de sa Maison. Paris, Veuve Mazières & J. B. Garnier, 1728. In-8 de (4) ff., xxvi, 729, (1) pp. Titre gravé et 3 figures H/T. par J. B. Scotin. Maroquin rouge de l'époque, dos à nerfs aux caissons ornés de fleurs de lys, titre doré, plats orné d'un beau décor doré à la fanfare avec armes dorées en leur centre, roulette dorée sur les coupes et les chasses, tranches dorées (conservée dans un coffret XIXe s.). Aux armes de Marie Leszczynska (1703-1768), Reine de France, épouse de Louis XV, grand-mère de Louis XVI et de Madame Elizabeth. Coiffes, mors et coupes frottés ; lég. rousseurs éparses. PRÉCIEUX EXEMPLAIRE AYANT ACCOMPAGNÉ MARIE-ANTOINETTE ET LA FAMILLE ROYALE AU TEMPLE, émouvant et très rare souvenir de leur captivité. Note manuscrite (c. 1850) d'Anatole de Coëtlogon (1820-1870) sur le premier feuillet de garde : "Ce livre a été donné à Madame la Vicomtesse de Clugny par Monsieur de La Garde, qui étant de service au temple (garde national) lorsque la Reine Marie-Antoinette fut conduite à l'échafaud[,] conserva ce livre dont elle s'était servie pendant sa captivité." Cachet ex-libris à l'encre rouge avec couronne comtale d'Anatole de Coëtlogon sous cette note manuscrite et en haut du titre gravé. Le comte Anatole de COËTLOGON (1820-1869) était un généalogiste, héraldiste et historien reconnu (on lui doit notamment un ouvrage de référence sur les armoiries de la ville de Paris). On retrouve ce même cachet ex-libris sur les ouvrages provenant de sa bibliothèque et sur les archives de la famille qu’il étudia de façon approfondie. La Vicomtesse de Clugny mentionnée dans sa note n’était autre que la propre grand-mère maternelle d’Anatole de Coëtlogon ; l’époux de cette dernière, le Vicomte Charles Antoine de CLUGNY (1755-1829) était un ardent défenseur de la Couronne pendant les troubles révolutionnaires : il fit partie de la société des chevaliers des poignards (qui organisèrent plusieurs tentatives d’évasion de la famille royale des Tuileries) et se vit contraint d’émigrer fin 1791. Cette Semaine Sainte fut offerte par Anatole de Coëtlogon au comte de CHAMBORD (Henri d’Artois, 1820-1883, petit-neveu de Louis XVI, prétendant légitimiste au Trône), comme l’atteste une lettre du duc de Lévis, conseiller du comte de Chambord, remerciant, au nom de ce dernier, le comte de Coëtlogon pour l’envoi du « si précieux souvenir » (lettre datée de Venise, le 22 janvier 1853) : « Le duc de Lévis fait ici allusion à une Semaine Sainte ayant appartenu à la Reine Marie-Antoinette, qui servit à cette Princesse pendant son séjour au Temple et que Mr de la Garde de service à cette prison comme garde national le jour où elle la quitta pour aller à la Conciergerie, donna plus tard à Mme la Vicomtesse de Cluny, aïeule de Mr de Coëtlogon. Celui-ci l'offrit au comte de Chambord en même temps que la Brochure qu'il venait de faire paraître. Cette Semaine Sainte dont la reliure est en maroquin rouge et semée de fleurs de lys d'or, portant les armes de France accolées de Lezinski (famille de la Reine, femme de Louis XV) présentait cette particularité remarquable qu'abandonnée à elle-même elle s'ouvrait toujours aux pages 138, 310, 364 et ces pages par leur contenu montrent qu'elles devaient être celles que la Reine lisait en effet le plus souvent. » Archives de l'Histoire de la Maison de Coëtlogon, chap. XVII, p. 582-593). Cette dernière particularité a en partie disparu avec le temps (le livre ayant été conservé près de deux siècles, fermé, dans son écrin), à l’exception de la page 310, dans laquelle Marie-Antoinette et sa famille semblent avoir particulièrement et pertinemment trouvé refuge : « Triste état où Jésus-Christ passe trois heures ! (…) À peine est-il élevé à la vue de tout ce peuple, qu'il est insulté, & chargé de toutes parts de malédictions et de reproches. Dans cette extrêmité, Jésus fait un dernier effort pour lever les yeux

Auktionsarchiv: Los-Nr. 319
Auktion:
Datum:
28.11.2017
Auktionshaus:
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rue Grange Batelière 19
75009 Paris
Frankreich
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