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Auktionsarchiv: Los-Nr. 78

Ɵ Masque papillon pi, Bwa, région de Dédougou,...

Schätzpreis
2.000 € - 3.000 €
ca. 2.198 $ - 3.297 $
Zuschlagspreis:
3.791 €
ca. 4.166 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 78

Ɵ Masque papillon pi, Bwa, région de Dédougou,...

Schätzpreis
2.000 € - 3.000 €
ca. 2.198 $ - 3.297 $
Zuschlagspreis:
3.791 €
ca. 4.166 $
Beschreibung:

Ɵ Masque papillon pi, Bwa, région de Dédougou, Ouest Burkina Faso Bois, fibre, pigments naturels l. 49,9 cm Pi Butterfly mask, Bwa, Dédougou region, West Burkina Faso l. 19.3 in Provenance: - Collection Erwin et Marcia Hersey, New York - Collection Thomas G.B. Wheelock, New York Publication: - Christopher Roy et Thomas Wheelock, Land of the Flying Masks: Art & Culture in Burkina Faso, the Thomas G. B. Wheelock Collection, Prestel, 18 mai 2007, pl. 155 Les collectionneurs Erwin et Marcia Hersey ont toujours eu beaucoup de goût et de sensibilité dans le choix de leurs objets, comme c'est le cas pour ce masque Bwa. La forme du masque évoque un papillon nocturne, selon la tradition, qui ne serait visible que sous les rayons de la lune. Légèrement en retrait, une petite paire d'antennes nous confirme l'identité de ce masque. Selon Hanna Vergara, ces masques appelés collectivement simba jouent un rôle important dans les cérémonies agraires en invoquant la pluie ou dans certains rites funéraires. Ce masque en bois mi-lourd présente frontalement un beau graphisme géométrique enrichi des pigments traditionnels noirs, rouges et blancs comme il sied aux ailes d'un beau papillon. LA COLLECTION THOMAS G. B. WHEELOCK MASQUES DU BURKINA FASO Thomas G. B. Wheelock était un collectionneur parmi les collectionneurs, un connaisseur parmi les connaisseurs. Sa passion pour la collection d'oeuvres d’art du Burkina Faso était incomparable, unique. Après avoir traversé le Sahara pour rejoindre Ouagadougou en 1972, Wheelock est frappé par l'art et les gens de cette région sous-estimée. Dès lors, il consacrera sa vie, voyageant à travers le monde, à rassembler la plus importante collection d'oeuvres d’art burkinabées au monde. Il bâtira également des archives et une bibliothèque extraordinaires, malheureusement détruites lors de l'inondation de Nashville en 2010. Lorsque Klaus Schneider voit la collection pour la première fois, il est subjugué par l'abondance d'objets de grande qualité ainsi que par la passion et le flair de Wheelock. Comme le note Schneider, « le Burkina Faso… n'a pas toujours reçu l'estime qui lui est due, ni le peuple de ce pays enclavé ou encore la signification de son art » (2007:11). Enfant de l'Upper East Side de Manhattan, Wheelock acquiert sa première oeuvre d'art dans sa jeunesse dans les années 1940 : un cobra en bois peint et gesso provenant d'une statue de pharaon égyptien, mis en cession par le Metropolitan Museum of Art. Adolescent, il commence à collectionner des oeuvres sur papier, notamment des gravures sur bois japonaises. Après un diplôme universitaire avec option en histoire de l'art, il obtient un diplôme d'études supérieures en paléontologie et rédige une thèse sur les ophiures du Jurassique. Ensuite, Wheelock décline l'offre de rejoindre le personnel de l'American Museum of Natural History, puis décide de ne pas poursuivre un doctorat à l'Université de Columbia pour partir à la découverte du monde. Dans une vidéo Vimeo courte et captivante, Lake in the Sahara: a Portrait of Thomas G.B. Wheelock, d'Emili York, le collectionneur se souvient de son voyage transsaharien. Comme il le raconte dans une interview accordée à Rebecca Bynum en 2007, au début, alors nouveau au Burkina Faso, Wheelock suit son intuition, prenant des décisions monétaires précaires et collectionnant sans pensée rationnelle (newenglishreview.org). Au cours de ces premières années d'essais et d'erreurs, et après de nombreuses révélations surprenantes, Wheelock acquiert progressivement une nouvelle assurance. Peu à peu, il réalise que « les objets qui ont été manipulés au fil du temps portent avec eux une présence humaine ineffable ». Comme le note Schneider, « le caractère unique de la collection de Thomas G.B. Wheelock réside dans le fait qu'elle englobe la quasi-totalité de l'activité artistique et rend obsolète la hiérarchie des genres – objets divisés en art ou en artisanat. Ici, les différents domaines fusionnent harmonieusement les uns avec

Auktionsarchiv: Los-Nr. 78
Auktion:
Datum:
14.11.2019
Auktionshaus:
Giquello
Salle 9 - Drouot-Richelieu, 9, rue Drouot 75009 Paris
Beschreibung:

Ɵ Masque papillon pi, Bwa, région de Dédougou, Ouest Burkina Faso Bois, fibre, pigments naturels l. 49,9 cm Pi Butterfly mask, Bwa, Dédougou region, West Burkina Faso l. 19.3 in Provenance: - Collection Erwin et Marcia Hersey, New York - Collection Thomas G.B. Wheelock, New York Publication: - Christopher Roy et Thomas Wheelock, Land of the Flying Masks: Art & Culture in Burkina Faso, the Thomas G. B. Wheelock Collection, Prestel, 18 mai 2007, pl. 155 Les collectionneurs Erwin et Marcia Hersey ont toujours eu beaucoup de goût et de sensibilité dans le choix de leurs objets, comme c'est le cas pour ce masque Bwa. La forme du masque évoque un papillon nocturne, selon la tradition, qui ne serait visible que sous les rayons de la lune. Légèrement en retrait, une petite paire d'antennes nous confirme l'identité de ce masque. Selon Hanna Vergara, ces masques appelés collectivement simba jouent un rôle important dans les cérémonies agraires en invoquant la pluie ou dans certains rites funéraires. Ce masque en bois mi-lourd présente frontalement un beau graphisme géométrique enrichi des pigments traditionnels noirs, rouges et blancs comme il sied aux ailes d'un beau papillon. LA COLLECTION THOMAS G. B. WHEELOCK MASQUES DU BURKINA FASO Thomas G. B. Wheelock était un collectionneur parmi les collectionneurs, un connaisseur parmi les connaisseurs. Sa passion pour la collection d'oeuvres d’art du Burkina Faso était incomparable, unique. Après avoir traversé le Sahara pour rejoindre Ouagadougou en 1972, Wheelock est frappé par l'art et les gens de cette région sous-estimée. Dès lors, il consacrera sa vie, voyageant à travers le monde, à rassembler la plus importante collection d'oeuvres d’art burkinabées au monde. Il bâtira également des archives et une bibliothèque extraordinaires, malheureusement détruites lors de l'inondation de Nashville en 2010. Lorsque Klaus Schneider voit la collection pour la première fois, il est subjugué par l'abondance d'objets de grande qualité ainsi que par la passion et le flair de Wheelock. Comme le note Schneider, « le Burkina Faso… n'a pas toujours reçu l'estime qui lui est due, ni le peuple de ce pays enclavé ou encore la signification de son art » (2007:11). Enfant de l'Upper East Side de Manhattan, Wheelock acquiert sa première oeuvre d'art dans sa jeunesse dans les années 1940 : un cobra en bois peint et gesso provenant d'une statue de pharaon égyptien, mis en cession par le Metropolitan Museum of Art. Adolescent, il commence à collectionner des oeuvres sur papier, notamment des gravures sur bois japonaises. Après un diplôme universitaire avec option en histoire de l'art, il obtient un diplôme d'études supérieures en paléontologie et rédige une thèse sur les ophiures du Jurassique. Ensuite, Wheelock décline l'offre de rejoindre le personnel de l'American Museum of Natural History, puis décide de ne pas poursuivre un doctorat à l'Université de Columbia pour partir à la découverte du monde. Dans une vidéo Vimeo courte et captivante, Lake in the Sahara: a Portrait of Thomas G.B. Wheelock, d'Emili York, le collectionneur se souvient de son voyage transsaharien. Comme il le raconte dans une interview accordée à Rebecca Bynum en 2007, au début, alors nouveau au Burkina Faso, Wheelock suit son intuition, prenant des décisions monétaires précaires et collectionnant sans pensée rationnelle (newenglishreview.org). Au cours de ces premières années d'essais et d'erreurs, et après de nombreuses révélations surprenantes, Wheelock acquiert progressivement une nouvelle assurance. Peu à peu, il réalise que « les objets qui ont été manipulés au fil du temps portent avec eux une présence humaine ineffable ». Comme le note Schneider, « le caractère unique de la collection de Thomas G.B. Wheelock réside dans le fait qu'elle englobe la quasi-totalité de l'activité artistique et rend obsolète la hiérarchie des genres – objets divisés en art ou en artisanat. Ici, les différents domaines fusionnent harmonieusement les uns avec

Auktionsarchiv: Los-Nr. 78
Auktion:
Datum:
14.11.2019
Auktionshaus:
Giquello
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