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Auktionsarchiv: Los-Nr. 74

Ɵ Masque de crocodile, aieo, Dogon, Mali

Schätzpreis
250.000 € - 350.000 €
ca. 308.795 $ - 432.313 $
Zuschlagspreis:
290.740 €
ca. 359.116 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 74

Ɵ Masque de crocodile, aieo, Dogon, Mali

Schätzpreis
250.000 € - 350.000 €
ca. 308.795 $ - 432.313 $
Zuschlagspreis:
290.740 €
ca. 359.116 $
Beschreibung:

Ɵ Masque de crocodile, aieo, Dogon, Mali époque: XIXe siècle ou antérieur Bois, épaisse patine croûteuse H. 38 cm - L. 18,5 cm - P. 15,5 cm Crocodile mask, Aieo, Dogon, Mali H. 14.96 in - W. 7.09 in - P. 5.91 in Provenance: - Collecté, selon les sources, dans la région de Sanga, dans les falaises de Bandiagara - Dlonkassy, marchand à Bamako - Hélène et Philippe Leloup, Paris, début 1970 - Christie's, Londres, 29 juin 1994, lot 192 - Collection privée Publication: - Les Dogons, Mâcon, Centre National de la recherche, d'Animation et de Création pour les Arts Plastiques, 1972, n°36 - Hélène Leloup, Statuaire Dogon, Strasbourg, Daniele Amez, 1994, p. 563 - Olivier Wick, Antje Denner, Visual Encounters: Africa, Oceania and Modern Art, Fondation Beyeler, Christoph Merian Verlag, 2009, fascicule III, fig. 8 - Hélène Leloup, Dogon, Paris, Musée du Quai Branly, Paris, 2011, p. 636, n°74 Exposition: - Les Dogons, Mâcon, Centre National de la recherche, d'Animation et de Création pour les Arts Plastiques, 1972 - Visual Encounters: Africa, Oceania and Modern Art, Fondation Beyeler, Basel, 2009 - Dogon, Musée du Quai Branly, Paris, 2011 Marcel Griaule, ethnologue bien connu qui a publié en 1938 Masques Dogons (Institut d'ethnologie, volume XXXIII), à l'issue de la Mission Dakar-Djibouti (1931-1935) a recensé 78 types de masques humains ou animaliers - le plus populaire d'entre eux étant le masque kanaga, emblème actuel du Mali. Il existe deux types de masques de crocodile: - aieo, celui présenté ici qui n'existe qu'en un très petit nombre d'exemplaire. - dia, dont celui de la Mission Griaule de 1935 qui est au Musée du Quai Branly et figure sous le n° d'inventaire 71.1935.60.198. Toujours d'après Marcel Griaule, les Dogon expliquent ainsi l'origine des masques: ‘Avant l'apparition de la mort, le nyama, c'est-à-dire la force vitale qui survit à la destruction de l'individu, était suffisamment fort pour n'avoir rien à redouter de celui des animaux qu'ils tuaient en vue de leur nourriture. Mais dès qu'ils cessèrent d'être immortels, les hommes devinrent susceptibles d'impuretés, leur nyama perdit de sa force et ne fut plus toujours capable de les défendre contre celui de leurs victimes. Ils se trouvèrent dans l'obligation de se protéger par diverses pratiques: autels de chasseurs, masques, autels totémiques... C'est ainsi que les masques comme la mort, se répandirent d'un pays à l'autre et furent connus petit à petit de tout le peuple dogon.' Les masques se trouvent principalement sur le plateau dogon et les falaises qui l'entourent. Il existe une importante société des masques en pays dogon, appelée awa qui désigne l'ensemble des porteurs (masculins) des masques. Le même nom est repris pour les masques eux-mêmes contribuant à la symbiose entre le masque et son porteur. Les masques sortent au moment des rites funéraires et, comme dans toute l'Afrique, ils ont une fonction sociale essentielle. Ils jouent aussi un peu le rôle des ancêtres - intercesseurs entre le monde des vivants et des morts. Ce sont, en général, les danseurs qui fabriquent les masques pour le dama, cérémonie de levée des deuils, l'âme du mort s'envolant vers le pays des ancêtres. Les femmes, les hommes non circoncis et même le hogon - chef religieux et politique - ne peuvent s'approcher des masques. En effet, durant ces cérémonies touchant à la mort, la fécondité ou la vie de ces catégories sociales pourraient s'en trouver affecté. Les masques dogons possèdent quelques caractères communs où la stylisation géométrique est poussée à l'extrême: deux longues cavités oculaires divisent symétriquement, ici, une face triangulaire que symbolise des attributs empruntés à la nature - comme le crocodile - permettant aux initiés de les identifier. Ces masques sont toujours portés avec un costume qui associé à la gestuelle du porteur aide à reconnaître l'animal représenté. Ce masque de crocodile, aieo, allie à son extrême rareté tout le talent du sculpteur qui cherche la perfection dans

Auktionsarchiv: Los-Nr. 74
Auktion:
Datum:
21.03.2018
Auktionshaus:
Giquello
5 rue La Boétie
75008 Paris
Frankreich
info@betg.fr
+33 (0)1 47427801
+33 (0)1 47428755
Beschreibung:

Ɵ Masque de crocodile, aieo, Dogon, Mali époque: XIXe siècle ou antérieur Bois, épaisse patine croûteuse H. 38 cm - L. 18,5 cm - P. 15,5 cm Crocodile mask, Aieo, Dogon, Mali H. 14.96 in - W. 7.09 in - P. 5.91 in Provenance: - Collecté, selon les sources, dans la région de Sanga, dans les falaises de Bandiagara - Dlonkassy, marchand à Bamako - Hélène et Philippe Leloup, Paris, début 1970 - Christie's, Londres, 29 juin 1994, lot 192 - Collection privée Publication: - Les Dogons, Mâcon, Centre National de la recherche, d'Animation et de Création pour les Arts Plastiques, 1972, n°36 - Hélène Leloup, Statuaire Dogon, Strasbourg, Daniele Amez, 1994, p. 563 - Olivier Wick, Antje Denner, Visual Encounters: Africa, Oceania and Modern Art, Fondation Beyeler, Christoph Merian Verlag, 2009, fascicule III, fig. 8 - Hélène Leloup, Dogon, Paris, Musée du Quai Branly, Paris, 2011, p. 636, n°74 Exposition: - Les Dogons, Mâcon, Centre National de la recherche, d'Animation et de Création pour les Arts Plastiques, 1972 - Visual Encounters: Africa, Oceania and Modern Art, Fondation Beyeler, Basel, 2009 - Dogon, Musée du Quai Branly, Paris, 2011 Marcel Griaule, ethnologue bien connu qui a publié en 1938 Masques Dogons (Institut d'ethnologie, volume XXXIII), à l'issue de la Mission Dakar-Djibouti (1931-1935) a recensé 78 types de masques humains ou animaliers - le plus populaire d'entre eux étant le masque kanaga, emblème actuel du Mali. Il existe deux types de masques de crocodile: - aieo, celui présenté ici qui n'existe qu'en un très petit nombre d'exemplaire. - dia, dont celui de la Mission Griaule de 1935 qui est au Musée du Quai Branly et figure sous le n° d'inventaire 71.1935.60.198. Toujours d'après Marcel Griaule, les Dogon expliquent ainsi l'origine des masques: ‘Avant l'apparition de la mort, le nyama, c'est-à-dire la force vitale qui survit à la destruction de l'individu, était suffisamment fort pour n'avoir rien à redouter de celui des animaux qu'ils tuaient en vue de leur nourriture. Mais dès qu'ils cessèrent d'être immortels, les hommes devinrent susceptibles d'impuretés, leur nyama perdit de sa force et ne fut plus toujours capable de les défendre contre celui de leurs victimes. Ils se trouvèrent dans l'obligation de se protéger par diverses pratiques: autels de chasseurs, masques, autels totémiques... C'est ainsi que les masques comme la mort, se répandirent d'un pays à l'autre et furent connus petit à petit de tout le peuple dogon.' Les masques se trouvent principalement sur le plateau dogon et les falaises qui l'entourent. Il existe une importante société des masques en pays dogon, appelée awa qui désigne l'ensemble des porteurs (masculins) des masques. Le même nom est repris pour les masques eux-mêmes contribuant à la symbiose entre le masque et son porteur. Les masques sortent au moment des rites funéraires et, comme dans toute l'Afrique, ils ont une fonction sociale essentielle. Ils jouent aussi un peu le rôle des ancêtres - intercesseurs entre le monde des vivants et des morts. Ce sont, en général, les danseurs qui fabriquent les masques pour le dama, cérémonie de levée des deuils, l'âme du mort s'envolant vers le pays des ancêtres. Les femmes, les hommes non circoncis et même le hogon - chef religieux et politique - ne peuvent s'approcher des masques. En effet, durant ces cérémonies touchant à la mort, la fécondité ou la vie de ces catégories sociales pourraient s'en trouver affecté. Les masques dogons possèdent quelques caractères communs où la stylisation géométrique est poussée à l'extrême: deux longues cavités oculaires divisent symétriquement, ici, une face triangulaire que symbolise des attributs empruntés à la nature - comme le crocodile - permettant aux initiés de les identifier. Ces masques sont toujours portés avec un costume qui associé à la gestuelle du porteur aide à reconnaître l'animal représenté. Ce masque de crocodile, aieo, allie à son extrême rareté tout le talent du sculpteur qui cherche la perfection dans

Auktionsarchiv: Los-Nr. 74
Auktion:
Datum:
21.03.2018
Auktionshaus:
Giquello
5 rue La Boétie
75008 Paris
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+33 (0)1 47427801
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