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Auktionsarchiv: Los-Nr. 103

Numéro de série 115378 420 exemplaires

Schätzpreis
120.000 € - 180.000 €
ca. 138.631 $ - 207.947 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 103

Numéro de série 115378 420 exemplaires

Schätzpreis
120.000 € - 180.000 €
ca. 138.631 $ - 207.947 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

Numéro de série 115378 420 exemplaires produits Mécanique envoutante Ligne racée Titre de circulation européen Née d’une union aussi insolite qu’inattendue, la Dino Spider a pour parents Fiat et Ferrari. D’un côté, le géant industriel turinois constructeur de modèles destinés aux classes moyennes qui fabriquera la voiture populaire italienne par excellence, et de l’autre une marque artisanale qui représente surement son strict opposé. Cependant, l’un et l’autre ont besoin de ce mariage pour, à la fois, redorer le blason de Fiat et également permettre à Ferrari d’homologuer son V6 afin de pouvoir le glisser dans sa toute nouvelle Formule 2. 500 exemplaires de la Fiat Dino étaient nécessaires pour engager ce moteur en compétition. L’histoire de ce moteur prend place au début des années 1960, décennie où la firme de Maranello est en difficulté financière causée par des voitures de tourismes trop onéreuses, à la mécanique pointue et pas fiable. Le grand patron est obligé d’élargir sa gamme et décide d’exploiter un tout nouveau moteur créée par Dino son fils en collaboration avec Jano, ingénieur mécanique chez Fiat et Alfa Romeo. Conçu d’abord avec une cylindrée de 1.5l puis vite réalésé en 2.0l alimenté par 3 carburateurs Weber double-corps, le « petit » V6 est glissé sous la carrosserie de la F1 Ferrari en 1958 puis finit par être champion du Monde en 1961 qui sacralise sa carrière. La même année, Lampredi s’empare de l’évolution de ce moteur qui passe de 2.0l à 2.4l pour une puissance maximale de 195 chevaux et c’est en 1967 que le mariage est officiellement dévoilé au grand public lors du Salon de Turin. Cette année-là, Ferrari expose sa Dino 206 GT, première « Ferrari » (même si aucun blason n’y est apposé) à présenter autre chose qu’un V12 et qui sera placé en position centrale arrière pour l’équilibre des masses. La foule se masse autour de la Dino pour pouvoir admirer cette curiosité ; cependant, quelques stands plus loin, Fiat dévoile deux nouvelles voitures : un coupé et un cabriolet, mues tout deux par exactement le même moteur. Série très limitée pour le constructeur de Turin, les Dino Spider et Coupés seront respectivement fabriqués à 420 et 2398 exemplaires avec le V6 2.4L. La ligne esthétique du cabriolet et souvent préférée au coupé qui reste très marqué par la patte industrielle de Fiat alors que le Spider s’offre une belle carrosserie Pininfarina et confère à cette version une face expressive et plongeante tout en élégance et en agressivité. Le modèle que nous vous présentons date de 1972 : dernière année de production de la Fiat Dino. Il est équipé du V6 2.4L et se présente dans un bel état esthétique souligné par cette peinture grise neuve dans le respect de la gamme de couleur proposée par Fiat à l’époque. En pénétrant dans son habitacle, nous sommes agréablement surpris par la qualité d’assemblage supérieure à ce que proposait la firme à l’époque ; pas de fioritures mais du sport et de l’élégance. Un grand volant en bois et aluminium ajouré se tient fièrement devant les 6 compteurs du tableau de bord plaqué de bois clair. Les sièges en skaï noir en très bon état promettent confort et maintien tandis que le levier de vitesse surplombé par la boule en bakélite noire des 206 et 246 GT fait office de piqure de rappel. Notre Spider 2.4l dispose de moquettes bleu électrique qui permettent de relever l’intensité de l’habitacle.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 103
Auktion:
Datum:
07.11.2021
Auktionshaus:
Osenat Maison de vente aux enchères
9-11 rue Royale
77300 Fontainebleau
Frankreich
contact@osenat.com
+33 (0)1 64222762
Beschreibung:

Numéro de série 115378 420 exemplaires produits Mécanique envoutante Ligne racée Titre de circulation européen Née d’une union aussi insolite qu’inattendue, la Dino Spider a pour parents Fiat et Ferrari. D’un côté, le géant industriel turinois constructeur de modèles destinés aux classes moyennes qui fabriquera la voiture populaire italienne par excellence, et de l’autre une marque artisanale qui représente surement son strict opposé. Cependant, l’un et l’autre ont besoin de ce mariage pour, à la fois, redorer le blason de Fiat et également permettre à Ferrari d’homologuer son V6 afin de pouvoir le glisser dans sa toute nouvelle Formule 2. 500 exemplaires de la Fiat Dino étaient nécessaires pour engager ce moteur en compétition. L’histoire de ce moteur prend place au début des années 1960, décennie où la firme de Maranello est en difficulté financière causée par des voitures de tourismes trop onéreuses, à la mécanique pointue et pas fiable. Le grand patron est obligé d’élargir sa gamme et décide d’exploiter un tout nouveau moteur créée par Dino son fils en collaboration avec Jano, ingénieur mécanique chez Fiat et Alfa Romeo. Conçu d’abord avec une cylindrée de 1.5l puis vite réalésé en 2.0l alimenté par 3 carburateurs Weber double-corps, le « petit » V6 est glissé sous la carrosserie de la F1 Ferrari en 1958 puis finit par être champion du Monde en 1961 qui sacralise sa carrière. La même année, Lampredi s’empare de l’évolution de ce moteur qui passe de 2.0l à 2.4l pour une puissance maximale de 195 chevaux et c’est en 1967 que le mariage est officiellement dévoilé au grand public lors du Salon de Turin. Cette année-là, Ferrari expose sa Dino 206 GT, première « Ferrari » (même si aucun blason n’y est apposé) à présenter autre chose qu’un V12 et qui sera placé en position centrale arrière pour l’équilibre des masses. La foule se masse autour de la Dino pour pouvoir admirer cette curiosité ; cependant, quelques stands plus loin, Fiat dévoile deux nouvelles voitures : un coupé et un cabriolet, mues tout deux par exactement le même moteur. Série très limitée pour le constructeur de Turin, les Dino Spider et Coupés seront respectivement fabriqués à 420 et 2398 exemplaires avec le V6 2.4L. La ligne esthétique du cabriolet et souvent préférée au coupé qui reste très marqué par la patte industrielle de Fiat alors que le Spider s’offre une belle carrosserie Pininfarina et confère à cette version une face expressive et plongeante tout en élégance et en agressivité. Le modèle que nous vous présentons date de 1972 : dernière année de production de la Fiat Dino. Il est équipé du V6 2.4L et se présente dans un bel état esthétique souligné par cette peinture grise neuve dans le respect de la gamme de couleur proposée par Fiat à l’époque. En pénétrant dans son habitacle, nous sommes agréablement surpris par la qualité d’assemblage supérieure à ce que proposait la firme à l’époque ; pas de fioritures mais du sport et de l’élégance. Un grand volant en bois et aluminium ajouré se tient fièrement devant les 6 compteurs du tableau de bord plaqué de bois clair. Les sièges en skaï noir en très bon état promettent confort et maintien tandis que le levier de vitesse surplombé par la boule en bakélite noire des 206 et 246 GT fait office de piqure de rappel. Notre Spider 2.4l dispose de moquettes bleu électrique qui permettent de relever l’intensité de l’habitacle.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 103
Auktion:
Datum:
07.11.2021
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