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Auktionsarchiv: Los-Nr. 84

Nicolas LANCRET Paris, 1690 - 1743 L'oiseau prisonnier

Schätzpreis
30.000 € - 40.000 €
ca. 35.579 $ - 47.439 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 84

Nicolas LANCRET Paris, 1690 - 1743 L'oiseau prisonnier

Schätzpreis
30.000 € - 40.000 €
ca. 35.579 $ - 47.439 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

Nicolas LANCRET Paris, 1690 - 1743 L'oiseau prisonnier Huile sur toile (Restaurations) The captive bird, oil on canvas, by N. Lancret Hauteur : 35 Largeur : 53 cm Provenance : Collection du comte de Chézelles ; Chez Th. Agnew and Sons, Londres, en 1921 ; Vente anonyme ; Paris, galerie Charpentier, Me Rheims, 8-9 juin 1959, n° 177 ; Collection de Sir Robert Bird ; Sa vente, Paris, Palais Galliera, 1er avril 1965, n° 13 ; Vente anonyme ; Sotheby's, 6 juillet 1966, n° 26 ; Vente anonyme ; Londres, Sotheby's, 6 décembre 1967, n° 104 ; Collection particulière, Angleterre Bibliographie : Georges Wildenstein, 'Lancret', Paris, 1924, p. 120, n° 742, repr. fig. 174 Commentaire : Les premières décennies du Siècle des Lumières à Paris furent particulièrement importantes pour l'histoire du décor intérieur et son évolution. Architecture, boiseries, miroirs, dorures et peinture, rarement la combinaison des différents arts ne connut un tel degré de raffinement. L'aristocratie et la bourgeoisie parisiennes, soucieuses d'orner leurs demeures au goût du jour, passèrent de nombreuses commandes aux artistes en vogue, parmi lesquels Nicolas Lancret digne émule d'Antoine Watteau, figurait en bonne place. Le fond blanc crème et les arabesques entourant la scène ici présentée sont en effet des indices selon lesquels cette charmante toile provenait d'un décor aujourd'hui démantelé, ses dimensions modestes et son format en longueur indiquant qu'elle était probablement placée en dessus de porte. La monographie consacrée par Georges Wildenstein à Nicolas Lancret mentionne que notre tableau a appartenu à la collection du comte de Chézelles, tout comme une suite de quatre panneaux décoratifs représentant les Saisons1, provenant sans doute du même ensemble dont nous ignorons la destination initiale et le commanditaire. Une autre toile en longueur représentant une Musicienne (fig. 1) a également fait partie de la collection Chézelles² et présente le même encadrement d'arabesques que notre Oiseau prisonnier ; de dimensions légèrement supérieures, elle est décrite comme ayant été agrandie et peut-être constituait-elle l'un des pendants de celle que nous présentons. Signalons enfin un ensemble de cinq toiles en hauteur (La balançoire, L'escarpolette, Le jardinier, L'horticulture et Le grand cru) conservé dans les collections du Museum of Art de Cleveland et qui ont également appartenu à la famille de Chézelles3. Héritées des décors à la Bérain du XVIIe siècle, les délicates arabesques et les coquilles qui encadrent la scène principale de notre toile sont caractéristiques du goût qui se répandit dans les intérieurs dans la première moitié du XVIIIe siècle, sous l'impulsion de Watteau et de Claude III Audran, suivis par Nicolas Lancret et qui connaîtra une belle continuité par la suite avec des décors peints par Jean-Baptiste Huet François Boucher ou encore Jean-Baptiste Oudry Cet encadrement feint s'ouvre ici comme une fenêtre sur le sujet de la toile : une élégante jeune femme en robe jaune, assise sur une balustrade devant un paysage, est accoudée sur une console, la main sur le front et le regard vers une cage partiellement recouverte d'un tissu dans laquelle se trouve un oiseau4. Le thème de l'oiseau prisonnier est l'une des thématiques favorites de la peinture galante et de la pastorale au début du XVIIIe siècle et sous Louis XV. Réalisé généralement en pendant avec la représentation d'une scène où la cage est ouverte et l'oiseau libéré, il symbolise la virginité précieusement gardée puis perdue. L'attitude et l'expression de la jeune femme représentée sur notre tableau semblent témoigner de ses hésitations. D'une grande élégance dans sa composition et son coloris, cette charmante petite toile témoigne de l'esprit galant et du goût de la société parisienne dans les premières décennies du XVIIIe siècle. Nous remercions Madame Mary Tavener Holmes de nous avoir aimablement confirmé l'authenticité de ce tableau d'après une photographie. 1. G. Wildenstein, o

Auktionsarchiv: Los-Nr. 84
Auktion:
Datum:
18.11.2020
Auktionshaus:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
Frankreich
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

Nicolas LANCRET Paris, 1690 - 1743 L'oiseau prisonnier Huile sur toile (Restaurations) The captive bird, oil on canvas, by N. Lancret Hauteur : 35 Largeur : 53 cm Provenance : Collection du comte de Chézelles ; Chez Th. Agnew and Sons, Londres, en 1921 ; Vente anonyme ; Paris, galerie Charpentier, Me Rheims, 8-9 juin 1959, n° 177 ; Collection de Sir Robert Bird ; Sa vente, Paris, Palais Galliera, 1er avril 1965, n° 13 ; Vente anonyme ; Sotheby's, 6 juillet 1966, n° 26 ; Vente anonyme ; Londres, Sotheby's, 6 décembre 1967, n° 104 ; Collection particulière, Angleterre Bibliographie : Georges Wildenstein, 'Lancret', Paris, 1924, p. 120, n° 742, repr. fig. 174 Commentaire : Les premières décennies du Siècle des Lumières à Paris furent particulièrement importantes pour l'histoire du décor intérieur et son évolution. Architecture, boiseries, miroirs, dorures et peinture, rarement la combinaison des différents arts ne connut un tel degré de raffinement. L'aristocratie et la bourgeoisie parisiennes, soucieuses d'orner leurs demeures au goût du jour, passèrent de nombreuses commandes aux artistes en vogue, parmi lesquels Nicolas Lancret digne émule d'Antoine Watteau, figurait en bonne place. Le fond blanc crème et les arabesques entourant la scène ici présentée sont en effet des indices selon lesquels cette charmante toile provenait d'un décor aujourd'hui démantelé, ses dimensions modestes et son format en longueur indiquant qu'elle était probablement placée en dessus de porte. La monographie consacrée par Georges Wildenstein à Nicolas Lancret mentionne que notre tableau a appartenu à la collection du comte de Chézelles, tout comme une suite de quatre panneaux décoratifs représentant les Saisons1, provenant sans doute du même ensemble dont nous ignorons la destination initiale et le commanditaire. Une autre toile en longueur représentant une Musicienne (fig. 1) a également fait partie de la collection Chézelles² et présente le même encadrement d'arabesques que notre Oiseau prisonnier ; de dimensions légèrement supérieures, elle est décrite comme ayant été agrandie et peut-être constituait-elle l'un des pendants de celle que nous présentons. Signalons enfin un ensemble de cinq toiles en hauteur (La balançoire, L'escarpolette, Le jardinier, L'horticulture et Le grand cru) conservé dans les collections du Museum of Art de Cleveland et qui ont également appartenu à la famille de Chézelles3. Héritées des décors à la Bérain du XVIIe siècle, les délicates arabesques et les coquilles qui encadrent la scène principale de notre toile sont caractéristiques du goût qui se répandit dans les intérieurs dans la première moitié du XVIIIe siècle, sous l'impulsion de Watteau et de Claude III Audran, suivis par Nicolas Lancret et qui connaîtra une belle continuité par la suite avec des décors peints par Jean-Baptiste Huet François Boucher ou encore Jean-Baptiste Oudry Cet encadrement feint s'ouvre ici comme une fenêtre sur le sujet de la toile : une élégante jeune femme en robe jaune, assise sur une balustrade devant un paysage, est accoudée sur une console, la main sur le front et le regard vers une cage partiellement recouverte d'un tissu dans laquelle se trouve un oiseau4. Le thème de l'oiseau prisonnier est l'une des thématiques favorites de la peinture galante et de la pastorale au début du XVIIIe siècle et sous Louis XV. Réalisé généralement en pendant avec la représentation d'une scène où la cage est ouverte et l'oiseau libéré, il symbolise la virginité précieusement gardée puis perdue. L'attitude et l'expression de la jeune femme représentée sur notre tableau semblent témoigner de ses hésitations. D'une grande élégance dans sa composition et son coloris, cette charmante petite toile témoigne de l'esprit galant et du goût de la société parisienne dans les premières décennies du XVIIIe siècle. Nous remercions Madame Mary Tavener Holmes de nous avoir aimablement confirmé l'authenticité de ce tableau d'après une photographie. 1. G. Wildenstein, o

Auktionsarchiv: Los-Nr. 84
Auktion:
Datum:
18.11.2020
Auktionshaus:
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Frankreich
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