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Auktionsarchiv: Los-Nr. 293

Nature morte à la carpe et deux

Schätzpreis
40.000 € - 60.000 €
ca. 45.508 $ - 68.262 $
Zuschlagspreis:
125.000 €
ca. 142.212 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 293

Nature morte à la carpe et deux

Schätzpreis
40.000 € - 60.000 €
ca. 45.508 $ - 68.262 $
Zuschlagspreis:
125.000 €
ca. 142.212 $
Beschreibung:

Nature morte à la carpe et deux bigarades sur un entablement en pierre huile sur toile 40 x 54,5 cm ; 15¾ x 21½ in. oil on canvas PROVENANCE Collection particulière, Paris ; Vente anonyme, Paris, Hôtel Drouot, Me Ader, 12 avril 1995, lot 44 (vendu 290 000 FF). EXPOSITION Paris, Galerie Charpentier, Natures mortes françaises du XVIIe siècle à nos jours, 1951-1952, n° 149 (comme 'peintres de la Realité, XVIIe siècle'). BIBLIOGRAPHIE M. Faré, La nature morte en France, son histoire et son évolution du XVIIe siècle au XXe siècle, Genève, 1962, Tome II, reproduit, planche 119 (avec les dimensions 45 x 60 cm et une attribution à « Ecole française du XVIIe siècle», collection particulière, Paris) ; M. Faré, Le grand siècle de la nature morte en France, le XVIIe siècle, Fribourg, 1974, p. 134, reproduit (comme Ecole française). Nous remercions M. Eric Coatalem et le Dr. Fred G. Meijer d'avoir confirmé l'attribution à Sébastien Stoskopff sur la base de photographies. We are grateful to Eric Coatalem and Dr. Fred G. Meijer for kindly confirming the attribution to Sebastien Stoskopff on the basis of digital images. Dans notre tableau, Stoskopff reprend un élément déjà utilisé dans plusieurs de ses « cuisines » ou « tables mises» : une carpe dans un plat en terre-cuite. La composition est touchante par sa grande simplicité : sur une table, un plat en terre vernissée contenant une carpe posée, seules deux bigarades (ou oranges amères) au premier plan l’accompagnent. C’est en 1626, lors de son séjour parisien, qu’il réalise la première composition contenant ce motif : Nature morte à la carpe, au baquet et aux harengs saurs (Paris, collection Jean-Max Tassel). Ici il reprend le motif en l’isolant complètement, il devient donc le sujet principal. Malgré la tendance à vouloir voir une référence religieuse dans ces éléments, cette combinaison qui peut étonner au XXIe siècle reprend tout simplement des habitudes alimentaires du XVIIe siècle. Stoskopff s’attache à rendre les objets les plus simples, il s’agit de témoignages de la vie quotidienne. Il sera d’ailleurs redécouvert après les années 1930, et inclus parmi les peintres surnommés « peintres de la réalité ». On connaît aujourd’hui soixante oeuvres de l’artiste dont seulement vingt-six signées et dix datées. Il maîtrisa tous les aspects de la nature morte, vanités, trompel’oeil, allégories des sens... Au carrefour des influences allemandes et anversoises de par sa formation à Strasbourg et Hanau, Stoskopff développe dès ses années de jeunesse un style personnel. Ses compositions sont plus rigides et épurées, il utilise une vision plus frontale et plus rapprochée, ce qui les rend plus monumentales. Il garde une organisation plus stricte et des harmonies plus sourdes presque monochromes. Ses natures mortes possèdent une plus grande profondeur ; les plans sont soulignés par l’agencement des formes. La lumière joue un rôle capital dans ses oeuvres, elle définit les couleurs et évoque les formes, permettant un jeu de transparence plus subtil. Le style de Stoskopff se caractérise par son aspect sensible dégageant un recueillement et une solennité remarquables. Peintre alsacien, il réalisa une première formation avec le peintre et graveur Frédéric Brentel (1580-1651) dans sa ville natale de Strasbourg puis réussit à avoir une bourse pour aller rejoindre l’atelier de Daniel Soreau (vers 1560-1619) à Hanau qu’il finira par diriger à sa mort. Il tenta de s’installer à Francfort mais finalement s’établit à Paris de 1621 à 1641 et réalisa en 1629 un voyage en Italie. Après Paris il retournera dans sa ville natale mais avec des séjours professionnels à Troyes, puis à Idstein où il s’installa sous le mécénat du comte Johannes de Nassau-Idstein jusqu’à son étrange décès en 1657. « En l’An 1657 le 11 février, Sébastien Stoskopff, le peintre de Strasbourg qui s’était saoulé à mort avec de l’eau-de-vie, a été enterré entre 7 et 8 heures, à une heure inhabituelle, sans chant d’église ni sonnerie de cloche »[1

Auktionsarchiv: Los-Nr. 293
Auktion:
Datum:
30.10.2018
Auktionshaus:
Pierre Bergé & Associés
92 avenue d'Iéna
75116 Paris
Frankreich
agodeau@pba-auctions.com
+33 (0)1 4949 9000
+33 (0)1 4949 9001
Beschreibung:

Nature morte à la carpe et deux bigarades sur un entablement en pierre huile sur toile 40 x 54,5 cm ; 15¾ x 21½ in. oil on canvas PROVENANCE Collection particulière, Paris ; Vente anonyme, Paris, Hôtel Drouot, Me Ader, 12 avril 1995, lot 44 (vendu 290 000 FF). EXPOSITION Paris, Galerie Charpentier, Natures mortes françaises du XVIIe siècle à nos jours, 1951-1952, n° 149 (comme 'peintres de la Realité, XVIIe siècle'). BIBLIOGRAPHIE M. Faré, La nature morte en France, son histoire et son évolution du XVIIe siècle au XXe siècle, Genève, 1962, Tome II, reproduit, planche 119 (avec les dimensions 45 x 60 cm et une attribution à « Ecole française du XVIIe siècle», collection particulière, Paris) ; M. Faré, Le grand siècle de la nature morte en France, le XVIIe siècle, Fribourg, 1974, p. 134, reproduit (comme Ecole française). Nous remercions M. Eric Coatalem et le Dr. Fred G. Meijer d'avoir confirmé l'attribution à Sébastien Stoskopff sur la base de photographies. We are grateful to Eric Coatalem and Dr. Fred G. Meijer for kindly confirming the attribution to Sebastien Stoskopff on the basis of digital images. Dans notre tableau, Stoskopff reprend un élément déjà utilisé dans plusieurs de ses « cuisines » ou « tables mises» : une carpe dans un plat en terre-cuite. La composition est touchante par sa grande simplicité : sur une table, un plat en terre vernissée contenant une carpe posée, seules deux bigarades (ou oranges amères) au premier plan l’accompagnent. C’est en 1626, lors de son séjour parisien, qu’il réalise la première composition contenant ce motif : Nature morte à la carpe, au baquet et aux harengs saurs (Paris, collection Jean-Max Tassel). Ici il reprend le motif en l’isolant complètement, il devient donc le sujet principal. Malgré la tendance à vouloir voir une référence religieuse dans ces éléments, cette combinaison qui peut étonner au XXIe siècle reprend tout simplement des habitudes alimentaires du XVIIe siècle. Stoskopff s’attache à rendre les objets les plus simples, il s’agit de témoignages de la vie quotidienne. Il sera d’ailleurs redécouvert après les années 1930, et inclus parmi les peintres surnommés « peintres de la réalité ». On connaît aujourd’hui soixante oeuvres de l’artiste dont seulement vingt-six signées et dix datées. Il maîtrisa tous les aspects de la nature morte, vanités, trompel’oeil, allégories des sens... Au carrefour des influences allemandes et anversoises de par sa formation à Strasbourg et Hanau, Stoskopff développe dès ses années de jeunesse un style personnel. Ses compositions sont plus rigides et épurées, il utilise une vision plus frontale et plus rapprochée, ce qui les rend plus monumentales. Il garde une organisation plus stricte et des harmonies plus sourdes presque monochromes. Ses natures mortes possèdent une plus grande profondeur ; les plans sont soulignés par l’agencement des formes. La lumière joue un rôle capital dans ses oeuvres, elle définit les couleurs et évoque les formes, permettant un jeu de transparence plus subtil. Le style de Stoskopff se caractérise par son aspect sensible dégageant un recueillement et une solennité remarquables. Peintre alsacien, il réalisa une première formation avec le peintre et graveur Frédéric Brentel (1580-1651) dans sa ville natale de Strasbourg puis réussit à avoir une bourse pour aller rejoindre l’atelier de Daniel Soreau (vers 1560-1619) à Hanau qu’il finira par diriger à sa mort. Il tenta de s’installer à Francfort mais finalement s’établit à Paris de 1621 à 1641 et réalisa en 1629 un voyage en Italie. Après Paris il retournera dans sa ville natale mais avec des séjours professionnels à Troyes, puis à Idstein où il s’installa sous le mécénat du comte Johannes de Nassau-Idstein jusqu’à son étrange décès en 1657. « En l’An 1657 le 11 février, Sébastien Stoskopff, le peintre de Strasbourg qui s’était saoulé à mort avec de l’eau-de-vie, a été enterré entre 7 et 8 heures, à une heure inhabituelle, sans chant d’église ni sonnerie de cloche »[1

Auktionsarchiv: Los-Nr. 293
Auktion:
Datum:
30.10.2018
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