Beschreibung:

Mouret, Simon-François-CHASSES DU ROY, ET LA QUANTITÉ DES LIEUËS QUE LE ROY A FAIT TANT À CHEVAL QU’EN CAROSSE. PENDANT L’ANNÉE 1725. PAR LE SIEUR MOURET. [PARIS], IMPRIMÉ PRÉCIPITAMMENT, PAR COLLOMBAT I. O. D. R. [IMPRIMEUR ORDINAIRE DU ROI, 1726]. In-8 (174 x 113 mm) de 10 ff.n.ch. (le premier blanc). Maroquin bleu nuit, dos à nerfs, doublure de maroquin rouge entourée d’un filet or, gardes de soie cerise, deux filets sur les coupes, tranches dorées sur témoins, étui bordé (Huser). Plaquette connue à 2 exemplaires seulement. L’ouvrage se compose d’un feuillet de titre, de 2 pages de dédicace au roi, de 12 pages contenant la description succincte des chasses et d’un feuillet de « récapitulation ». Chaque page de l’itinéraire étant divisée en quatre colonnes – équipages, rendez-vous, chasses et lieues –, nous suivons étape par étape la chasse royale tout au long de l’année 1725, au bout de laquelle l’équipage du roi aura pris 104 cerfs, 50 sangliers, 4 loups, 27 chevreuils et chevrettes, 57 lièvres. Les équipages de M. le duc, du prince de Conti, du comte de Toulouse, du Prince de Dombes et du duc de Grammont auront totalisé, quant à eux, 49 cerfs, 47 sangliers et 28 daims. Lieues parcourues : 3255, ce qui fait environ 10 630 kilomètres. Et on visite la France : les noms de lieux et lieux-dits sont évocateurs et très suggestifs. Dans la dédicace au roi, l’auteur affirme avoir souhaité rendre « cette seconde Edition plus correcte », mais on ne connait pas d’édition des Chasses du Roy antérieure à celle-ci. Thiébaud, qui cite cet exemplaire, souligne que Souhart ne connaissait l’existence de ce petit ouvrage que par l’exemplaire du baron d’Offémont, « sans doute le même qui, relié en mar. bleu par Trautz-Bauzonnet, a figuré à la vente de Fresne ». Provenance : Schwerdt, cat. 1946, n° 1807, ex-libris collé au recto du premier f. blanc (l’exemplaire était alors broché). Références : Thiébaud, 670. – Schwerdt, IV, 67. – Cat. Jeanson, 419, pour l’autre exemplaire connu, celui du comte de Fresne, cité par Souhart et Thiébaud. – Souhart, 337-338.