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Auktionsarchiv: Los-Nr. 71

Moïse KISLING 1891-1953 [Correspondance à son épouse Renée et à son fils Guy

Schätzpreis
40.000 € - 50.000 €
ca. 45.244 $ - 56.555 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 71

Moïse KISLING 1891-1953 [Correspondance à son épouse Renée et à son fils Guy

Schätzpreis
40.000 € - 50.000 €
ca. 45.244 $ - 56.555 $
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n. a.
Beschreibung:

Moïse KISLING 1891-1953 [Correspondance à son épouse Renée et à son fils Guy] Paris, Amsterdam, Lyon, Marseille, Lisbonne, Nazaré et New York, 25 octobre 1931-17 juillet 1946. Ens. 165 p. environ in-12, in-8 et in-4. EXCEPTIONNELLE RÉUNION DE 58 LETTRES ET CARTES AUTOGRAPHES SIGNÉES DE MOÏSE KISLING ÉCRITES POUR LA PLUPART DURANT SON EXIL AU PORTUGAL ET AUX ÉTATS-UNIS à son épouse Renée (35) et à son fils Guy (23). Rendu à la vie civile après l'armistice de juin 1940, Kisling rejoint le Sud de la France. Mais, condamné à mort par le Troisième Reich dès 1938 pour ses activités antinazies et risquant sa vie à cause de ses origines juives, Moïse Kisling décide peu après de quitter la France et s'embarque à Marseille en septembre 1940 pour rejoindre le Portugal. Il y séjournera six mois, chez son beau-frère le peintre Adriano de Sousa Lopes à Lisbonne et à Nazaré. Puis, au début de l'année 1941, il gagne les États-Unis où il résidera, principalement à New York, jusqu'à son retour en France en octobre 1946. Les douze premières lettres et cartes de cet ensemble datent des années 1931-1938 et sont essentiellement relatives à la vie familiale de Moïse Kisling Elles sont toutes à destination de son fils Guy. Mais c'est la première lettre à Renée, écrite à Marseille deux heures avant l'embarquement pour Lisbonne, qui donne toute sa mesure au drame intérieur que vit alors l'artiste : " J'ai le cafard de fout le camp, mais que faire ? Je crois que c'est une chance que j'ai en ce moment et que je fais bien de fout le camp " (Marseille, début septembre 1940). Les lettres suivantes constituent le cœur de cette correspondance d'exil inédite. Alternativement adressées à Renée et à Guy, parfois très longues, elles datent des années 1940 (16), 1941 (19), 1944 (1), 1945 (8) et 1946 (1). Leur lecture permet d'appréhender les joies et les peines de Moïse Kisling durant cette période à la fois tragique et exaltante, de connaître ses conditions de vie, de découvrir les artistes et intellectuels qu'il rencontre ou avec lesquels il correspond, et surtout de suivre les activités artistiques du peintre, dans son travail d'atelier quotidien et au fil de ses expositions aux États-Unis. " Évidemment ça aurait été mieux que j'emploie ce temps que je passe à l'hôpital à faire des belles petites gueules portugaises qu'on rencontre à chaque coin de la rue. Le paysage est beau aussi et il y a beaucoup à faire. C'est un pays qui me répond picturalement mais chaque fois que je regarde un coin de ciel d'ici ça me rappelle le ciel de France et ça fait mal. " (Lisbonne, 19 septembre 1940 ; Kisling, malade, est en convalescence à l'Hôpital de São Luís ). " Je vois pas mal de copains français, les uns vont en Amérique, les autres reviennent - Jean Renoir - de Saint Exupéry - Jean Murat - Léger - Jean de Boton etc. " (Lisbonne, 9 décembre 1940). "Il faut aussi que tu trouve un ami ou une personne qui va à Paris et retourne et qui veut bien se charger de reprendre mes quatre tableaux que j'ai déposé à la galerie Georges Wildenstein, rue Fg St Honoré. J'ai eu des nouvelles de lui-même à qui j'ai demandé de me dire si je peux reprendre mes toiles. Il m'a répondu que oui, qu'il y a quelqu'un là-bas chez lui (les Allemands ont pris ses tableaux de grande valeurs mais nos petites croûtes ils ont laissés) et que je peux envoyer les chercher. […] Je préfère voir mes toiles n'importe où que dans la galerie et si je le savais à la maison ça me ferait grand plaisir. " (Lisbonne, 18 janvier 1941). " New York est une ville magnifique - la vie est belle. On sent partout un sang nouveau et je décidé en débarquant que j'ai 19 ans juste l'âge quand j'ai débarqué à Montparnasse. " (New York, 13 février 1941). " Et pour le moment c'est encore assez dur avec mes affaires ici malgré la réussite immédiate. Je suis et je serai empoisonné jusqu'au moment de l'ouverture d'une exposition qui est la pierre de touche de la bonne continuation de mes affaires. Et pour ça il faut avoir des toiles. M

Auktionsarchiv: Los-Nr. 71
Auktion:
Datum:
31.05.2016
Auktionshaus:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
Frankreich
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

Moïse KISLING 1891-1953 [Correspondance à son épouse Renée et à son fils Guy] Paris, Amsterdam, Lyon, Marseille, Lisbonne, Nazaré et New York, 25 octobre 1931-17 juillet 1946. Ens. 165 p. environ in-12, in-8 et in-4. EXCEPTIONNELLE RÉUNION DE 58 LETTRES ET CARTES AUTOGRAPHES SIGNÉES DE MOÏSE KISLING ÉCRITES POUR LA PLUPART DURANT SON EXIL AU PORTUGAL ET AUX ÉTATS-UNIS à son épouse Renée (35) et à son fils Guy (23). Rendu à la vie civile après l'armistice de juin 1940, Kisling rejoint le Sud de la France. Mais, condamné à mort par le Troisième Reich dès 1938 pour ses activités antinazies et risquant sa vie à cause de ses origines juives, Moïse Kisling décide peu après de quitter la France et s'embarque à Marseille en septembre 1940 pour rejoindre le Portugal. Il y séjournera six mois, chez son beau-frère le peintre Adriano de Sousa Lopes à Lisbonne et à Nazaré. Puis, au début de l'année 1941, il gagne les États-Unis où il résidera, principalement à New York, jusqu'à son retour en France en octobre 1946. Les douze premières lettres et cartes de cet ensemble datent des années 1931-1938 et sont essentiellement relatives à la vie familiale de Moïse Kisling Elles sont toutes à destination de son fils Guy. Mais c'est la première lettre à Renée, écrite à Marseille deux heures avant l'embarquement pour Lisbonne, qui donne toute sa mesure au drame intérieur que vit alors l'artiste : " J'ai le cafard de fout le camp, mais que faire ? Je crois que c'est une chance que j'ai en ce moment et que je fais bien de fout le camp " (Marseille, début septembre 1940). Les lettres suivantes constituent le cœur de cette correspondance d'exil inédite. Alternativement adressées à Renée et à Guy, parfois très longues, elles datent des années 1940 (16), 1941 (19), 1944 (1), 1945 (8) et 1946 (1). Leur lecture permet d'appréhender les joies et les peines de Moïse Kisling durant cette période à la fois tragique et exaltante, de connaître ses conditions de vie, de découvrir les artistes et intellectuels qu'il rencontre ou avec lesquels il correspond, et surtout de suivre les activités artistiques du peintre, dans son travail d'atelier quotidien et au fil de ses expositions aux États-Unis. " Évidemment ça aurait été mieux que j'emploie ce temps que je passe à l'hôpital à faire des belles petites gueules portugaises qu'on rencontre à chaque coin de la rue. Le paysage est beau aussi et il y a beaucoup à faire. C'est un pays qui me répond picturalement mais chaque fois que je regarde un coin de ciel d'ici ça me rappelle le ciel de France et ça fait mal. " (Lisbonne, 19 septembre 1940 ; Kisling, malade, est en convalescence à l'Hôpital de São Luís ). " Je vois pas mal de copains français, les uns vont en Amérique, les autres reviennent - Jean Renoir - de Saint Exupéry - Jean Murat - Léger - Jean de Boton etc. " (Lisbonne, 9 décembre 1940). "Il faut aussi que tu trouve un ami ou une personne qui va à Paris et retourne et qui veut bien se charger de reprendre mes quatre tableaux que j'ai déposé à la galerie Georges Wildenstein, rue Fg St Honoré. J'ai eu des nouvelles de lui-même à qui j'ai demandé de me dire si je peux reprendre mes toiles. Il m'a répondu que oui, qu'il y a quelqu'un là-bas chez lui (les Allemands ont pris ses tableaux de grande valeurs mais nos petites croûtes ils ont laissés) et que je peux envoyer les chercher. […] Je préfère voir mes toiles n'importe où que dans la galerie et si je le savais à la maison ça me ferait grand plaisir. " (Lisbonne, 18 janvier 1941). " New York est une ville magnifique - la vie est belle. On sent partout un sang nouveau et je décidé en débarquant que j'ai 19 ans juste l'âge quand j'ai débarqué à Montparnasse. " (New York, 13 février 1941). " Et pour le moment c'est encore assez dur avec mes affaires ici malgré la réussite immédiate. Je suis et je serai empoisonné jusqu'au moment de l'ouverture d'une exposition qui est la pierre de touche de la bonne continuation de mes affaires. Et pour ça il faut avoir des toiles. M

Auktionsarchiv: Los-Nr. 71
Auktion:
Datum:
31.05.2016
Auktionshaus:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
Frankreich
contact@artcurial.com
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