Beschreibung:

Mise au tombeau, datée 1921. Huile sur papier marouflée sur toile 17,7 x 40,5 cm Signé et daté en bas à gauche Marcel-Lenoir-1921 Nous remercions Madame Marie Ange Namy de nous avoir confirmé l'authenticité de cette œuvre. Bibliographie: Reproduit dans l'ouvrage du grand critique d'art Henri Héraut Référence Master II de M-A : Marcel-Lenoir-et le renouveau de l'art sacré Marcel-Lenoir-imagine cette œuvre datée en 1921. Ici, l’artiste confond dans une même scène La déploration du Christ ou Lamentation du Christ et La mise au tombeau, également appelée Sépulcre, thèmes chers à l'iconographie chrétienne, qui interviennent suite à la Descente de croix, Déposition de la Croix, Déposition du Christ ou Dépôt, l’enlèvement de la croix. La Mise au tombeau demeure l’ultime moment de la Passion du Christ, relatée dans les récits des évangiles de Jean, de Luc, de Marc, de Mathieu et également dans les évangiles apocryphes. Ils content la mort du Christ en un embellissement théologique apologétique, où notamment la fosse commune est remplacée par une sépulture rituelle ou d’hommage grâce à l’intermédiaire de Joseph d'Arimathie et des disciples du Messie, théologoumène selon Rudolf Bultmann. L’ensevelissement a lieu le vendredi saint, en plein-air, en un paysage grandiose, verdoyant, parsemé de cyprès verts, aux tons crépusculaires. Joseph d'Arimathie ainsi que Nicodème sont absents de la scène. L’artiste se concentre sur la présence féminine auprès du Christ. A gauche, sont présentées trois saintes femmes en prières. La première, agenouillée et appuyée contre le sépulcre, joint ses mains en prière, elle est vêtue de violine. La seconde, est aussi agenouillée, mains également jointes en prière, vêtue d’écarlate, il s’agit de Marie de Magdala. La troisième, se tient debout, mains en geste de soumission, vêtue de bleu marine, éplorée. Sont-ce les trois Marie, Marie de Magdala, Marie-Salomé et Marie Jacobé, qui ont effectué l'embaumement du corps et veillent la mise au sépulcre et son ensevelissement. Au centre, deux saintes femmes, vêtues et voilées de noir, déposent le Christ au tombeau, enveloppé dans le linceul ou suaire, le drap funéraire immaculé, le corps longiligne, inerte, blafard, glacé et brisé, où transparaît la blessure incisée par la lance sur le péricarde et le carde. Il s’apprête à rejoindre l’obscurité du tombeau et le cœur de la terre. A droite, est située une figure féminine, agenouillée et appuyée contre le sépulcre, les mains jointes en prière, vêtue d’une robe violine, tissu volant, est-ce une sainte femme. Près d’elle, Marie, déjà présente dans la crucifixion et la déploration, auréolée, cheveux au vent, vêtue d’une robe bleue, se lamente, d’une cruelle et infinie douleur. Les femmes sont vêtues de robes et de tuniques aux tons funèbres, de violet, de bleu marine et de noir. La scène se déroule, silencieuse, avant que ne brillent les lumières du Sabbat. Cette œuvre s’affirme en rondeur des personnages tubulaires. Marcel-Lenoir-reproduit cette peinture pour la prédelle de sa fresque La flagellation, Musée Marcel-Lenoir- Cette œuvre est reproduite dans l’ouvrage posthume consacré à l’artiste du grand critique d’art Henri Héraut qui fut fasciné par Marcel-Lenoir- Une peinture titrée Mise au tombeau est exposée lors d’une manifestation d’atelier, 115 rue Notre-Dame-des-Champs, en 1921, possiblement celle-ci. Il s’agit donc d’une Mise au tombeau extrêmement remarquable.