En examinant, 1995. Huile sur toile, signée et titrée au dos 73 x 60 cm Exposition : Dado, La Méchante Petite Fille, Galerie Beaubourg, Château Notre-Dame des Fleurs, Vence, 8 avril-22 juin 1996. Important ensemble d'oeuvres par Miodrag DJURIC dit DADO (1933-2010). Disparu il y a peu, le 27 novembre 2010, le peintre Miodrag Djuric, dit Dado, occupe une place à part sur l'échiquier de l'art contemporain. Né au Monténégro, formé à l'École des beaux-arts de Belgrade, il s'installe en France en 1956 . Il est aussitôt découvert par Jean Dubuffet qui lui fait rencontrer le galeriste Daniel Cordier Sa carrière est lancée. Son univers fantastique s'apparente autant au surréalisme - il participe jusqu'en 1968 aux différentes manifestations du mouvement - qu'à l'expressionnisme, le tout servi par une technique virtuose. Un monde inquiétant, fait d'angoisses et d'obsessions, peuplé d'êtres mutants... Dado joue de la complexité et de la confusion, comme dans son Massacre des innocents de 1958-1959, conservé au Centre Pompidou. Le caractère pullulant de cette oeuvre contraste avec Le Diptyque d'Hérouval de 1975-1976, également à Beaubourg, qui offre une étrange parodie du petit monde d'Alice au pays des merveilles. L'univers en hybridation permanente de Dado s'exprime également dans les années 1990 avec des boîtes et des sculptures faites d'objets de récupération hétéroclites. Lire la suite Replier
En examinant, 1995. Huile sur toile, signée et titrée au dos 73 x 60 cm Exposition : Dado, La Méchante Petite Fille, Galerie Beaubourg, Château Notre-Dame des Fleurs, Vence, 8 avril-22 juin 1996. Important ensemble d'oeuvres par Miodrag DJURIC dit DADO (1933-2010). Disparu il y a peu, le 27 novembre 2010, le peintre Miodrag Djuric, dit Dado, occupe une place à part sur l'échiquier de l'art contemporain. Né au Monténégro, formé à l'École des beaux-arts de Belgrade, il s'installe en France en 1956 . Il est aussitôt découvert par Jean Dubuffet qui lui fait rencontrer le galeriste Daniel Cordier Sa carrière est lancée. Son univers fantastique s'apparente autant au surréalisme - il participe jusqu'en 1968 aux différentes manifestations du mouvement - qu'à l'expressionnisme, le tout servi par une technique virtuose. Un monde inquiétant, fait d'angoisses et d'obsessions, peuplé d'êtres mutants... Dado joue de la complexité et de la confusion, comme dans son Massacre des innocents de 1958-1959, conservé au Centre Pompidou. Le caractère pullulant de cette oeuvre contraste avec Le Diptyque d'Hérouval de 1975-1976, également à Beaubourg, qui offre une étrange parodie du petit monde d'Alice au pays des merveilles. L'univers en hybridation permanente de Dado s'exprime également dans les années 1990 avec des boîtes et des sculptures faites d'objets de récupération hétéroclites. Lire la suite Replier
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