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Auktionsarchiv: Los-Nr. 1189

MESSIAEN Olivier (1908-1992). MANUSCRIT MUSICAL…

Schätzpreis
150.000 € - 180.000 €
ca. 173.732 $ - 208.478 $
Zuschlagspreis:
188.500 €
ca. 218.323 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 1189

MESSIAEN Olivier (1908-1992). MANUSCRIT MUSICAL…

Schätzpreis
150.000 € - 180.000 €
ca. 173.732 $ - 208.478 $
Zuschlagspreis:
188.500 €
ca. 218.323 $
Beschreibung:

MESSIAEN Olivier (1908-1992). MANUSCRIT MUSICAL autographe signé, Des canyons aux étoiles… pour piano solo, cor, xylorimba, et petit orchestre (1974) ; 1 feuillet de titre et 482 pages in-fol. ou grand in-fol. (plus 14 pages de titre intermédiaires). Très important manuscrit monumental de la dernière œuvre orchestrale de Messiaen, inspirée par les paysages des États-Unis d’Amérique. L’œuvre est une commande américaine faite en 1969 par la mécène Miss Alice TULLY, pour célébrer le bicentenaire des États-Unis d’Amérique. L’œuvre fut composée de 1971 à 1974, et inspirée par un séjour de Messiaen dans l’Ouest américain en mai 1971 pour visiter le Bryce Canyon et le Zion Park. Des canyons aux étoiles… fut créé le 20 novembre 1974 au Lincoln Center de New York, dans l’Alice Tully Hall, par Yvonne LORIOD et le Musica Æterna Orchestra sous la direction de Frederic Waldman, avec un très grand succès : une montagne de l’Utah fut alors baptisée « Mount Messiaen ». La création parisienne eut lieu au Théâtre de la Ville, lors du Festival d’Automne, avec Yvonne Loriod et l’ensemble Ars Nova dirigé par Marius Constant. L’œuvre fut publiée en trois volumes aux éditions Alphonse Leduc en novembre 1976. D’une durée de cent minutes, l’œuvre comprend douze pièces ou tableaux, groupées en trois parties (I-V, VI-VII, VIII-XII). Messiaen l’a ainsi commentée : « Des canyons aux étoiles... c’est-à-dire en s’élevant des canyons jusqu’aux étoiles – et plus haut, jusqu’aux ressuscités du Paradis pour glorifier Dieu dans toute sa création : les beautés de la terre (ses rochers, ses chants d’oiseaux), les beautés du ciel matériel, les beautés du ciel spirituel. Donc, œuvre religieuse d’abord : de louange et de contemplation. Œuvre aussi géologique et astronomique. Œuvre de son-couleur, où circulent toutes les couleurs de l’arc-en-ciel, autour du bleu du Geai de Steller (anglais : Steller’s Jay) et du rouge de Bryce Canyon. Les chants d’oiseaux sont surtout ceux de l’Utah et des îles Hawaï. Le ciel est symbolisé par Zion Park et par l’étoile Aldébaran. […] L’orchestre comporte : un piano solo – les Bois par 4, les Cuivres par 3 – un Cor, un Xylorimba, un Glockenspiel – seulement 13 cordes (ayant toutes une partie différente, sans aucune doublure) – et une Percussion très complexe où dominent les cloches, les gongs, les tam-tams, où figurent deux instruments inhabituels : l’Éoliphone et le Géophone (Éoliphone, c’est-à-dire bruit du vent : machine à vent – Géophone, c’est-à-dire bruit de la terre : machine à sable) ». Le manuscrit est superbement calligraphié au crayon noir sur papier à 32 lignes, sauf quelques pages en 40 lignes, chaque partie étant classée en dossier avec titre-chemise (et annotations de révision « relu et bien ») et des feuillets blancs intercalaires pour éviter la décharge de noir ; quelques titres portent une citation de textes sacrés en exergue. Messiaen a noté sur le manuscrit, outre les indications habituelles de tempo, de dynamique, de nuance, l’identification des chants d’oiseaux. Le manuscrit est ainsi composé (nous citerons quelques extraits du long commentaire qu’a fait Messiaen de cette œuvre) : I. Le désert (16 p.). [« Le désert est le symbole de ce vide de l’âme qui lui permet d’entendre la conversation intérieure de l’Esprit. Un thème de cor évoque la paix du désert. L’Éoliphone rappelle le vent qui y souffle parfois. Une voix d’oiseau est d’autant plus précieuse qu’elle est entourée de silence : c’est dans ce silence qu’on entend le “Sirli du désert”, qui est une Alouette du Sahara : les crotales, la petite flûte, les sons harmoniques de violon, imitent cette voix pure et suraiguë ».] II. Les Orioles (23 p.). [« Troupiales ou Loriots américains (anglais : Orioles) de l’Ouest des États-Unis. La plupart sont des oiseaux à livrée orange et noire, tous sont d’excellents chanteurs »...] III. Ce qui est écrit sur les étoiles. « Voici ce qui est écrit : Mené, Teqél, Parsîn. Mené : mesuré – Teqél : pesé – Parsîn : divisé » (Livre du

Auktionsarchiv: Los-Nr. 1189
Auktion:
Datum:
20.06.2018
Auktionshaus:
La Maison de Vente Ader
3, rue Favart
75002 Paris
Frankreich
contact@ader-paris.fr
+33 (0)1 53407710
+33 (0)1 53407720
Beschreibung:

MESSIAEN Olivier (1908-1992). MANUSCRIT MUSICAL autographe signé, Des canyons aux étoiles… pour piano solo, cor, xylorimba, et petit orchestre (1974) ; 1 feuillet de titre et 482 pages in-fol. ou grand in-fol. (plus 14 pages de titre intermédiaires). Très important manuscrit monumental de la dernière œuvre orchestrale de Messiaen, inspirée par les paysages des États-Unis d’Amérique. L’œuvre est une commande américaine faite en 1969 par la mécène Miss Alice TULLY, pour célébrer le bicentenaire des États-Unis d’Amérique. L’œuvre fut composée de 1971 à 1974, et inspirée par un séjour de Messiaen dans l’Ouest américain en mai 1971 pour visiter le Bryce Canyon et le Zion Park. Des canyons aux étoiles… fut créé le 20 novembre 1974 au Lincoln Center de New York, dans l’Alice Tully Hall, par Yvonne LORIOD et le Musica Æterna Orchestra sous la direction de Frederic Waldman, avec un très grand succès : une montagne de l’Utah fut alors baptisée « Mount Messiaen ». La création parisienne eut lieu au Théâtre de la Ville, lors du Festival d’Automne, avec Yvonne Loriod et l’ensemble Ars Nova dirigé par Marius Constant. L’œuvre fut publiée en trois volumes aux éditions Alphonse Leduc en novembre 1976. D’une durée de cent minutes, l’œuvre comprend douze pièces ou tableaux, groupées en trois parties (I-V, VI-VII, VIII-XII). Messiaen l’a ainsi commentée : « Des canyons aux étoiles... c’est-à-dire en s’élevant des canyons jusqu’aux étoiles – et plus haut, jusqu’aux ressuscités du Paradis pour glorifier Dieu dans toute sa création : les beautés de la terre (ses rochers, ses chants d’oiseaux), les beautés du ciel matériel, les beautés du ciel spirituel. Donc, œuvre religieuse d’abord : de louange et de contemplation. Œuvre aussi géologique et astronomique. Œuvre de son-couleur, où circulent toutes les couleurs de l’arc-en-ciel, autour du bleu du Geai de Steller (anglais : Steller’s Jay) et du rouge de Bryce Canyon. Les chants d’oiseaux sont surtout ceux de l’Utah et des îles Hawaï. Le ciel est symbolisé par Zion Park et par l’étoile Aldébaran. […] L’orchestre comporte : un piano solo – les Bois par 4, les Cuivres par 3 – un Cor, un Xylorimba, un Glockenspiel – seulement 13 cordes (ayant toutes une partie différente, sans aucune doublure) – et une Percussion très complexe où dominent les cloches, les gongs, les tam-tams, où figurent deux instruments inhabituels : l’Éoliphone et le Géophone (Éoliphone, c’est-à-dire bruit du vent : machine à vent – Géophone, c’est-à-dire bruit de la terre : machine à sable) ». Le manuscrit est superbement calligraphié au crayon noir sur papier à 32 lignes, sauf quelques pages en 40 lignes, chaque partie étant classée en dossier avec titre-chemise (et annotations de révision « relu et bien ») et des feuillets blancs intercalaires pour éviter la décharge de noir ; quelques titres portent une citation de textes sacrés en exergue. Messiaen a noté sur le manuscrit, outre les indications habituelles de tempo, de dynamique, de nuance, l’identification des chants d’oiseaux. Le manuscrit est ainsi composé (nous citerons quelques extraits du long commentaire qu’a fait Messiaen de cette œuvre) : I. Le désert (16 p.). [« Le désert est le symbole de ce vide de l’âme qui lui permet d’entendre la conversation intérieure de l’Esprit. Un thème de cor évoque la paix du désert. L’Éoliphone rappelle le vent qui y souffle parfois. Une voix d’oiseau est d’autant plus précieuse qu’elle est entourée de silence : c’est dans ce silence qu’on entend le “Sirli du désert”, qui est une Alouette du Sahara : les crotales, la petite flûte, les sons harmoniques de violon, imitent cette voix pure et suraiguë ».] II. Les Orioles (23 p.). [« Troupiales ou Loriots américains (anglais : Orioles) de l’Ouest des États-Unis. La plupart sont des oiseaux à livrée orange et noire, tous sont d’excellents chanteurs »...] III. Ce qui est écrit sur les étoiles. « Voici ce qui est écrit : Mené, Teqél, Parsîn. Mené : mesuré – Teqél : pesé – Parsîn : divisé » (Livre du

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Auktion:
Datum:
20.06.2018
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La Maison de Vente Ader
3, rue Favart
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+33 (0)1 53407710
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