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Auktionsarchiv: Los-Nr. 119

MEDAILLER D'EPOQUE LOUIS XIV PAR ANDRE-CHARLES BOULLE

Schätzpreis
30.000 € - 50.000 €
ca. 41.110 $ - 68.518 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 119

MEDAILLER D'EPOQUE LOUIS XIV PAR ANDRE-CHARLES BOULLE

Schätzpreis
30.000 € - 50.000 €
ca. 41.110 $ - 68.518 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

MEDAILLER D'EPOQUE LOUIS XIV PAR ANDRE-CHARLES BOULLE En placage d'ébène et amarante, ornementation de bronze ciselé et doré, de forme rectangulaire, les côtés à décor d'un masque flanqué de cornes d'abondance, la façade à abattant présentant une entrée de serrure en forme de cartouche retenu par une guirlande de laurier, l'intérieur garni de tiroirs ; le dessus muni d'une poignée Hauteur : 16 cm. (6 1/4 in.) Largeur : 23,5 cm. (9 1/4 in.) Profondeur : 20 cm. (7 3/4 in.) A LOUIS XIV EBONY AND AMARANTH MEDAILLER, BY ANDRE-CHARLES BOULLE Très bien documentée, l'histoire des petits médaillers exécutés par André-Charles Boulle est directement liée à l'orfèvre Nicolas Delaunay (1638-1727), nommé le 22 novembre 1696 directeur, contrôleur et garde de la Monnaie des médailles, qui entreprit dès 1713 la réalisation d'une série de 65 médailles des Rois de France, depuis Pharamond jusqu'à Louis XIV, pour lesquelles il fournit les beaux dessins des pièces qu'il fait faire pour Sa Majesté. La confection des coins fut confiée au médailliste Thomas Bernard (†1713) : l'avers des médailles représentait l'effigie de chaque monarque, alors que sur le revers, une légende mentionnait la date du commencement et de la fin de son règne, les principaux faits le caractérisant, etc. Achevées à la fin de l'année 1715, les médailles étaient destinées à la Cour, soit pour être offertes, soit pour être achetées comme étrennes, présentées dans de précieux écrins d'ébénisterie que Nicolas Delaunay avait chargé Boulle de réaliser. En effet, le 6 octobre 1715, dans l'acte de délaissement de l'atelier par l'ébéniste à ses enfants sont mentionnés huit petits médaillons [lire médaillers] commencez pour M. de Launay dont la moitié sont d'amarante et le reste à faire de marqueterie (1). Exceptionnellement, l'ensemble de ces pièces fut préservé : hormis les deux paires de médaillers recouverts en bois de placage, les deux autres, en marqueterie de laiton et d'écaille, terminés peu après 1715 intégrèrent les collections du duc de Bourbon au château de Chantilly. Saisis à la Révolution, ils sont conservés au département des Monnaies, médailles et antiques de la Bibliothèque nationale de France, à Paris (2). Deux autres paires plaquées en bois d'amarante sont également connues : l'une d'entre elles fut réunie par Hubert de Givenchy et vendue avec ses collections (3) (Christie's, Monaco, 4 décembre1993, lot 10) ; l'autre, achetée dans les années 1820 par Jean-Baptiste-Florentin de Meyran, marquis de Lagoy (1764-1829), puis héritée par son fils, le numismate Louis-Roger-Xavier (1790-1860), se retrouva au XXe siècle dans la collection Gutzwiller (Sotheby's, Monaco, 1er juillet 1995, lot 151) et par la suite dans la collection Lagerfeld (Christie's, Monaco, 29 avril 2000, lot 329). Tous de mêmes dimensions, ces médailliers présentent des garnitures en bronze doré de deux modèles dont certains éléments se retrouvent dans les deux cas : ainsi, sur les médaillers Condé et sur la paire Givenchy, les côtés sont ornés de masques de Daphné, alors que les premiers sont munis d'une entrée de serrure à tête d'Apollon entre deux cornes d'abondance, qui se retrouve, posée en applique, sur les côtés des médailliers Gutzwiller. Ces derniers, ainsi que les médaillers Givenchy, présentent des entrées de serrure composées d'un cartel à coquille, entouré par deux guirlandes de fleurs formant chutes aux extrémités. Ce modèle d'entrée de serrure se retrouve également sur notre médailler, ainsi que les appliques à tête de d'Apollon, disposées sur les côtés. Toute la série s'ouvre par un abattant en façade laissant découvrir sept petites layettes gainées de velours, dont certaines gardent les alvéoles en bronze doré fleurdelisées et ceintes de grecques, destinées à recevoir les médailles des Rois de France. La composition du motif timbré d'une couronne royale, qui entoure le compartiment destiné à recevoir la médaille de Louis XIV, est déclinée à son tour en deux variantes : sur les médaillers C

Auktionsarchiv: Los-Nr. 119
Auktion:
Datum:
11.12.2013
Auktionshaus:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
Frankreich
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

MEDAILLER D'EPOQUE LOUIS XIV PAR ANDRE-CHARLES BOULLE En placage d'ébène et amarante, ornementation de bronze ciselé et doré, de forme rectangulaire, les côtés à décor d'un masque flanqué de cornes d'abondance, la façade à abattant présentant une entrée de serrure en forme de cartouche retenu par une guirlande de laurier, l'intérieur garni de tiroirs ; le dessus muni d'une poignée Hauteur : 16 cm. (6 1/4 in.) Largeur : 23,5 cm. (9 1/4 in.) Profondeur : 20 cm. (7 3/4 in.) A LOUIS XIV EBONY AND AMARANTH MEDAILLER, BY ANDRE-CHARLES BOULLE Très bien documentée, l'histoire des petits médaillers exécutés par André-Charles Boulle est directement liée à l'orfèvre Nicolas Delaunay (1638-1727), nommé le 22 novembre 1696 directeur, contrôleur et garde de la Monnaie des médailles, qui entreprit dès 1713 la réalisation d'une série de 65 médailles des Rois de France, depuis Pharamond jusqu'à Louis XIV, pour lesquelles il fournit les beaux dessins des pièces qu'il fait faire pour Sa Majesté. La confection des coins fut confiée au médailliste Thomas Bernard (†1713) : l'avers des médailles représentait l'effigie de chaque monarque, alors que sur le revers, une légende mentionnait la date du commencement et de la fin de son règne, les principaux faits le caractérisant, etc. Achevées à la fin de l'année 1715, les médailles étaient destinées à la Cour, soit pour être offertes, soit pour être achetées comme étrennes, présentées dans de précieux écrins d'ébénisterie que Nicolas Delaunay avait chargé Boulle de réaliser. En effet, le 6 octobre 1715, dans l'acte de délaissement de l'atelier par l'ébéniste à ses enfants sont mentionnés huit petits médaillons [lire médaillers] commencez pour M. de Launay dont la moitié sont d'amarante et le reste à faire de marqueterie (1). Exceptionnellement, l'ensemble de ces pièces fut préservé : hormis les deux paires de médaillers recouverts en bois de placage, les deux autres, en marqueterie de laiton et d'écaille, terminés peu après 1715 intégrèrent les collections du duc de Bourbon au château de Chantilly. Saisis à la Révolution, ils sont conservés au département des Monnaies, médailles et antiques de la Bibliothèque nationale de France, à Paris (2). Deux autres paires plaquées en bois d'amarante sont également connues : l'une d'entre elles fut réunie par Hubert de Givenchy et vendue avec ses collections (3) (Christie's, Monaco, 4 décembre1993, lot 10) ; l'autre, achetée dans les années 1820 par Jean-Baptiste-Florentin de Meyran, marquis de Lagoy (1764-1829), puis héritée par son fils, le numismate Louis-Roger-Xavier (1790-1860), se retrouva au XXe siècle dans la collection Gutzwiller (Sotheby's, Monaco, 1er juillet 1995, lot 151) et par la suite dans la collection Lagerfeld (Christie's, Monaco, 29 avril 2000, lot 329). Tous de mêmes dimensions, ces médailliers présentent des garnitures en bronze doré de deux modèles dont certains éléments se retrouvent dans les deux cas : ainsi, sur les médaillers Condé et sur la paire Givenchy, les côtés sont ornés de masques de Daphné, alors que les premiers sont munis d'une entrée de serrure à tête d'Apollon entre deux cornes d'abondance, qui se retrouve, posée en applique, sur les côtés des médailliers Gutzwiller. Ces derniers, ainsi que les médaillers Givenchy, présentent des entrées de serrure composées d'un cartel à coquille, entouré par deux guirlandes de fleurs formant chutes aux extrémités. Ce modèle d'entrée de serrure se retrouve également sur notre médailler, ainsi que les appliques à tête de d'Apollon, disposées sur les côtés. Toute la série s'ouvre par un abattant en façade laissant découvrir sept petites layettes gainées de velours, dont certaines gardent les alvéoles en bronze doré fleurdelisées et ceintes de grecques, destinées à recevoir les médailles des Rois de France. La composition du motif timbré d'une couronne royale, qui entoure le compartiment destiné à recevoir la médaille de Louis XIV, est déclinée à son tour en deux variantes : sur les médaillers C

Auktionsarchiv: Los-Nr. 119
Auktion:
Datum:
11.12.2013
Auktionshaus:
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7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
Frankreich
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