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Auktionsarchiv: Los-Nr. 23

MAURICE DE VLAMINCK (1876-1958)

Schätzpreis
12.000 € - 15.000 €
ca. 14.044 $ - 17.556 $
Zuschlagspreis:
15.860 €
ca. 18.562 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 23

MAURICE DE VLAMINCK (1876-1958)

Schätzpreis
12.000 € - 15.000 €
ca. 14.044 $ - 17.556 $
Zuschlagspreis:
15.860 €
ca. 18.562 $
Beschreibung:

Village, circa 1925-1928 Gouache, encre et aquarelle sur papier, signée en bas à gauche 46.5 x 55 cm - 18 1/3 x 21 2/3 in. Gouache, ink and watercolor on paper, signed lower left PROVENANCE: Collection privée, Lyon L'attestation n° 1499-1804.12/20237 rédigée par le WPI en date du 12 avril 2018 indiquant l'insertion au Vlaminck Digital Catalogue Raisonné sera remise à l'acquéreur Né dans une famille d'artistes-musiciens, Maurice de Vlaminck s'oriente finalement vers la peinture dès la fin de son adoles­cence. En 1893, il commence une formation auprès de Henri Rigalon, un artiste parisien local, puis fait la rencontre d'André Derain et d'Henri Matisse avec lesquels il partage une utilisation de la couleur intense et donne alors naissance au Fauvisme. L'idée est de rompre avec la manière dont les choses étaient représentées au XIXe siècle. Les Fauves se libèrent avec la cou­leur vis-à-vis du dessin et de l'observation de la nature. Les peintres fauves ont recours à des couleurs pures, vives et violentes. Ils revendiquent un art fondé sur l'instinct et sou­lignent la primauté de la vision de l'artiste. Peu de temps avant la guerre, Vlaminck découvre le travail de Paul Cézanne qui le marque profondément. Mobilisé entre 1914 et 1918, il reste meurtri par cette époque et renonce aux explosions de couleurs vives pour se tourner vers une peinture plus sombre et tourmentée. Vlaminck est un peintre autodidacte, il met son instinct, sa révolte et son énergie créa­trice au service de la peinture. Dans cette oeuvre du Village, Vlaminck sou­ligne les volumes par un épais cerne noir, et il laisse en réserve certaines parties de la toile. Au cours des années 1920, les aquarelles de l'artiste suscitent un vif intérêt pour le public ainsi que pour la critique, à tel point qu'une exposition lui est consacrée en 1922, par la Galerie Valdrac à Paris. A ce sujet, le journal Le Peuple écrit, dans son édition du 22 février 1922: «Rien du petit travail sagement mené à bout par d'aimables demoiselles ou d'honnêtes provinciaux sans audace. Mais des tâches largement lavées, une palette réduite à l'essentiel qui suffit à Vlaminck pour construire un paysage et traduire un senti­ment tragique de la nature qui lui appartient en propre» (Vlaminck: le peintre et la cri­tique, Musée des Beaux-Arts de Chartres, Fabbri, 1987). Born into a family of artists and musicians, Maurice de Vlaminck finally turned to painting in his late teens. In 1893, he began to take lessons from Henri Rigalon, a local Paris artist, then met André Derain and Henri Matisse with whom he shared the same use of intense colour. This paved the way to Fauvism. The idea was to break with the way subjects were represented in the 19th century. In terms of drawing and the observation of nature, the Fauves emancipated themselves through colour. The painters of this movement used pure, bright, violent shades, proclaiming an art based on instinct and emphasising the primacy of the artist's vision. Shortly before the war, Vlaminck discovered the work of Paul Cézanne which made a deep impression on him. This period and his experiences as a soldier between 1914 and 1918 left him devastated; he abandoned explosions of bright colour for a darker, more tormented style of painting. Vlaminck was a self-taught artist who used his instinct, rebelliousness and creative energy to serve painting. In this work, Le Village, Vlaminck emphasises the volumes with thick black circles, and leaves certain parts of the canvas in reserve. During the 1920s, the artist's watercolours were acclaimed by public and critics alike, and the Galerie Valdrac staged an exhibition of his work in Paris in 1922. The newspaper Le Peuple wrote in its issue of 22 February 1922: «This is far from the sort of stuff turned out by nice young ladies or honest, unadven­turous provincial artists. Here we see large patches of a wash and a pallet reduced to the essential: all Vlaminck needs to shape a land­scape and convey a tragic sense of natu

Auktionsarchiv: Los-Nr. 23
Auktion:
Datum:
25.06.2018
Auktionshaus:
Aguttes
bis avenue Charles de Gaulle 164
92200 Neuilly sur Seine
Frankreich
+33 (0)1 47455555
+33 (0)1 47455431
Beschreibung:

Village, circa 1925-1928 Gouache, encre et aquarelle sur papier, signée en bas à gauche 46.5 x 55 cm - 18 1/3 x 21 2/3 in. Gouache, ink and watercolor on paper, signed lower left PROVENANCE: Collection privée, Lyon L'attestation n° 1499-1804.12/20237 rédigée par le WPI en date du 12 avril 2018 indiquant l'insertion au Vlaminck Digital Catalogue Raisonné sera remise à l'acquéreur Né dans une famille d'artistes-musiciens, Maurice de Vlaminck s'oriente finalement vers la peinture dès la fin de son adoles­cence. En 1893, il commence une formation auprès de Henri Rigalon, un artiste parisien local, puis fait la rencontre d'André Derain et d'Henri Matisse avec lesquels il partage une utilisation de la couleur intense et donne alors naissance au Fauvisme. L'idée est de rompre avec la manière dont les choses étaient représentées au XIXe siècle. Les Fauves se libèrent avec la cou­leur vis-à-vis du dessin et de l'observation de la nature. Les peintres fauves ont recours à des couleurs pures, vives et violentes. Ils revendiquent un art fondé sur l'instinct et sou­lignent la primauté de la vision de l'artiste. Peu de temps avant la guerre, Vlaminck découvre le travail de Paul Cézanne qui le marque profondément. Mobilisé entre 1914 et 1918, il reste meurtri par cette époque et renonce aux explosions de couleurs vives pour se tourner vers une peinture plus sombre et tourmentée. Vlaminck est un peintre autodidacte, il met son instinct, sa révolte et son énergie créa­trice au service de la peinture. Dans cette oeuvre du Village, Vlaminck sou­ligne les volumes par un épais cerne noir, et il laisse en réserve certaines parties de la toile. Au cours des années 1920, les aquarelles de l'artiste suscitent un vif intérêt pour le public ainsi que pour la critique, à tel point qu'une exposition lui est consacrée en 1922, par la Galerie Valdrac à Paris. A ce sujet, le journal Le Peuple écrit, dans son édition du 22 février 1922: «Rien du petit travail sagement mené à bout par d'aimables demoiselles ou d'honnêtes provinciaux sans audace. Mais des tâches largement lavées, une palette réduite à l'essentiel qui suffit à Vlaminck pour construire un paysage et traduire un senti­ment tragique de la nature qui lui appartient en propre» (Vlaminck: le peintre et la cri­tique, Musée des Beaux-Arts de Chartres, Fabbri, 1987). Born into a family of artists and musicians, Maurice de Vlaminck finally turned to painting in his late teens. In 1893, he began to take lessons from Henri Rigalon, a local Paris artist, then met André Derain and Henri Matisse with whom he shared the same use of intense colour. This paved the way to Fauvism. The idea was to break with the way subjects were represented in the 19th century. In terms of drawing and the observation of nature, the Fauves emancipated themselves through colour. The painters of this movement used pure, bright, violent shades, proclaiming an art based on instinct and emphasising the primacy of the artist's vision. Shortly before the war, Vlaminck discovered the work of Paul Cézanne which made a deep impression on him. This period and his experiences as a soldier between 1914 and 1918 left him devastated; he abandoned explosions of bright colour for a darker, more tormented style of painting. Vlaminck was a self-taught artist who used his instinct, rebelliousness and creative energy to serve painting. In this work, Le Village, Vlaminck emphasises the volumes with thick black circles, and leaves certain parts of the canvas in reserve. During the 1920s, the artist's watercolours were acclaimed by public and critics alike, and the Galerie Valdrac staged an exhibition of his work in Paris in 1922. The newspaper Le Peuple wrote in its issue of 22 February 1922: «This is far from the sort of stuff turned out by nice young ladies or honest, unadven­turous provincial artists. Here we see large patches of a wash and a pallet reduced to the essential: all Vlaminck needs to shape a land­scape and convey a tragic sense of natu

Auktionsarchiv: Los-Nr. 23
Auktion:
Datum:
25.06.2018
Auktionshaus:
Aguttes
bis avenue Charles de Gaulle 164
92200 Neuilly sur Seine
Frankreich
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+33 (0)1 47455431
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