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Auktionsarchiv: Los-Nr. 294

MASQUE MORTUAIRE EN CIRE DE NAPOLÉON Ier.

Schätzpreis
150.000 € - 250.000 €
ca. 174.074 $ - 290.123 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 294

MASQUE MORTUAIRE EN CIRE DE NAPOLÉON Ier.

Schätzpreis
150.000 € - 250.000 €
ca. 174.074 $ - 290.123 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

MASQUE MORTUAIRE EN CIRE DE NAPOLÉON Ier. PROVENANT DE JEAN-ABRAM NOVERRAZ (1790-1849), VALET DE L'EMPEREUR À SAINTE HÉLÈNE. Masque en relief donnant l'aspect conventionnel de la tête de l'empereur Napoléon Ier sur son lit de mort, moulé à partir d'un masque en plâtre probablement réalisé par François Antommarchi, vers 1828/1830. Signé du côté gauche du visage: D. F. A?TOMMARCHI. Le crâne est chauve, et le front présente des rides, les yeux fermés sont globuleux, tandis que la bouche entrouverte laisse apparaître quatre dents, placées par la suite, composé d'une autre matière que la cire du masque et retenues à l'arrière par des épingles anciennes. On distingue bien dans l'orbite des yeux, dans les oreilles, à la base des narines, à la commissure des lèvres, sur les joues et au cou des traces de plâtre. La base du cou est entourée d'une pièce d'étoffe en feutrine rouge qui, selon la tradition familiale, proviendrait d'une redingote de l'empereur Napoléon. On distingue aussi de nombreux poils de barbe à la surface de la mâchoire inférieure, sur celle de la joue, ainsi que des portions de cheveux sur la tempe. L'ensemble, reposant sur un coussin en velours noir (non d'origine), est conservé dans une valise capitonnée postérieurement du même tissu. Des restaurations furent effectuées en 1950, comme en attestent les documents présentés, par ajout de différentes pièces de cire, et renforcé par une armature métallique. H.: 19 cm - L.: 32 cm - L.: 16 cm. Provenance: ce masque proviendrait, selon la tradition familiale et la présentation des documents qui l'attestent, des souvenirs napoléoniens ayant appartenus à Jean-Abram Noverraz (1790-1849) et qui, par succession, serait parvenu à la famille Sandoz, puis vendu à Georges Souvairan qui l'aurait mis en dépôt chez Valentin Noverraz, petit-neveu du fidèle valet de Napoléon, avant de revenir dans la descendance de M. Souvairan. Historique: ce masque en cire serait l'empreinte du visage de l'empereur Napoléon Ier prise peu après sa mort, survenue le 5 mai 1821, par le docteur François Antommarchi (1780-1838). Ce dernier fut envoyé à Sainte-Hélène au chevet de l'empereur mourant par la mère de Napoléon, et par son oncle, le Cardinal Fesch. Mais le jeune médecin ne parvint pas à sauver l'empereur. Il fut cependant autorisé, selon les vœux du souverain, à procéder à l'autopsie de son corps dans le but de prévenir son fils, le duc de Reichstadt, d'une maladie de l'estomac qu'il croyait héréditaire. À l'issue de cette autopsie, le docteur Francis Burton réalisa, le 7 mai 1821, avec l'aide d'Antommarchi et assisté des domestiques se trouvant au chevet de l'empereur à Longwood, dont son fidèle valet Jean-Abram Noverraz et le mamelouk Ali, deux empreintes de masque: une du visage et une de l'arrière du crâne, afin d'en immortaliser les traits. Car il s'agissait de faire plusieurs masques mortuaires, comme le souhaitait la comtesse Bertrand, afin de les remettre à la famille de l'empereur. Le docteur Burton conserva l'empreinte crânienne, alors qu'Antommarchi conserva une version de l'empreinte faciale. Il fut ensuite décidé par la famille Bonaparte que le masque Antommarchi serait considéré comme le masque officiel. De ce moulage initial, qui fut détruit par la suite, Antommarchi en réalisa un second à Londres, en août 1821, à partir du masque facial de Burton et de sa propre interprétation pour la partie crânienne manquante (conservée par Burton et qui ne fut jamais remise à Antommarchi) et la partie basse des oreilles, moulage qu'il commercialisa à l'issue d'une souscription en 1833. Le masque que nous proposons est, à plusieurs titres, exceptionnel. Premièrement par son origine, car comme la provenance familiale nous l'atteste, il aurait appartenu à Jean-Abram Noverraz, qui le transmit à son amie de cœur, Mademoiselle Elisabeth Murner. Cette dernière épousa Jean-Daniel-Sandoz, qui à la mort de sa première épouse, en 1863, convola en secondes noces avec mademoiselle Félicie Monod. Six ans plus

Auktionsarchiv: Los-Nr. 294
Auktion:
Datum:
07.11.2017
Auktionshaus:
Etude Coutau-Begarie
60 av de la bourdonnais
75007 Paris
Frankreich
information@coutaubegarie.com
+33 (0)1 45561220
+33 (0)1 45561440
Beschreibung:

MASQUE MORTUAIRE EN CIRE DE NAPOLÉON Ier. PROVENANT DE JEAN-ABRAM NOVERRAZ (1790-1849), VALET DE L'EMPEREUR À SAINTE HÉLÈNE. Masque en relief donnant l'aspect conventionnel de la tête de l'empereur Napoléon Ier sur son lit de mort, moulé à partir d'un masque en plâtre probablement réalisé par François Antommarchi, vers 1828/1830. Signé du côté gauche du visage: D. F. A?TOMMARCHI. Le crâne est chauve, et le front présente des rides, les yeux fermés sont globuleux, tandis que la bouche entrouverte laisse apparaître quatre dents, placées par la suite, composé d'une autre matière que la cire du masque et retenues à l'arrière par des épingles anciennes. On distingue bien dans l'orbite des yeux, dans les oreilles, à la base des narines, à la commissure des lèvres, sur les joues et au cou des traces de plâtre. La base du cou est entourée d'une pièce d'étoffe en feutrine rouge qui, selon la tradition familiale, proviendrait d'une redingote de l'empereur Napoléon. On distingue aussi de nombreux poils de barbe à la surface de la mâchoire inférieure, sur celle de la joue, ainsi que des portions de cheveux sur la tempe. L'ensemble, reposant sur un coussin en velours noir (non d'origine), est conservé dans une valise capitonnée postérieurement du même tissu. Des restaurations furent effectuées en 1950, comme en attestent les documents présentés, par ajout de différentes pièces de cire, et renforcé par une armature métallique. H.: 19 cm - L.: 32 cm - L.: 16 cm. Provenance: ce masque proviendrait, selon la tradition familiale et la présentation des documents qui l'attestent, des souvenirs napoléoniens ayant appartenus à Jean-Abram Noverraz (1790-1849) et qui, par succession, serait parvenu à la famille Sandoz, puis vendu à Georges Souvairan qui l'aurait mis en dépôt chez Valentin Noverraz, petit-neveu du fidèle valet de Napoléon, avant de revenir dans la descendance de M. Souvairan. Historique: ce masque en cire serait l'empreinte du visage de l'empereur Napoléon Ier prise peu après sa mort, survenue le 5 mai 1821, par le docteur François Antommarchi (1780-1838). Ce dernier fut envoyé à Sainte-Hélène au chevet de l'empereur mourant par la mère de Napoléon, et par son oncle, le Cardinal Fesch. Mais le jeune médecin ne parvint pas à sauver l'empereur. Il fut cependant autorisé, selon les vœux du souverain, à procéder à l'autopsie de son corps dans le but de prévenir son fils, le duc de Reichstadt, d'une maladie de l'estomac qu'il croyait héréditaire. À l'issue de cette autopsie, le docteur Francis Burton réalisa, le 7 mai 1821, avec l'aide d'Antommarchi et assisté des domestiques se trouvant au chevet de l'empereur à Longwood, dont son fidèle valet Jean-Abram Noverraz et le mamelouk Ali, deux empreintes de masque: une du visage et une de l'arrière du crâne, afin d'en immortaliser les traits. Car il s'agissait de faire plusieurs masques mortuaires, comme le souhaitait la comtesse Bertrand, afin de les remettre à la famille de l'empereur. Le docteur Burton conserva l'empreinte crânienne, alors qu'Antommarchi conserva une version de l'empreinte faciale. Il fut ensuite décidé par la famille Bonaparte que le masque Antommarchi serait considéré comme le masque officiel. De ce moulage initial, qui fut détruit par la suite, Antommarchi en réalisa un second à Londres, en août 1821, à partir du masque facial de Burton et de sa propre interprétation pour la partie crânienne manquante (conservée par Burton et qui ne fut jamais remise à Antommarchi) et la partie basse des oreilles, moulage qu'il commercialisa à l'issue d'une souscription en 1833. Le masque que nous proposons est, à plusieurs titres, exceptionnel. Premièrement par son origine, car comme la provenance familiale nous l'atteste, il aurait appartenu à Jean-Abram Noverraz, qui le transmit à son amie de cœur, Mademoiselle Elisabeth Murner. Cette dernière épousa Jean-Daniel-Sandoz, qui à la mort de sa première épouse, en 1863, convola en secondes noces avec mademoiselle Félicie Monod. Six ans plus

Auktionsarchiv: Los-Nr. 294
Auktion:
Datum:
07.11.2017
Auktionshaus:
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60 av de la bourdonnais
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Frankreich
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+33 (0)1 45561220
+33 (0)1 45561440
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