Marie-Louise d’Autriche, impératrice des Français (1810-1814) Clé de Chambellan au chiffre de l’impératrice Marie-Louise, en bronze doré, formée par une couronne de lauriers entourant son monogramme ML entrelacé surmonté d’une couronne impériale. Bon état, sans panneton. Époque Empire, 1811-1815. L. 12 cm. Historique Lors de la refonte de la Maison de l’Empereur en 1809, Napoléon avait décidé que, contrairement à l’impératrice Joséphine, Marie-Louise n’aurait pas de chambellans attitrés ; ces-derniers devaient être choisis et désignés pour le service parmi ceux de la liste générale. Cependant, il semble que seule une trentaine fut régulièrement retenue parmi les officiers de l’ancienne noblesse. Quatre chambellans étaient quotidiennement désignés auprès de l’Impératrice ; ils assuraient le service de la Chambre, contrôlaient l’accès des sujets auprès de Sa Majesté et leurs présentations à travers un protocole des plus stricts et régulièrement enrichi. Figures marquantes de la Cour impériale, les chambellans portaient un habit écarlate à parements d’argent acquis à leurs frais, sur lequel ils arboraient l’insigne de leur fonction, une clé accrochée sur la poche droite. La clé des chambellans de l’Impératrice se distinguait de celle des officiers ordinaires par les initiales « ML » entrelacées, et son nœud de rubans bleus à liserés. Ces clefs étaient normalement fournies par Biennais, maître-orfèvre de l’Empereur, et étaient offertes et distribuées à chaque impétrant lors de sa prestation de serment à Napoléon. Bibliographie - Frédéric Masson. L’impératrice Marie-Louise, 1809-1815. Paris, 1902. - Elodie Lefort (art.), Les Clefs de Chambellan. Fondation Napoléon, août 2021.
Marie-Louise d’Autriche, impératrice des Français (1810-1814) Clé de Chambellan au chiffre de l’impératrice Marie-Louise, en bronze doré, formée par une couronne de lauriers entourant son monogramme ML entrelacé surmonté d’une couronne impériale. Bon état, sans panneton. Époque Empire, 1811-1815. L. 12 cm. Historique Lors de la refonte de la Maison de l’Empereur en 1809, Napoléon avait décidé que, contrairement à l’impératrice Joséphine, Marie-Louise n’aurait pas de chambellans attitrés ; ces-derniers devaient être choisis et désignés pour le service parmi ceux de la liste générale. Cependant, il semble que seule une trentaine fut régulièrement retenue parmi les officiers de l’ancienne noblesse. Quatre chambellans étaient quotidiennement désignés auprès de l’Impératrice ; ils assuraient le service de la Chambre, contrôlaient l’accès des sujets auprès de Sa Majesté et leurs présentations à travers un protocole des plus stricts et régulièrement enrichi. Figures marquantes de la Cour impériale, les chambellans portaient un habit écarlate à parements d’argent acquis à leurs frais, sur lequel ils arboraient l’insigne de leur fonction, une clé accrochée sur la poche droite. La clé des chambellans de l’Impératrice se distinguait de celle des officiers ordinaires par les initiales « ML » entrelacées, et son nœud de rubans bleus à liserés. Ces clefs étaient normalement fournies par Biennais, maître-orfèvre de l’Empereur, et étaient offertes et distribuées à chaque impétrant lors de sa prestation de serment à Napoléon. Bibliographie - Frédéric Masson. L’impératrice Marie-Louise, 1809-1815. Paris, 1902. - Elodie Lefort (art.), Les Clefs de Chambellan. Fondation Napoléon, août 2021.
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