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Auktionsarchiv: Los-Nr. 98

Marie Amélie COGNIET (Paris 1798 - 1869)

Schätzpreis
3.000 € - 4.000 €
ca. 3.542 $ - 4.723 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 98

Marie Amélie COGNIET (Paris 1798 - 1869)

Schätzpreis
3.000 € - 4.000 €
ca. 3.542 $ - 4.723 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

Mère et son enfant Sur sa toile d'origine. Signé en bas à gauche sur l'accoudoir Amélie Cogniet. Accidents 72 x 78 cm Formée par son frère Léon Cogniet dont elle partage le goût pour la peinture, Marie Amélie Cogniet devient ensuite son assistante puis peintre à part entière. Elle expose au Salon de 1831 à 1843 et obtient une médaille de deuxième classe en 1833. Sa carrière autant que son art est très lié à celle de son frère. En 1830, Léon Cogniet ouvre un atelier privé dont sa soeur dirige dès le début l'atelier de jeunes filles. Elle représente l'Intérieur de l'atelier dans une toile de 1831 aujourd'hui conservée au Musée des Beaux-Arts d'Orléans (voir Le temps des passions, Orléans, 1997, p.212, reproduit). A chaque Salon durant plus de quarante ans (1830 - 1885), un nombre im­portant d'oeuvres de l'atelier de jeunes filles de Léon Cogniet ont été expo­sées. Plus de soixante-dix femmes «élèves de Cogniet» sont répertoriées dans les livrets de Salons, dont beaucoup exerçaient véritablement comme artistes peintres. Parmi ces élèves, Nélie Jacquemart fut particulièrement reconnue, les critiques lui adressèrent leurs louanges, jugeant qu'au vu de la qualité de sa technique il était impossible d'imaginer qu'elle puisse être une femme. D'autres élèves ont laissé derrière elles de belles oeuvres, telles que Félicité Schneider ou Laure de Chatillon. Marie Amélie Cogniet est probablement la collaboratrice de son frère pour plusieurs commandes comme celle du plafond du Louvre (Expédition d'Egypte sous les ordres de Bonaparte, Galerie Campana). Son Intérieur d'atelier montre d'ailleurs l'artiste prenant du recul pour appréhender sa grande toile, devant laquelle une jeune femme est agenouillée, un crayon à la main. Bien qu'il puisse s'agir aussi de Caroline Thévenin, élève puis femme de Léon Cogniet à partir de 1865. Un important portrait d'Eugénie Louise Adélaïde d'Orléans aujourd'hui conservé au musée Condé de Chantilly montre le lien étroit entre le travail de la peintre et celui de son frère. Celui-ci avait peint un portrait du même modèle, mais les dimensions apparemment trop grandes pour l'emplacement prévu ne permettent pas sa réception. C'est finalement Amélie Cogniet qui réalise la deuxième version, sur fond sombre, aux carnations porcelainées. Mais l'influence de Léon, lui-même très marqué par Pierre Narcisse Guérin et Géricault, est visible dans l'ensemble de l'oeuvre de Marie Amélie Cogniet.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 98
Auktion:
Datum:
13.06.2018
Auktionshaus:
Thierry de Maigret
Drouot - Richelieu Salle 16
Beschreibung:

Mère et son enfant Sur sa toile d'origine. Signé en bas à gauche sur l'accoudoir Amélie Cogniet. Accidents 72 x 78 cm Formée par son frère Léon Cogniet dont elle partage le goût pour la peinture, Marie Amélie Cogniet devient ensuite son assistante puis peintre à part entière. Elle expose au Salon de 1831 à 1843 et obtient une médaille de deuxième classe en 1833. Sa carrière autant que son art est très lié à celle de son frère. En 1830, Léon Cogniet ouvre un atelier privé dont sa soeur dirige dès le début l'atelier de jeunes filles. Elle représente l'Intérieur de l'atelier dans une toile de 1831 aujourd'hui conservée au Musée des Beaux-Arts d'Orléans (voir Le temps des passions, Orléans, 1997, p.212, reproduit). A chaque Salon durant plus de quarante ans (1830 - 1885), un nombre im­portant d'oeuvres de l'atelier de jeunes filles de Léon Cogniet ont été expo­sées. Plus de soixante-dix femmes «élèves de Cogniet» sont répertoriées dans les livrets de Salons, dont beaucoup exerçaient véritablement comme artistes peintres. Parmi ces élèves, Nélie Jacquemart fut particulièrement reconnue, les critiques lui adressèrent leurs louanges, jugeant qu'au vu de la qualité de sa technique il était impossible d'imaginer qu'elle puisse être une femme. D'autres élèves ont laissé derrière elles de belles oeuvres, telles que Félicité Schneider ou Laure de Chatillon. Marie Amélie Cogniet est probablement la collaboratrice de son frère pour plusieurs commandes comme celle du plafond du Louvre (Expédition d'Egypte sous les ordres de Bonaparte, Galerie Campana). Son Intérieur d'atelier montre d'ailleurs l'artiste prenant du recul pour appréhender sa grande toile, devant laquelle une jeune femme est agenouillée, un crayon à la main. Bien qu'il puisse s'agir aussi de Caroline Thévenin, élève puis femme de Léon Cogniet à partir de 1865. Un important portrait d'Eugénie Louise Adélaïde d'Orléans aujourd'hui conservé au musée Condé de Chantilly montre le lien étroit entre le travail de la peintre et celui de son frère. Celui-ci avait peint un portrait du même modèle, mais les dimensions apparemment trop grandes pour l'emplacement prévu ne permettent pas sa réception. C'est finalement Amélie Cogniet qui réalise la deuxième version, sur fond sombre, aux carnations porcelainées. Mais l'influence de Léon, lui-même très marqué par Pierre Narcisse Guérin et Géricault, est visible dans l'ensemble de l'oeuvre de Marie Amélie Cogniet.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 98
Auktion:
Datum:
13.06.2018
Auktionshaus:
Thierry de Maigret
Drouot - Richelieu Salle 16
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