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Auktionsarchiv: Los-Nr. 26

Manuscrit autographe signé intitulé « De la modération ou de l'exagération des principes

Schätzpreis
12.000 € - 15.000 €
ca. 17.894 $ - 22.367 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 26

Manuscrit autographe signé intitulé « De la modération ou de l'exagération des principes

Schätzpreis
12.000 € - 15.000 €
ca. 17.894 $ - 22.367 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

Manuscrit autographe signé intitulé « De la modération ou de l'exagération des principes en politique ». 1849. 48 pp. in-4, chiffrées 1 à 26 et 35 à 56, ratures et corrections, le tout relié en un volume in-4, bradel de percaline rouge, titre en long au dos, étui bordé (reliure de la fin du XIXe siècle). « ODIEUX À LA CONTRE-RÉVOLUTION, SUSPECTS À LA RÉVOLUTION. » DÉFENSE ÉNERGIQUE DE LA MODÉRATION POLITIQUE parue dans son périodique Le Conseiller du peuple (1849). Ce « 10e conseil au peuple » s'y trouve sous le titre différent de « Réponse aux républicains exclusifs ». Les pages 26 à 34 manquent ici sous leur forme manuscrite, Lamartine les ayant entièrement remaniées, et figurent sous leur forme imprimée définitives. « ... C'est le sort, c'est le malheur et c'est la grandeur de tous les partis et de tous les hommes modérés dans les révolutions d'être accusés à la fois d'avoir conspiré contre l'ancien gouvernement tombé de lui-même, et de trahir la révolution qu'ils retiennent pour l'empêcher de dépasser son droit, son but, et de s'abîmer dans l'anarchie. Ainsi, odieux à la contrerévolution, suspects à la révolution, voilà leur rôle ! ils luttent ainsi seuls et abandonnés de tous... [Il prend ensuite les exemples parallèles de Mirabeau, de La Fayette, de Washington, et poursuit :] Faut-il s'étonner qu'en tournant une page de plus de la démocratie en 1848 nous retrouvions les mêmes tentatives d'exagération des principes populaires... TOUT FAIBLE ET TOUT ISOLÉ DES PARTIS QUE NOUS SOMMES, NOUS PARTICIPONS EN PETIT À CETTE CONDAMNATION PORTÉE D'AVANCE CONTRE TOUT HOMME QUI VOIT D'UN PEU PLUS HAUT QUE LA FOULE L'ABÎME, ET QUI VEUT EMPÊCHER LE PEUPLE D'Y TOMBER... La République a reçu les plus dangereuses atteintes en France ? Il faut savoir par la grâce de qui, d'eux ou de nous, la République a été possible ? ... Voyons ce que vos amis les Montagnards de 1848 , les rouges suivant votre expression, les conventionnels posthumes, les terroristes de fantaisie, les socialistes et les communistes, les politiques de fin du monde ont apporté à la fondation et au maintien de la République jusqu'ici, et voyons ce que nous y avons apporté nousmême !... [Lamartine compare ensuite 1793 et 1849 pour conclure :] VOUS VOYEZ DONC QUE VOTRE MONTAGNE ACTUELLE N'A PAS DE BASE, N'A PAS DE RAISON D'ÊTRE, qu'elle fondra d'elle même aux rayons de la raison publique, qu'elle s'écroulera dans le contresens, ou qu'elle se transformera rationnellement en parti d'opposition démocratique utile pour aiguillonner les retardataires et pour surveiller les gouvernements... Les Girondins actuels ne périront pas parce qu'ils représentent la modération des principes et que la France est modérée !... Quant à moi à qui vous en faites une injure, je m'en fais une gloire. Je n'aurais pas été girondin de 1793 ! Je suis girondin de 1849 ! LAMARTINE : UN POÈTE DANS L'ARÈNE POLITIQUE : professant d'abord des opinions royalistes, Lamartine entra en politique à la sollicitation du régime orléaniste. Après deux échecs, il fut élu député en 1833 et fut constamment réélu jusqu'à la Révolution de 1848. Il se rapprocha peu à peu des républicains et se déclara ouvertement favorable à la République en 1848 : fait alors membre du gouvernement provisoire et ministre des Affaires étrangères, il joua un rôle de premier plan à la tête des modérés, mais, après sa participation à la lutte contre les insurgés de mai et juin 1848, il perdit sa popularité et échoua à l'élection présidentielle de décembre 1848. Il se retira complètement du jeu politique à l'avènement de l'Empire. Lamartine fit connaître ses opinions à travers l'édition de ses discours à la Chambre (1836), ou dans son important périodique politique Le Conseiller du peuple (1849-1851), ou encore à travers des publications historiques sur les Girondins (1847), la Révolution de 1848 (1849) ou la Restauration (1851-1852). Provenance : bibliothèque Alidor Delzant (vignette ex-libris). Avocat et écrivain, Alidor Delzant fut secrétaire

Auktionsarchiv: Los-Nr. 26
Auktion:
Datum:
13.11.2009
Auktionshaus:
Beaussant Lefèvre
32 rue Drouot
75009 Paris
Frankreich
contact@beaussant-lefevre.com
+33 (0)1 47704000
+33 (0)1 47706240
Beschreibung:

Manuscrit autographe signé intitulé « De la modération ou de l'exagération des principes en politique ». 1849. 48 pp. in-4, chiffrées 1 à 26 et 35 à 56, ratures et corrections, le tout relié en un volume in-4, bradel de percaline rouge, titre en long au dos, étui bordé (reliure de la fin du XIXe siècle). « ODIEUX À LA CONTRE-RÉVOLUTION, SUSPECTS À LA RÉVOLUTION. » DÉFENSE ÉNERGIQUE DE LA MODÉRATION POLITIQUE parue dans son périodique Le Conseiller du peuple (1849). Ce « 10e conseil au peuple » s'y trouve sous le titre différent de « Réponse aux républicains exclusifs ». Les pages 26 à 34 manquent ici sous leur forme manuscrite, Lamartine les ayant entièrement remaniées, et figurent sous leur forme imprimée définitives. « ... C'est le sort, c'est le malheur et c'est la grandeur de tous les partis et de tous les hommes modérés dans les révolutions d'être accusés à la fois d'avoir conspiré contre l'ancien gouvernement tombé de lui-même, et de trahir la révolution qu'ils retiennent pour l'empêcher de dépasser son droit, son but, et de s'abîmer dans l'anarchie. Ainsi, odieux à la contrerévolution, suspects à la révolution, voilà leur rôle ! ils luttent ainsi seuls et abandonnés de tous... [Il prend ensuite les exemples parallèles de Mirabeau, de La Fayette, de Washington, et poursuit :] Faut-il s'étonner qu'en tournant une page de plus de la démocratie en 1848 nous retrouvions les mêmes tentatives d'exagération des principes populaires... TOUT FAIBLE ET TOUT ISOLÉ DES PARTIS QUE NOUS SOMMES, NOUS PARTICIPONS EN PETIT À CETTE CONDAMNATION PORTÉE D'AVANCE CONTRE TOUT HOMME QUI VOIT D'UN PEU PLUS HAUT QUE LA FOULE L'ABÎME, ET QUI VEUT EMPÊCHER LE PEUPLE D'Y TOMBER... La République a reçu les plus dangereuses atteintes en France ? Il faut savoir par la grâce de qui, d'eux ou de nous, la République a été possible ? ... Voyons ce que vos amis les Montagnards de 1848 , les rouges suivant votre expression, les conventionnels posthumes, les terroristes de fantaisie, les socialistes et les communistes, les politiques de fin du monde ont apporté à la fondation et au maintien de la République jusqu'ici, et voyons ce que nous y avons apporté nousmême !... [Lamartine compare ensuite 1793 et 1849 pour conclure :] VOUS VOYEZ DONC QUE VOTRE MONTAGNE ACTUELLE N'A PAS DE BASE, N'A PAS DE RAISON D'ÊTRE, qu'elle fondra d'elle même aux rayons de la raison publique, qu'elle s'écroulera dans le contresens, ou qu'elle se transformera rationnellement en parti d'opposition démocratique utile pour aiguillonner les retardataires et pour surveiller les gouvernements... Les Girondins actuels ne périront pas parce qu'ils représentent la modération des principes et que la France est modérée !... Quant à moi à qui vous en faites une injure, je m'en fais une gloire. Je n'aurais pas été girondin de 1793 ! Je suis girondin de 1849 ! LAMARTINE : UN POÈTE DANS L'ARÈNE POLITIQUE : professant d'abord des opinions royalistes, Lamartine entra en politique à la sollicitation du régime orléaniste. Après deux échecs, il fut élu député en 1833 et fut constamment réélu jusqu'à la Révolution de 1848. Il se rapprocha peu à peu des républicains et se déclara ouvertement favorable à la République en 1848 : fait alors membre du gouvernement provisoire et ministre des Affaires étrangères, il joua un rôle de premier plan à la tête des modérés, mais, après sa participation à la lutte contre les insurgés de mai et juin 1848, il perdit sa popularité et échoua à l'élection présidentielle de décembre 1848. Il se retira complètement du jeu politique à l'avènement de l'Empire. Lamartine fit connaître ses opinions à travers l'édition de ses discours à la Chambre (1836), ou dans son important périodique politique Le Conseiller du peuple (1849-1851), ou encore à travers des publications historiques sur les Girondins (1847), la Révolution de 1848 (1849) ou la Restauration (1851-1852). Provenance : bibliothèque Alidor Delzant (vignette ex-libris). Avocat et écrivain, Alidor Delzant fut secrétaire

Auktionsarchiv: Los-Nr. 26
Auktion:
Datum:
13.11.2009
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contact@beaussant-lefevre.com
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