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Auktionsarchiv: Los-Nr. 14

Manuscrit autographe signé de ses initiales, intitulé « Henri Rousseau le douanier

Schätzpreis
4.000 € - 5.000 €
ca. 5.964 $ - 7.455 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 14

Manuscrit autographe signé de ses initiales, intitulé « Henri Rousseau le douanier

Schätzpreis
4.000 € - 5.000 €
ca. 5.964 $ - 7.455 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

Manuscrit autographe signé de ses initiales, intitulé « Henri Rousseau le douanier (1844-1910) ». 1 p. in-4 oblong, ratures et corrections, sur f. monté, relié dans un volume de même format, bradel de demi-veau brun à bandes très minces, titre doré en long sur le dos, papier marbré et toile en triptyque sur les plats (Leroux ; 1979). BEL HOMMAGE AU DOUANIER ROUSSEAU publié dans le catalogue de l'exposition Henri Rousseau le douanier qui se tint au Musée d'art moderne de la ville de Paris du 22 décembre 1944 au 21 janvier 1945. Non repris en recueil par Éluard, il figure dans ses OEuvres complètes (Pléiade, p. 870). LE PRÉSENT MANUSCRIT, TRÈS TRAVAILLÉ, présente quelques variantes mineures avec le texte imprimé. « Un bon homme qui a une belle main, qui manie le pinceau comme pas un, qui fait le portrait et le paysage, un fonctionnaire AMI D'APOLLINAIRE, AMI D'ALFRED JARRY ET DE PICASSO. Il sait peindre la tour Eiffel, la petite voiture, le dirigeable et l'aéro, comme si on était dedans. Il fait bien rire, mais il plaît. Il plaît tellement qu'aujourd'hui tous les marchands du monde, tous les musées du monde... Rousseau, en poésie : celui qui se croyait un homme comme les autres, pas un intellectuel, non, mais musicien dans l'armée du Mexique, sergent en 70, employé de l'Octroi de la ville de Paris, inspecteur (à Plaisance) de la vente du Petit Parisien et professeur de clarinette. UN GENTIL HOMME EN VÉRITÉ ET UN TRÈS GRAND PEINTRE, QUI A LA LUMIÈRE POUR RAISON ET LA VUE RÉELLE DES CHOSES COMME ARGUMENT. Il a fait vivre les nuages et les feuilles dans les arbres et il a su aussi peindre des rêves, tout comme monsieur Courbet (qu'il n'a pas connu). DANS LA SIMPLICITÉ, HENRI ROUSSEAU FUT PERSUADÉ, POUR NOTRE BONHEUR, QU'IL DEVAIT MONTRER CE QU'IL VOYAIT. CE QU'IL VOYAIT ÉTAIT AMOUR ET NOUS FERA TOUJOURS LES YEUX ÉMERVEILLÉS... » EN ÉPIGRAPHE, DES VERS D'APOLLINAIRE, PREMIÈRE STROPHE DE SON POÈME « SOUVENIR DU DOUANIER », publié le 15 août 1914 dans la revue Les Soirées de Paris, puis intégré dans le recueil Il y a. Apollinaire, qui avait découvert le douanier par l'intermédiaire de Jarry, avait organisé avec Picasso le mythique banquet de 1908 en l'honneur du peintre. LE DOUANIER ROUSSEAU, PARMI LES « FRÈRES VOYANTS » D'ÉLUARD. Ce prétendu « naïf », précurseur de l'art moderne admiré par Apollinaire, Jarry et Picasso, fut placé par Éluard aux côtés des plus grands dans son ouvrage Les Frères voyants (1952) : « du fond des âges, monte la nécessité irrépressible de voir, de montrer ce qui vaut la peine d'être vu : d'abord la lumière, puis l'espace et le détail unique ; la nécessité aussi de parler un langage universel par-delà les frontières et le temps, la nécessité de transmettre son émotion, son assurance, sa confiance dans la vie. Et l'homme préhistorique aussi bien que tel primitif catalan, tel peintre égyptien aussi bien que Léonard de Vinci, Holbein, Vermeer, Hokusaï et Outamaro, Van Gogh et Henri Rousseau nous font savoir qu'il y a en nous, depuis toujours, les mêmes possibilités et le même pouvoir. » SOBRE RELIURE DE LEROUX. Provenance : collection Jean Hugues.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 14
Auktion:
Datum:
13.11.2009
Auktionshaus:
Beaussant Lefèvre
32 rue Drouot
75009 Paris
Frankreich
contact@beaussant-lefevre.com
+33 (0)1 47704000
+33 (0)1 47706240
Beschreibung:

Manuscrit autographe signé de ses initiales, intitulé « Henri Rousseau le douanier (1844-1910) ». 1 p. in-4 oblong, ratures et corrections, sur f. monté, relié dans un volume de même format, bradel de demi-veau brun à bandes très minces, titre doré en long sur le dos, papier marbré et toile en triptyque sur les plats (Leroux ; 1979). BEL HOMMAGE AU DOUANIER ROUSSEAU publié dans le catalogue de l'exposition Henri Rousseau le douanier qui se tint au Musée d'art moderne de la ville de Paris du 22 décembre 1944 au 21 janvier 1945. Non repris en recueil par Éluard, il figure dans ses OEuvres complètes (Pléiade, p. 870). LE PRÉSENT MANUSCRIT, TRÈS TRAVAILLÉ, présente quelques variantes mineures avec le texte imprimé. « Un bon homme qui a une belle main, qui manie le pinceau comme pas un, qui fait le portrait et le paysage, un fonctionnaire AMI D'APOLLINAIRE, AMI D'ALFRED JARRY ET DE PICASSO. Il sait peindre la tour Eiffel, la petite voiture, le dirigeable et l'aéro, comme si on était dedans. Il fait bien rire, mais il plaît. Il plaît tellement qu'aujourd'hui tous les marchands du monde, tous les musées du monde... Rousseau, en poésie : celui qui se croyait un homme comme les autres, pas un intellectuel, non, mais musicien dans l'armée du Mexique, sergent en 70, employé de l'Octroi de la ville de Paris, inspecteur (à Plaisance) de la vente du Petit Parisien et professeur de clarinette. UN GENTIL HOMME EN VÉRITÉ ET UN TRÈS GRAND PEINTRE, QUI A LA LUMIÈRE POUR RAISON ET LA VUE RÉELLE DES CHOSES COMME ARGUMENT. Il a fait vivre les nuages et les feuilles dans les arbres et il a su aussi peindre des rêves, tout comme monsieur Courbet (qu'il n'a pas connu). DANS LA SIMPLICITÉ, HENRI ROUSSEAU FUT PERSUADÉ, POUR NOTRE BONHEUR, QU'IL DEVAIT MONTRER CE QU'IL VOYAIT. CE QU'IL VOYAIT ÉTAIT AMOUR ET NOUS FERA TOUJOURS LES YEUX ÉMERVEILLÉS... » EN ÉPIGRAPHE, DES VERS D'APOLLINAIRE, PREMIÈRE STROPHE DE SON POÈME « SOUVENIR DU DOUANIER », publié le 15 août 1914 dans la revue Les Soirées de Paris, puis intégré dans le recueil Il y a. Apollinaire, qui avait découvert le douanier par l'intermédiaire de Jarry, avait organisé avec Picasso le mythique banquet de 1908 en l'honneur du peintre. LE DOUANIER ROUSSEAU, PARMI LES « FRÈRES VOYANTS » D'ÉLUARD. Ce prétendu « naïf », précurseur de l'art moderne admiré par Apollinaire, Jarry et Picasso, fut placé par Éluard aux côtés des plus grands dans son ouvrage Les Frères voyants (1952) : « du fond des âges, monte la nécessité irrépressible de voir, de montrer ce qui vaut la peine d'être vu : d'abord la lumière, puis l'espace et le détail unique ; la nécessité aussi de parler un langage universel par-delà les frontières et le temps, la nécessité de transmettre son émotion, son assurance, sa confiance dans la vie. Et l'homme préhistorique aussi bien que tel primitif catalan, tel peintre égyptien aussi bien que Léonard de Vinci, Holbein, Vermeer, Hokusaï et Outamaro, Van Gogh et Henri Rousseau nous font savoir qu'il y a en nous, depuis toujours, les mêmes possibilités et le même pouvoir. » SOBRE RELIURE DE LEROUX. Provenance : collection Jean Hugues.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 14
Auktion:
Datum:
13.11.2009
Auktionshaus:
Beaussant Lefèvre
32 rue Drouot
75009 Paris
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contact@beaussant-lefevre.com
+33 (0)1 47704000
+33 (0)1 47706240
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