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Auktionsarchiv: Los-Nr. 74

Manufacture des Cristaux du Montcenis de

Schätzpreis
1.500 € - 2.000 €
ca. 1.767 $ - 2.356 $
Zuschlagspreis:
9.500 €
ca. 11.194 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 74

Manufacture des Cristaux du Montcenis de

Schätzpreis
1.500 € - 2.000 €
ca. 1.767 $ - 2.356 $
Zuschlagspreis:
9.500 €
ca. 11.194 $
Beschreibung:

Manufacture des Cristaux du Montcenis de S. M. l'Impératrice et Reine. Paire de tasses et sous-tasses du service à sorbet de Napoléon Ier. en cristal soufflé à la bouche, taillé, gravé à la main de branches de laurier, et d'entrelacs fleuris. Chiffre gravé et doré : le "N" surmonté de la couronne impériale. Haut. 9 cm. Diam. 11,8 cm. Provenance : ancienne collection Bellande, antiquaire, fils et petit-fils d'antiquaires parisiens ; ces sorbets auraient été acquis au début du siècle dernier auprès d'un descendant du ministre Talleyrand. Manufacture de S. M. l'Impératrice des Cristaux du Montcenis. A pair of mouth-blown crystal SHERBET CUPS and SAUCERS from the service of Napoleon Ier. Oeuvres en rapport : La Malmaison conserve et expose les 6 pièces d'un service à sorbet en cristal de Montcenis, qui en comportait 12 : 6 étant frappées du "J" de Joséphine avec palmettes, les 6 autres du "N" de l'Empereur avec couronne de laurier. Les deux pièces proposées ici feraient partie de ces 6 pièces. Bibliographie : Nisbet et Masséna, Adam Biro, "L'Empire à table", 1988. Le verre à sorbet au chiffre de Joséphine reproduit p.160 (collection du musée des Arts décoratifs, Paris) et p.161 (dans la salle à manger du château de la Malmaison) avec pour commentaire : "Cet objet exceptionnel emprunte sa forme à la tasse à glace du XVIIIe siècle." Extrait d'un document conservé par M. Bellande sur la "Manufacture de S. M. l'Impératrice et Reine. Cristaux du Mont-Cenis." "Sous l'Empire, la fabrique du Mont-Cenis a produit, de forts jolis cristaux, tels que lustres, candélabres, services de table, vases magnifiques et objets divers, d'un galbe élégant, supérieurement taillés et gravés. L'usine eût beaucoup de mal à se soutenir, sans l'auguste protection que lui accordait l'impératrice Joséphine, avec l'approbation de l'Empereur. Dans le courant de l'année 1806, le ministre de l'Intérieur écrivait à M. de Talleyrand, ministre des Relations- extérieures :"... Je viens aujourd'hui appeler votre attention sur la fabrique de cristaux du Mont-Cenis. Cette fabrique est l'une des plus belles de l'Empire. Les produits qui s'y établissent sont remarquables par la pureté de la pâte, l'élégance et la variété des formes, le goût, la richesse et la perfection des ornements, et je verrais avec plaisir que vous vous adressassiez à M. Ladouepe-Dufougerais à qui elle appartient. " Talleyrand répondit : "... J'ai voulu juger par moi-même si ils (les produits du Mont-Cenis) étaient de nature à figurer avec avantage parmi les productions les plus remarquables de l'industrie nationale. J'ai été très satisfait de l'élégance des formes, de la perfection de la taille et de la gravure. (...). J'ai cru devoir accorder au propriétaire de l'établissement la protection qu'il sollicite et, en conséquence, je lui ai fait la demande d'un service de cristal et de pièces accessoires..." 21 juillet 1806. L'année suivante, Dufougerais adresse une pétition au prince de Bénévent. Il " sollicite la faveur (...) de composer l'assortiment de lustres, services de dessert, aiguières riches et vases d'ornement, de manière qu'il s'élève à une somme de 80.000 à 100.000 fr. Cette consommation compensera en partie celle dont je suis momentanément privé par les effets de la guerre." La pétition est accompagnée de cette note, signée de l'Impératrice : À Monsieur le prince de Bénévent, je recommande à votre bienveillance la demande cy-jointe du Sieur Dufougerais, entrepreneur de la Manufacture de cristaux du Mont-Cenis. Ses travaux pour soutenir et perfectionner cet utile établissement le rendent digne de votre intérêt, et je serai charmée que vous trouviez l'occasion de lui être utile. "JOSEPHINE". À Paris, le 8 avril 1807. " "Les glaces sont très appréciées au Premier Empire. C'est une véritable passion. Elles sont nommées aussi " neige " et sont aromatisées au caramel, chocolat, vanille, prunes, pêches… mais aussi safran, ou encore girofle. Certains restaurants proposent plus de 80 parfums à ses

Auktionsarchiv: Los-Nr. 74
Auktion:
Datum:
10.06.2018
Auktionshaus:
Rouillac Hôtel des Ventes
Château d'Artigny
Beschreibung:

Manufacture des Cristaux du Montcenis de S. M. l'Impératrice et Reine. Paire de tasses et sous-tasses du service à sorbet de Napoléon Ier. en cristal soufflé à la bouche, taillé, gravé à la main de branches de laurier, et d'entrelacs fleuris. Chiffre gravé et doré : le "N" surmonté de la couronne impériale. Haut. 9 cm. Diam. 11,8 cm. Provenance : ancienne collection Bellande, antiquaire, fils et petit-fils d'antiquaires parisiens ; ces sorbets auraient été acquis au début du siècle dernier auprès d'un descendant du ministre Talleyrand. Manufacture de S. M. l'Impératrice des Cristaux du Montcenis. A pair of mouth-blown crystal SHERBET CUPS and SAUCERS from the service of Napoleon Ier. Oeuvres en rapport : La Malmaison conserve et expose les 6 pièces d'un service à sorbet en cristal de Montcenis, qui en comportait 12 : 6 étant frappées du "J" de Joséphine avec palmettes, les 6 autres du "N" de l'Empereur avec couronne de laurier. Les deux pièces proposées ici feraient partie de ces 6 pièces. Bibliographie : Nisbet et Masséna, Adam Biro, "L'Empire à table", 1988. Le verre à sorbet au chiffre de Joséphine reproduit p.160 (collection du musée des Arts décoratifs, Paris) et p.161 (dans la salle à manger du château de la Malmaison) avec pour commentaire : "Cet objet exceptionnel emprunte sa forme à la tasse à glace du XVIIIe siècle." Extrait d'un document conservé par M. Bellande sur la "Manufacture de S. M. l'Impératrice et Reine. Cristaux du Mont-Cenis." "Sous l'Empire, la fabrique du Mont-Cenis a produit, de forts jolis cristaux, tels que lustres, candélabres, services de table, vases magnifiques et objets divers, d'un galbe élégant, supérieurement taillés et gravés. L'usine eût beaucoup de mal à se soutenir, sans l'auguste protection que lui accordait l'impératrice Joséphine, avec l'approbation de l'Empereur. Dans le courant de l'année 1806, le ministre de l'Intérieur écrivait à M. de Talleyrand, ministre des Relations- extérieures :"... Je viens aujourd'hui appeler votre attention sur la fabrique de cristaux du Mont-Cenis. Cette fabrique est l'une des plus belles de l'Empire. Les produits qui s'y établissent sont remarquables par la pureté de la pâte, l'élégance et la variété des formes, le goût, la richesse et la perfection des ornements, et je verrais avec plaisir que vous vous adressassiez à M. Ladouepe-Dufougerais à qui elle appartient. " Talleyrand répondit : "... J'ai voulu juger par moi-même si ils (les produits du Mont-Cenis) étaient de nature à figurer avec avantage parmi les productions les plus remarquables de l'industrie nationale. J'ai été très satisfait de l'élégance des formes, de la perfection de la taille et de la gravure. (...). J'ai cru devoir accorder au propriétaire de l'établissement la protection qu'il sollicite et, en conséquence, je lui ai fait la demande d'un service de cristal et de pièces accessoires..." 21 juillet 1806. L'année suivante, Dufougerais adresse une pétition au prince de Bénévent. Il " sollicite la faveur (...) de composer l'assortiment de lustres, services de dessert, aiguières riches et vases d'ornement, de manière qu'il s'élève à une somme de 80.000 à 100.000 fr. Cette consommation compensera en partie celle dont je suis momentanément privé par les effets de la guerre." La pétition est accompagnée de cette note, signée de l'Impératrice : À Monsieur le prince de Bénévent, je recommande à votre bienveillance la demande cy-jointe du Sieur Dufougerais, entrepreneur de la Manufacture de cristaux du Mont-Cenis. Ses travaux pour soutenir et perfectionner cet utile établissement le rendent digne de votre intérêt, et je serai charmée que vous trouviez l'occasion de lui être utile. "JOSEPHINE". À Paris, le 8 avril 1807. " "Les glaces sont très appréciées au Premier Empire. C'est une véritable passion. Elles sont nommées aussi " neige " et sont aromatisées au caramel, chocolat, vanille, prunes, pêches… mais aussi safran, ou encore girofle. Certains restaurants proposent plus de 80 parfums à ses

Auktionsarchiv: Los-Nr. 74
Auktion:
Datum:
10.06.2018
Auktionshaus:
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